Série parallèle: Mosley n'y croit pas
Course lundi, 19 sept. 2005. 11:12 jeudi, 12 déc. 2024. 16:47
SHANGHAI (AP) - La naissance d'une compétition parallèle destinée à concurrencer le championnat du monde de Formule 1 est improbable selon le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, en raison des coûts très élevés que nécessiterait la mise en place d'un tel projet.
"De mon point de vue, ça devient de plus en plus improbable", a déclaré Mosley, lundi, devant la presse à Shanghai.
Les équipes mécontentes de la direction de la F1 ont évoqué cette année la possibilité de lancer un championnat dissident, mais Mosley estime que les réalités financières ont refroidi leur enthousiasme.
"Leur problème est (qu'un tel projet) comprendrait un investissement financier très significatif, et il est difficile de voir d'où l'argent pourrait provenir", a déclaré Mosley.
Le patron de la FIA estime par ailleurs que la naissance d'un nouveau championnat ne satisferait pas les pilotes.
"Tous les pilotes veulent être champions du monde de Formule 1", a-t-il souligné.
La menace de l'éclosion d'un circuit parallèle s'est précisée cette année quand un groupe de cinq constructeurs soutenu par neuf des dix équipes engagées dans le championnat du monde de F1 a annoncé qu'il envisagerait son retrait à moins de recevoir une part plus importante des revenus issus des droits commerciaux de leur sport.
Manufacturier de pneus unique en 2008?
Mosley a aussi réitéré sa volonté de voir un manufacturier unique équiper les écuries en pneumatiques à partir de 2008, malgré les critiques de Michelin, lundi lors d'une conférence de presse.
"Premièrement, les courses seraient plus sûres car on pourrait mieux contrôler la vitesse avec un seul manufacturier, a expliqué Mosley. Deuxièmement, ce serait moins cher pour les écuries qui n'auraient pas à tester les différents pneumatiques et troisièmement, ce serait plus équitable".
Répondant au fabriquant français de pneumatiques Michelin, qui a menacé de se retirer de la Formule 1 si le plan de la FIA était maintenu, Mosley a estimé qu'"il fallait savoir quelle était la procédure avant de la critiquer".
Le 10 septembre, Edouard Michelin avait critiqué la façon, jugée "mystérieuse", dont la FIA avait choisi Yokohama pour remplacer Michelin à partir de 2006 dans le Championnat WTCC (Championnat du monde des voitures de tourisme), ajoutant que si les mécanismes de l'appel d'offres pour la F1 n'étaient pas clarifiés, sa société n'y participerait vraisemblablement pas.
"De mon point de vue, ça devient de plus en plus improbable", a déclaré Mosley, lundi, devant la presse à Shanghai.
Les équipes mécontentes de la direction de la F1 ont évoqué cette année la possibilité de lancer un championnat dissident, mais Mosley estime que les réalités financières ont refroidi leur enthousiasme.
"Leur problème est (qu'un tel projet) comprendrait un investissement financier très significatif, et il est difficile de voir d'où l'argent pourrait provenir", a déclaré Mosley.
Le patron de la FIA estime par ailleurs que la naissance d'un nouveau championnat ne satisferait pas les pilotes.
"Tous les pilotes veulent être champions du monde de Formule 1", a-t-il souligné.
La menace de l'éclosion d'un circuit parallèle s'est précisée cette année quand un groupe de cinq constructeurs soutenu par neuf des dix équipes engagées dans le championnat du monde de F1 a annoncé qu'il envisagerait son retrait à moins de recevoir une part plus importante des revenus issus des droits commerciaux de leur sport.
Manufacturier de pneus unique en 2008?
Mosley a aussi réitéré sa volonté de voir un manufacturier unique équiper les écuries en pneumatiques à partir de 2008, malgré les critiques de Michelin, lundi lors d'une conférence de presse.
"Premièrement, les courses seraient plus sûres car on pourrait mieux contrôler la vitesse avec un seul manufacturier, a expliqué Mosley. Deuxièmement, ce serait moins cher pour les écuries qui n'auraient pas à tester les différents pneumatiques et troisièmement, ce serait plus équitable".
Répondant au fabriquant français de pneumatiques Michelin, qui a menacé de se retirer de la Formule 1 si le plan de la FIA était maintenu, Mosley a estimé qu'"il fallait savoir quelle était la procédure avant de la critiquer".
Le 10 septembre, Edouard Michelin avait critiqué la façon, jugée "mystérieuse", dont la FIA avait choisi Yokohama pour remplacer Michelin à partir de 2006 dans le Championnat WTCC (Championnat du monde des voitures de tourisme), ajoutant que si les mécanismes de l'appel d'offres pour la F1 n'étaient pas clarifiés, sa société n'y participerait vraisemblablement pas.