Schumi n'a jamais été aussi serein
Course vendredi, 11 juin 2010. 18:46 vendredi, 13 déc. 2024. 21:02
MONTRÉAL - Michael Schumacher ne domine plus la F1 comme il le faisait à la belle époque avec Ferrari. En revanche, il n'a jamais été aussi serein.
"Je suis très heureux de la façon dont est structurée ma vie dans son ensemble en ce moment, tant du côté familial que professionnel, a dit le vétéran pilote, qui fait équipe avec le jeune Nico Rosberg chez Mercedes. Je n'ai aucune raison de me plaindre. Je me sens très détendu."
Lorsqu'on lui fait remarquer que le stress aide parfois un pilote à aller plus vite en piste, l'Allemand de 41 ans ne tarde pas à répliquer du tac au tac.
"Je n'ai pas besoin de stress", a-t-il dit au cours d'une entretien au ton plutôt intime malgré la présence d'une quinzaine de membres de la presse écrite autour de lui. "Je ne suis pas plus rapide que je l'étais avant, mais je retire davantage du plaisir de ce que je fais."
"Je retire plus de plaisir parce que je ne m'arrête qu'aux choses importantes", a-t-il ensuite précisé.
Schumacher a d'autant plus de plaisir qu'il se retrouve dans la même situation qu'à ses débuts en F1 avec Benetton, ainsi qu'à ses premiers moments avec Ferrari. C'est-à-dire qu'en plus de piloter une voiture, on lui demande d'aider son écurie à construire - ou reconstruire - une tradition gagnante.
"Piloter est une chose, mais travailler étroitement et avoir une bonne complicité avec les autres, profiter d'une bonne atmosphère au sein de l'équipe, c'est très satisfaisant", a souligné le Kaiser cette semaine.
"Je suis très content et satisfait de la façon dont nous travaillons ensemble, des progrès que nous faisons... Nous n'avons pas encore le programme pour rouler devant, en ce moment. D'ailleurs, après les essais d'hiver, on ne s'attendait pas à ce que ce soit le cas. Mais je me sens très bien quand je vois la direction que nous prenons."
Schumacher a reconnu que le fait d'être associé à Mercedes, une entreprise allemande, lui procure une satisfaction particulière.
"Si on regarde mes débuts et la façon dont Mercedes m'a soutenu à ce moment-là, et m'a aidé à faire mon entrée en F1, oui, c'est quelque chose qui vient bien s'imbriquer dans tout cela."
Même s'il a appris à savourer autre chose que la victoire, Schumacher continue de viser un retour au plus haut sommet.
"Je pense quand même en fonction du championnat des pilotes. C'est ce que je vise, c'est là-dessus que je me concentre", a affirmé celui qui a enregistré le neuvième temps de la deuxième séance d'essais libres, vendredi, après avoir réussi le deuxième chrono en matinée. "Mais à un certain moment, tu réalises où en est le programme, et à partir de là tu dois suivre un certain processus. C'est ce que nous faisons en ce moment.
"Ça s'en vient. Mais il faut certains ingrédients, et nous sommes encore à la recherche de ces ingrédients."
Même si Schumacher a terminé deux fois en quatrième place et que son coéquipier Rosberg a accédé au podium deux fois en début de campagne, le vétéran allemand n'est pas satisfait. Parce qu'il estime que jusqu'ici, ces résultats ont été attribuables au hasard plutôt qu'au travail - même s'il a louangé l'excellent boulot réalisé par son coéquipier de 24 ans.
"Ce que j'aimerais voir, c'est d'accéder aux premiers rangs grâce à nos propres forces. Pour l'instant, ce n'est pas ce que nous faisons, a-t-il dit. Nous devons continuer de travailler fort pour accéder au podium au mérite. Nous avons le potentiel pour le faire, mais il faudra du temps.
"En Turquie, je n'essayais que de rallier l'arrivée, a-t-il donné comme exemple. Je n'étais pas en mesure de tenter quelque chose devant, parce qu'ils (McLaren et Red Bull) étaient beaucoup trop rapides pour nous. Je ne faisais que protéger ma position.
"Il arrive des courses et des moments spéciaux où tous les facteurs sont rassemblés pour te permettre de connaître du succès, mais nous n'en sommes pas encore là.
"Pour ma part, je ne pense pas être en position de parler de championnat pour l'instant. Pour moi, c'est une question de bâtir et d'organiser des choses en fonction de la saison prochaine. Mais on ne sait jamais. L'année est encore jeune et il reste encore beaucoup de points à attribuer."
De retour à Montréal
Schumacher, qui a remporté le Grand Prix du Canada à sept reprises, plus que tout autre pilote dans les annales de la F1, a par ailleurs eu de bons mots pour l'événement qui revient au circuit Gilles-Villeneuve après une absence regrettée d'un an.
"(Montréal) est hors de tout doute l'un des faits saillants de l'année en ce qui me concerne, a-t-il dit. Tout d'abord parce que le fait de me trouver ailleurs qu'en Europe me donne l'occasion de me livrer à des passe-temps que je ne fais que rarement.
"Ensuite, en venant ici, on sent toujours que la ville entière vit au rythme du Grand Prix. Les émotions, les amateurs, c'est très vivant et c'est ce qui rend cela si spécial.
