Sauber tempère la mésentente
Course vendredi, 10 juin 2005. 13:05 jeudi, 13 mars 2025. 12:25
MONTREAL (PC) - Lorsque Peter Sauber a lancé une invitation aux journalistes locaux pour un petit déjeuner vendredi matin, il ne pouvait prévoir qu'il se ferait crucifier par Jacques Villeneuve dans les journaux du jour.
Ou peut-être s'en doutait-il...
Mais peu importe, s'il faut le croire, puisqu'il prétend ne pas lire les journaux, du moins ce qui le concerne.
Lorsqu'on lui a montré l'article qui faisait une bonne demi-page d'un quotidien montréalais avec photo de Villeneuve coiffé d'une casquette Sauber Petronas, Sauber a émis le commentaire suivant: "D'abord, je suis très heureux de la publicité qu'on nous fait. Bien sûr, j'aurais mieux aimé que Jacques soit plus souriant (il fait une moue dépitée). Et de toute façon, quand il s'exprime en français, ça ne me dérange pas tellement..."
Le grand patron suisse de l'écurie qui porte son nom a fait ce commentaire en allemand, puisque c'est dans cette langue qu'il a répondu aux journalistes par le biais d'un interprète, estimant que son anglais n'est pas assez bon.
Dans le journal, Villeneuve disait parler à un mur quand il s'adresse à Sauber puisque celui-ci ne tiendrait aucunement compte de ses observations. Pas plus, lui reproche-t-il encore, qu'il n'utilise son image d'ancien champion pour faire du marketing et tenter d'obtenir plus d'argent.
A toutes les questions concernant ses relations avec Villeneuve, Sauber a essentiellement répondu que "c'est normal qu'on critique quand les choses ne vont pas comme on l'espère pour tout le monde.
"C'est normal, a-t-il redit, qu'un vétéran pilote comme lui fasse connaître son mécontentement."
Sauber a aussi affirmé que "le plus important est que Jacques communique avec son ingénieur."
A ce sujet, Villeneuve dit très bien s'entendre avec Giampaolo Dall'Ara.
Quant au marketing, Sauber a dit faire son possible mais que ce n'était pas facile de trouver des commanditaires...
Cela dit, "nos relations personnelles sont absolument normales, a-t-il répété avec insistance. Il faudrait quelque chose de très sérieux pour qu'on ne s'entende plus."
Sauber a beaucoup insisté sur un autre point: "Quand je dis que Villeneuve est lent, je parle seulement de son tour rapide en qualifications, où il pourrait aller plus vite."
Sauber a clairement reconnu cependant que la voiture était aussi en cause et n'était pas suffisamment rapide.
Sauber n'a pas offert une réponse politiquement correct quand on lui a demandé si, sachant ce qu'il sait maintenant, il reprendrait Villeneuve. Il a préféré ne pas répondre...
Aussi, il a refusé de confirmer que Villeneuve sera de retour l'an prochain en dépit de son contrat de deux ans.
En attendant, il estime avec humour qu'une voiture mieux préparée pourrait gagner une seconde et Villeneuve en ajouter une autre.
On roulerait alors en Cadillac!
Ou peut-être s'en doutait-il...
Mais peu importe, s'il faut le croire, puisqu'il prétend ne pas lire les journaux, du moins ce qui le concerne.
Lorsqu'on lui a montré l'article qui faisait une bonne demi-page d'un quotidien montréalais avec photo de Villeneuve coiffé d'une casquette Sauber Petronas, Sauber a émis le commentaire suivant: "D'abord, je suis très heureux de la publicité qu'on nous fait. Bien sûr, j'aurais mieux aimé que Jacques soit plus souriant (il fait une moue dépitée). Et de toute façon, quand il s'exprime en français, ça ne me dérange pas tellement..."
Le grand patron suisse de l'écurie qui porte son nom a fait ce commentaire en allemand, puisque c'est dans cette langue qu'il a répondu aux journalistes par le biais d'un interprète, estimant que son anglais n'est pas assez bon.
Dans le journal, Villeneuve disait parler à un mur quand il s'adresse à Sauber puisque celui-ci ne tiendrait aucunement compte de ses observations. Pas plus, lui reproche-t-il encore, qu'il n'utilise son image d'ancien champion pour faire du marketing et tenter d'obtenir plus d'argent.
A toutes les questions concernant ses relations avec Villeneuve, Sauber a essentiellement répondu que "c'est normal qu'on critique quand les choses ne vont pas comme on l'espère pour tout le monde.
"C'est normal, a-t-il redit, qu'un vétéran pilote comme lui fasse connaître son mécontentement."
Sauber a aussi affirmé que "le plus important est que Jacques communique avec son ingénieur."
A ce sujet, Villeneuve dit très bien s'entendre avec Giampaolo Dall'Ara.
Quant au marketing, Sauber a dit faire son possible mais que ce n'était pas facile de trouver des commanditaires...
Cela dit, "nos relations personnelles sont absolument normales, a-t-il répété avec insistance. Il faudrait quelque chose de très sérieux pour qu'on ne s'entende plus."
Sauber a beaucoup insisté sur un autre point: "Quand je dis que Villeneuve est lent, je parle seulement de son tour rapide en qualifications, où il pourrait aller plus vite."
Sauber a clairement reconnu cependant que la voiture était aussi en cause et n'était pas suffisamment rapide.
Sauber n'a pas offert une réponse politiquement correct quand on lui a demandé si, sachant ce qu'il sait maintenant, il reprendrait Villeneuve. Il a préféré ne pas répondre...
Aussi, il a refusé de confirmer que Villeneuve sera de retour l'an prochain en dépit de son contrat de deux ans.
En attendant, il estime avec humour qu'une voiture mieux préparée pourrait gagner une seconde et Villeneuve en ajouter une autre.
On roulerait alors en Cadillac!