Schumi comblé et ému!
Course dimanche, 19 août 2001. 11:44 samedi, 14 déc. 2024. 22:54
BUDAPEST (AFP) - Un quatrième titre mondial, une 51e victoire, Ferrari sacré chez les constructeurs, Michael Schumacher était un homme comblé et ému à son arrivée victorieuse du Grand Prix de Hongrie de Formule 1, dimanche sur le Hungaroring près de Budapest.
L'Allemand venait de remporter son septième succès de la saison, de devancer son coéquipier Rubens Barrichello et le Britannique David Coulthard (McLaren-Mercedes), et surtout d'enlever tout suspense au Championnat avant même les quatre dernières courses de l'année.
Dès qu'il s'était extirpé du cockpit de sa monoplace, Jean Alesi (Jordan-Honda), l'ami, Ralf Schumacher (Williams-BMW), le frère, Barrichello, le fidèle équipier, et Mika Hakkinen (McLaren-Mercedes), l'adversaire malheureux, avaient félicité le vainqueur.
Après les embrassades avec Barrichello, Jean Todt, le directeur sportif de la Scuderia, avec des membres de l'équipe, puis l'explosion de joie sur le podium, la douche au champagne en compagnie son coéquipier, de Coulthard, Michael Schumacher pouvait entonner avec Barrichello "we are the champions". L'excitation était à son comble. Avant que le champion ne craque une nouvelle fois.
Avertissement sans frais
Comme à Monza l'an dernier, quand il avait dépassé Ayrton Senna au nombre des victoires, l'Allemand ne pouvait contenir quelques larmes. "Dans le tour de ralentissement, je disais à l'équipe que je ne trouvais pas les mots pour dire ce que je ressentais, expliquait-il. Pole, victoire, quatrième titre, c'est trop. C'est une superbe réussite".
Michael Schumacher rendait alors hommage à son coéquipier, à l'écurie Ferrari. "Tout le monde est formidable dans cette équipe, poursuivait-il. Tant au niveau du travail que sur le plan humain. Nous formons vraiment une super équipe. Tout simplement la meilleure".
Dimanche, aucune fausse note n'avait marqué le concert de l'orchestre rouge et de son soliste... si ce n'est une sortie de piste dans le tour de mise en grille, sans gravité.
"C'est le dernier moment où l'on peut faire l'analyse de la voiture, indiquait Michael Schumacher. Alors j'ai poussé et soudain, elle a décroché. J'ai préféré partir dans le gravier plutôt que de monter sur le vibreur après la mésaventure survenue à Coulthard vendredi. Heureusement il n'y a pas eu de dégâts. Nous avons juste changé les dérives avant le départ". Un avertissement sans frais.
Dès l'extinction des feux rouges en effet, l'Allemand s'était élancé en tête, et Rubens Barrichello devant David Coulthard. La course était jouée. Avec le Brésilien entre lui et le Britannique, Michael Schumacher pouvait voler vers la victoire, le record de Prost et son quatrième titre.
Une folle nuit
"Au départ j'avais le désavantage de partir sur la partie sale de la piste, confirmait Coulthard. Rubens m'ayant passé, Michael a pris ses distances. Il n'y avait plus rien à faire".
Le Britannique aura beau se battre comme un forcené, il lui était impossible de repasser le Brésilien, au gré des ravitaillements. A plus forte raison donc de menacer l'Allemand.
Coulthard s'inclinait comme Mika Hakkinen, sur l'autre McLaren-Mercedes, échouait face à Ralf Schumacher (Williams-BMW) pour la 4e place à l'issue d'une bataille acharnée, loin du trio de tête, et devant Nick Heidfeld (Sauber) relégué à plus d'un tour.
"Ce fut la course la plus dure de la saison, affirmait Ralf. Je me battais constamment avec du sous-virage et du survirage... et avec Hakkinen. Il n'y a pas eu de podium à l'arrivée mais maintenant je vais fêter le 4e titre de mon frère".