"La piste comme telle n'est pas si difficile puisqu'il s'agit de bien doser ses accélérations et ses freinages. Sauf qu'avec l'atmosphère et avec les nombreuses possibilités de dépasser, ça en fait une course unique."
"Je suis très heureux de la façon dont est structurée ma vie dans son ensemble en ce moment, tant du côté familial que professionnel, a dit le vétéran pilote, qui fait équipe avec le jeune Nico Rosberg chez Mercedes. Je n'ai aucune raison de me plaindre. Je me sens très détendu."
Lorsqu'on lui fait remarquer que le stress aide parfois un pilote à aller plus vite en piste, l'Allemand de 41 ans ne tarde pas à répliquer du tac au tac.
"Je n'ai pas besoin de stress", a-t-il dit au cours d'une entretien au ton plutôt intime malgré la présence d'une quinzaine de membres de la presse écrite autour de lui. "Je ne suis pas plus rapide que je l'étais avant, mais je retire davantage du plaisir de ce que je fais."
"Je retire plus de plaisir parce que je ne m'arrête qu'aux choses importantes", a-t-il ensuite précisé.
Schumacher a d'autant plus de plaisir qu'il se retrouve dans la même situation qu'à ses débuts en F1 avec Benetton, ainsi qu'à ses premiers moments avec Ferrari. C'est-à-dire qu'en plus de piloter une voiture, on lui demande d'aider son écurie à construire - ou reconstruire - une tradition gagnante.
"Piloter est une chose, mais travailler étroitement et avoir une bonne complicité avec les autres, profiter d'une bonne atmosphère au sein de l'équipe, c'est très satisfaisant", a souligné le Kaiser cette semaine.
"Je suis très content et satisfait de la façon dont nous travaillons ensemble, des progrès que nous faisons... Nous n'avons pas encore le programme pour rouler devant, en ce moment. D'ailleurs, après les essais d'hiver, on ne s'attendait pas à ce que ce soit le cas. Mais je me sens très bien quand je vois la direction que nous prenons."
Schumacher a reconnu que le fait d'être associé à Mercedes, une entreprise allemande, lui procure une satisfaction particulière.
"Si on regarde mes débuts et la façon dont Mercedes m'a soutenu à ce moment-là, et m'a aidé à faire mon entrée en F1, oui, c'est quelque chose qui vient bien s'imbriquer dans tout cela."
Même s'il a appris à savourer autre chose que la victoire, Schumacher continue de viser un retour au plus haut sommet.
"Je pense quand même en fonction du championnat des pilotes. C'est ce que je vise, c'est là-dessus que je me concentre", a affirmé celui qui a enregistré le neuvième temps de la deuxième séance d'essais libres, vendredi, après avoir réussi le deuxième chrono en matinée. "Mais à un certain moment, tu réalises où en est le programme, et à partir de là tu dois suivre un certain processus. C'est ce que nous faisons en ce moment.
"Ça s'en vient. Mais il faut certains ingrédients, et nous sommes encore à la recherche de ces ingrédients."
Même si Schumacher a terminé deux fois en quatrième place et que son coéquipier Rosberg a accédé au podium deux fois en début de campagne, le vétéran allemand n'est pas satisfait. Parce qu'il estime que jusqu'ici, ces résultats ont été attribuables au hasard plutôt qu'au travail - même s'il a louangé l'excellent boulot réalisé par son coéquipier de 24 ans.
"Ce que j'aimerais voir, c'est d'accéder aux premiers rangs grâce à nos propres forces. Pour l'instant, ce n'est pas ce que nous faisons, a-t-il dit. Nous devons continuer de travailler fort pour accéder au podium au mérite. Nous avons le potentiel pour le faire, mais il faudra du temps.
"En Turquie, je n'essayais que de rallier l'arrivée, a-t-il donné comme exemple. Je n'étais pas en mesure de tenter quelque chose devant, parce qu'ils (McLaren et Red Bull) étaient beaucoup trop rapides pour nous. Je ne faisais que protéger ma position.
"Il arrive des courses et des moments spéciaux où tous les facteurs sont rassemblés pour te permettre de connaître du succès, mais nous n'en sommes pas encore là.
"Pour ma part, je ne pense pas être en position de parler de championnat pour l'instant. Pour moi, c'est une question de bâtir et d'organiser des choses en fonction de la saison prochaine. Mais on ne sait jamais. L'année est encore jeune et il reste encore beaucoup de points à attribuer."
De retour à Montréal
Schumacher, qui a remporté le Grand Prix du Canada à sept reprises, plus que tout autre pilote dans les annales de la F1, a par ailleurs eu de bons mots pour l'événement qui revient au circuit Gilles-Villeneuve après une absence regrettée d'un an.
"(Montréal) est hors de tout doute l'un des faits saillants de l'année en ce qui me concerne, a-t-il dit. Tout d'abord parce que le fait de me trouver ailleurs qu'en Europe me donne l'occasion de me livrer à des passe-temps que je ne fais que rarement.
"Ensuite, en venant ici, on sent toujours que la ville entière vit au rythme du Grand Prix. Les émotions, les amateurs, c'est très vivant et c'est ce qui rend cela si spécial.
"La piste comme telle n'est pas si difficile puisqu'il s'agit de bien doser ses accélérations et ses freinages. Sauf qu'avec l'atmosphère et avec les nombreuses possibilités de dépasser, ça en fait une course unique."