Solberg augmente son avance
Course samedi, 2 oct. 2004. 11:31 vendredi, 13 déc. 2024. 19:50
OLBIA (AFP) - Le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) a régulièrement accru samedi son avance en tête du rallye d'Italie, 13e des 16 étapes du Championnat du monde, disputé jusqu'à dimanche dans le nord de la Sardaigne.
Au terme de la deuxième journée, Solberg (29 ans) a porté son avance sur le Français Sébastien Loeb et l'Espagnol Carlos Sainz, partenaires chez Citroën, respectivement à 1 min 11 sec 5/10es et 2 min 22 sec 6/10es.
Confortable leader au classement du Championnat du monde, Loeb avait accédé à la 2e place en fin de matinée après que le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC) eut connu des problèmes de turbo dans la 9e épreuve spéciale.
"Cette journée a été parfaite. On a fait le bon choix des pneus. C'est d'ailleurs une bonne période pour moi. Je me battrai jusqu'au bout", a remarqué Solberg, 29 ans, qui aime les parcours proposés autour d'Olbia.
Six sur sept
Le tenant du titre, qui avait écrasé la concurrence la veille dans l'ES d'ouverture, a réalisé les scratches de six des sept épreuves chronométrées courues samedi devant un public nombreux et chaleureux.
Après une nuit agitée, Loeb avait retrouvé une certaine sérénité, trouvant même du plaisir sur certaines spéciales. "L'objectif, c'est de garder la position, de ne pas faire d'erreur demain. A partir de maintenant, il faut faire abstraction de ce qu'on aurait envie de faire, c'est-à-dire d'attaquer. Il y a un titre pilote en vue, mais aussi le titre constructeur", a estimé l'Alsacien.
Loeb, 30 ans, possède un avantage de 28 points sur Solberg au classement provisoire du championnat, à quatre étapes du terme de la saison.
Alors, s'il n'apprécie pas cette gestion de père de famille, le pilote de Haguenau s'en fait une raison. "Mais il ne faudra pas que la prudence soit excessive pour l'étape la plus dure du rallye", a ajouté le Français. Sous-entendu: en levant trop le pied dimanche, le risque d'erreur peut même augmenter.
Originaire de la région d'Oslo, Solberg en est réduit à espérer, non pas une sortie de route pour Loeb, "mais plutôt un problème technique à la voiture".
Sur le fil
Les six dernières ES, dimanche, vaudront surtout pour la lutte qu'ont engagée Sainz et l'Estonien Makko Martin (Ford Focus RS). Trois secondes les séparent pour la troisième place.
Contraint de revoir ses ambitions à la baisse, Gronholm, double champion du monde (2001 et 2002), a néanmoins réagi en signant le chrono de référence dans l'ES 11. Déjà à la peine vendredi (trois abandons), les pilotes finnois ont souffert sur les routes étroites et cassantes. Si Gronholm a pu rentrer dans le délai imparti, échappant ainsi à la mise hors course, le deuxième pilote Peugeot, Harri Rovanpera, a renoncé en raison d'un problème de transmission.
La journée a été rude pour le constructeur au lion, qui a perdu également, sur sortie de route, l'espoir Nicolas Vouilloz (206 WRC), ex-champion du monde de VTT (descente), lequel s'éatait installé parmi les dix premiers.
Ces défaillances ont permis à l'Italien Andrea Navarra (Subaru Impreza), champion national, de remonter à la 5e place et de donner aux tifosi une raison de s'enthousiasmer.
Au terme de la deuxième journée, Solberg (29 ans) a porté son avance sur le Français Sébastien Loeb et l'Espagnol Carlos Sainz, partenaires chez Citroën, respectivement à 1 min 11 sec 5/10es et 2 min 22 sec 6/10es.
Confortable leader au classement du Championnat du monde, Loeb avait accédé à la 2e place en fin de matinée après que le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC) eut connu des problèmes de turbo dans la 9e épreuve spéciale.
"Cette journée a été parfaite. On a fait le bon choix des pneus. C'est d'ailleurs une bonne période pour moi. Je me battrai jusqu'au bout", a remarqué Solberg, 29 ans, qui aime les parcours proposés autour d'Olbia.
Six sur sept
Le tenant du titre, qui avait écrasé la concurrence la veille dans l'ES d'ouverture, a réalisé les scratches de six des sept épreuves chronométrées courues samedi devant un public nombreux et chaleureux.
Après une nuit agitée, Loeb avait retrouvé une certaine sérénité, trouvant même du plaisir sur certaines spéciales. "L'objectif, c'est de garder la position, de ne pas faire d'erreur demain. A partir de maintenant, il faut faire abstraction de ce qu'on aurait envie de faire, c'est-à-dire d'attaquer. Il y a un titre pilote en vue, mais aussi le titre constructeur", a estimé l'Alsacien.
Loeb, 30 ans, possède un avantage de 28 points sur Solberg au classement provisoire du championnat, à quatre étapes du terme de la saison.
Alors, s'il n'apprécie pas cette gestion de père de famille, le pilote de Haguenau s'en fait une raison. "Mais il ne faudra pas que la prudence soit excessive pour l'étape la plus dure du rallye", a ajouté le Français. Sous-entendu: en levant trop le pied dimanche, le risque d'erreur peut même augmenter.
Originaire de la région d'Oslo, Solberg en est réduit à espérer, non pas une sortie de route pour Loeb, "mais plutôt un problème technique à la voiture".
Sur le fil
Les six dernières ES, dimanche, vaudront surtout pour la lutte qu'ont engagée Sainz et l'Estonien Makko Martin (Ford Focus RS). Trois secondes les séparent pour la troisième place.
Contraint de revoir ses ambitions à la baisse, Gronholm, double champion du monde (2001 et 2002), a néanmoins réagi en signant le chrono de référence dans l'ES 11. Déjà à la peine vendredi (trois abandons), les pilotes finnois ont souffert sur les routes étroites et cassantes. Si Gronholm a pu rentrer dans le délai imparti, échappant ainsi à la mise hors course, le deuxième pilote Peugeot, Harri Rovanpera, a renoncé en raison d'un problème de transmission.
La journée a été rude pour le constructeur au lion, qui a perdu également, sur sortie de route, l'espoir Nicolas Vouilloz (206 WRC), ex-champion du monde de VTT (descente), lequel s'éatait installé parmi les dix premiers.
Ces défaillances ont permis à l'Italien Andrea Navarra (Subaru Impreza), champion national, de remonter à la 5e place et de donner aux tifosi une raison de s'enthousiasmer.