La fête ? "Il n'y avait rien de prévu mais je suis sûr que la nuit va être agitée", promettait l'aîné. Un quatrième titre pour Michael Schumacher, le 11e des constructeurs pour Ferrari, le triomphe de Budapest valait bien une folle nuit.
L'Allemand venait de remporter son septième succès de la saison, de devancer son coéquipier Rubens Barrichello et le Britannique David Coulthard (McLaren-Mercedes), et surtout d'enlever tout suspense au Championnat avant même les quatre dernières courses de l'année.
Dès qu'il s'était extirpé du cockpit de sa monoplace, Jean Alesi (Jordan-Honda), l'ami, Ralf Schumacher (Williams-BMW), le frère, Barrichello, le fidèle équipier, et Mika Hakkinen (McLaren-Mercedes), l'adversaire malheureux, avaient félicité le vainqueur.
Après les embrassades avec Barrichello, Jean Todt, le directeur sportif de la Scuderia, avec des membres de l'équipe, puis l'explosion de joie sur le podium, la douche au champagne en compagnie son coéquipier, de Coulthard, Michael Schumacher pouvait entonner avec Barrichello "we are the champions". L'excitation était à son comble. Avant que le champion ne craque une nouvelle fois.
Avertissement sans frais
Comme à Monza l'an dernier, quand il avait dépassé Ayrton Senna au nombre des victoires, l'Allemand ne pouvait contenir quelques larmes. "Dans le tour de ralentissement, je disais à l'équipe que je ne trouvais pas les mots pour dire ce que je ressentais, expliquait-il. Pole, victoire, quatrième titre, c'est trop. C'est une superbe réussite".
Michael Schumacher rendait alors hommage à son coéquipier, à l'écurie Ferrari. "Tout le monde est formidable dans cette équipe, poursuivait-il. Tant au niveau du travail que sur le plan humain. Nous formons vraiment une super équipe. Tout simplement la meilleure".
Dimanche, aucune fausse note n'avait marqué le concert de l'orchestre rouge et de son soliste... si ce n'est une sortie de piste dans le tour de mise en grille, sans gravité.
"C'est le dernier moment où l'on peut faire l'analyse de la voiture, indiquait Michael Schumacher. Alors j'ai poussé et soudain, elle a décroché. J'ai préféré partir dans le gravier plutôt que de monter sur le vibreur après la mésaventure survenue à Coulthard vendredi. Heureusement il n'y a pas eu de dégâts. Nous avons juste changé les dérives avant le départ". Un avertissement sans frais.
Dès l'extinction des feux rouges en effet, l'Allemand s'était élancé en tête, et Rubens Barrichello devant David Coulthard. La course était jouée. Avec le Brésilien entre lui et le Britannique, Michael Schumacher pouvait voler vers la victoire, le record de Prost et son quatrième titre.
Une folle nuit
"Au départ j'avais le désavantage de partir sur la partie sale de la piste, confirmait Coulthard. Rubens m'ayant passé, Michael a pris ses distances. Il n'y avait plus rien à faire".
Le Britannique aura beau se battre comme un forcené, il lui était impossible de repasser le Brésilien, au gré des ravitaillements. A plus forte raison donc de menacer l'Allemand.
Coulthard s'inclinait comme Mika Hakkinen, sur l'autre McLaren-Mercedes, échouait face à Ralf Schumacher (Williams-BMW) pour la 4e place à l'issue d'une bataille acharnée, loin du trio de tête, et devant Nick Heidfeld (Sauber) relégué à plus d'un tour.
"Ce fut la course la plus dure de la saison, affirmait Ralf. Je me battais constamment avec du sous-virage et du survirage... et avec Hakkinen. Il n'y a pas eu de podium à l'arrivée mais maintenant je vais fêter le 4e titre de mon frère".
La fête ? "Il n'y avait rien de prévu mais je suis sûr que la nuit va être agitée", promettait l'aîné. Un quatrième titre pour Michael Schumacher, le 11e des constructeurs pour Ferrari, le triomphe de Budapest valait bien une folle nuit.