Schumacher s'attend à une course imprévisible
Course samedi, 16 mars 2002. 10:05 jeudi, 12 déc. 2024. 05:47
SEPANG, Malaisie (AFP) - Michael Schumacher (Ferrari) s'attend à un Grand Prix de Malaisie imprévisible, dimanche à Sepang, pour la deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, malgré sa domination samedi lors des qualifications.
Certes, le pilote allemand s'est montré le plus rapide pour obtenir la 44e "pole" de sa carrière, la 150e de la Scuderia. Il a devancé la Williams-BMW de Juan Pablo Montoya, l'autre Ferrari (F2001) de Rubens Barrichello et son frère Ralf sur l'autre Williams. Mais il a dû batailler ferme pour se hisser en haut de la grille.
"Tout le monde disait après l'Australie que ce serait facile pour nous mais, samedi, nous avons vu que la lutte était âpre et je pense que la course va être intéressante, a confié Michael Schumacher. Notre choix de pneus est bon, aussi je suis confiant. Pas autant cependant que je ne l'étais en Australie."
"Et puis, les conditions atmosphériques pourraient constituer un facteur important car il y a des risques d'averses. Il est donc difficile de prévoir ce qui pourra se passer", a poursuivi le quadruple champion du monde.
Contrairement aux McLaren-Mercedes du Finlandais Kimi Raikkonen et du Britannique David Coulthard, 5e et 6e temps des qualifications, les Williams-BMW ont mené la vie dure aux Ferrari. Comme Michael Schumacher l'avait prévu en arrivant en Malaisie. Montoya aurait même pu lui ravir la "pole".
"C'est un peu décevant de ne pas avoir pu additionner mes trois meilleurs secteurs, je serais ainsi parti en +pole+, a regretté le Colombien. Mais la première ligne est quand même bonne à prendre. Surtout qu'il y a quelques endroits pour dépasser sur ce circuit que j'aime."
Comme en Australie, personne n'a pu se mêler à la lutte des trois "grands". Nick Heidfeld (Sauber) et Jenson Button (Renault), 7e et 8e temps, ont été relégués à près de deux secondes de "Schumi".
"Nous sommes mitigés parce que nous n'avons pas atteint notre objectif, a reconnu Pat Symonds, directeur d'exploitation de Renault. Nous visions de placer nos deux voitures dans les dix premiers. Mais Jarno (Trulli, 12e temps) a vécu une séance difficile, étant dans l'impossibilité de trouver l'équilibre qu'il cherchait".
D'autres équipes pouvaient être plus déçues encore, notamment BAR-Honda et Jaguar, loin des espoirs qu'elles nourrissaient en début de saison. Jacques Villeneuve a réalisé un modeste 13e temps et Olivier Panis, qui n'a eu que dix minutes pour se qualifier sur le mulet préparé pour le Canadien après une fuite d'huile sur sa voiture de course, le 18e.
Pire pour Jaguar. Comme Niki Lauda l'avait prévu, la R3 n'a pas permis à Pedro de la Rosa (17e) et à Eddie Irvine (20e) de décoller des profondeurs de la grille, au contraire de Toyota, Mika Salo intégrant le "top ten".
Cependant, si Jaguar avait bénéficié de l'accident du départ à Melbourne pour marquer des points, les menaces d'averses orageuses pour la course dimanche permettaient encore tous les espoirs... mais aussi toutes les craintes.
Le Grand Prix de Malaisie risque de se transformer en loterie. Un jeu auquel Michael Schumacher et Ferrari sont souvent vainqueurs...
Certes, le pilote allemand s'est montré le plus rapide pour obtenir la 44e "pole" de sa carrière, la 150e de la Scuderia. Il a devancé la Williams-BMW de Juan Pablo Montoya, l'autre Ferrari (F2001) de Rubens Barrichello et son frère Ralf sur l'autre Williams. Mais il a dû batailler ferme pour se hisser en haut de la grille.
"Tout le monde disait après l'Australie que ce serait facile pour nous mais, samedi, nous avons vu que la lutte était âpre et je pense que la course va être intéressante, a confié Michael Schumacher. Notre choix de pneus est bon, aussi je suis confiant. Pas autant cependant que je ne l'étais en Australie."
"Et puis, les conditions atmosphériques pourraient constituer un facteur important car il y a des risques d'averses. Il est donc difficile de prévoir ce qui pourra se passer", a poursuivi le quadruple champion du monde.
Contrairement aux McLaren-Mercedes du Finlandais Kimi Raikkonen et du Britannique David Coulthard, 5e et 6e temps des qualifications, les Williams-BMW ont mené la vie dure aux Ferrari. Comme Michael Schumacher l'avait prévu en arrivant en Malaisie. Montoya aurait même pu lui ravir la "pole".
"C'est un peu décevant de ne pas avoir pu additionner mes trois meilleurs secteurs, je serais ainsi parti en +pole+, a regretté le Colombien. Mais la première ligne est quand même bonne à prendre. Surtout qu'il y a quelques endroits pour dépasser sur ce circuit que j'aime."
Comme en Australie, personne n'a pu se mêler à la lutte des trois "grands". Nick Heidfeld (Sauber) et Jenson Button (Renault), 7e et 8e temps, ont été relégués à près de deux secondes de "Schumi".
"Nous sommes mitigés parce que nous n'avons pas atteint notre objectif, a reconnu Pat Symonds, directeur d'exploitation de Renault. Nous visions de placer nos deux voitures dans les dix premiers. Mais Jarno (Trulli, 12e temps) a vécu une séance difficile, étant dans l'impossibilité de trouver l'équilibre qu'il cherchait".
D'autres équipes pouvaient être plus déçues encore, notamment BAR-Honda et Jaguar, loin des espoirs qu'elles nourrissaient en début de saison. Jacques Villeneuve a réalisé un modeste 13e temps et Olivier Panis, qui n'a eu que dix minutes pour se qualifier sur le mulet préparé pour le Canadien après une fuite d'huile sur sa voiture de course, le 18e.
Pire pour Jaguar. Comme Niki Lauda l'avait prévu, la R3 n'a pas permis à Pedro de la Rosa (17e) et à Eddie Irvine (20e) de décoller des profondeurs de la grille, au contraire de Toyota, Mika Salo intégrant le "top ten".
Cependant, si Jaguar avait bénéficié de l'accident du départ à Melbourne pour marquer des points, les menaces d'averses orageuses pour la course dimanche permettaient encore tous les espoirs... mais aussi toutes les craintes.
Le Grand Prix de Malaisie risque de se transformer en loterie. Un jeu auquel Michael Schumacher et Ferrari sont souvent vainqueurs...