Solberg brille et Loeb touche le titre du doigt
Course dimanche, 3 oct. 2004. 12:27 jeudi, 12 déc. 2024. 15:00
OLBIA (AFP) - Le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) a remporté, dimanche, le rallye d'Italie, treizième des 16 étapes du championnat du monde, devant le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), qui s'est encore rapproché du titre.
"Si j'avais abandonné aujourd'hui, la tendance aurait pu encore s'inverser. Mais là... La deuxième place en Grande-Bretagne, c'était bien. Celle-ci est encore mieux. Il me reste à marquer 5 points en trois épreuves, et Solberg d'ailleurs n'a pas encore gagné les trois dernières épreuves", a résumé l'Alsacien.
Avec une marge de 26 points sur le tenant du titre, Loeb peut d'ailleurs être assuré du sacre dès la prochaine manche, à la mi-octobre en Corse. Où il ne déplairait pas au Français de lutter pour la victoire après une série en cours de trois places de deuxième (Japon, Grande-Bretagne et donc Sardaigne), auxquelles font pendant trois succès consécutifs pour Solberg.
"Solberg est allé très vite ici. C'était difficle de le battre sans prendre des risques. J'aimerais bien gagner le Tour de Corse. On va en discuter avec le patron (Guy Fréquelin), a ajouté "Seb", qui souhaiterait se libérer sur les routes en asphalte de l'Ile de Beauté.
Solberg show
Car, sur les chemins en terre étroits, sineux et cassants du nord de la Sardaigne, qui accueillait pour la première fois la manche italienne du championnat du monde, Solberg (29 ans) a dominé la concurrence. Il l'avait assommée dès la première épreuve spéciale (ES), vendredi matin, pour ensuite accroître régulièrement son avance au gré des scratches (13 remportés sur 19).
"Nous avons confirmé notre excellente période. C'était un rallye très difficile, épuisant. Il fallait rester tout le temps concentré", a expliqué le vainqueur. Au final, le Norvégien, qui a dansé autour des rochers et des pierres, a précédé Loeb de 2 min O7 sec 9/10, alors que Carlos Sainz a consolidé la domination de Citroën dans le championnat des constructeurs en prenant la troisième place, à 3 min 20 sec 9/10.
Pour le Madrilène, le plus capé du circuit (26 victoires), ce 94e podium de sa carrière a été facilité par l'abandon (turbo cassé) dans la 16e ES de l'Estonien Markko Martin (Ford Focus), qui venait de lui ravir la troisième marche du podium pour 1 sec 3/10. "C'est un formidable résultat. Il me permet d'accéder à la 3e place du championnat", a noté le vétéran (42 ans).
Auriol en point de mire
Grâce à ce cinquième succès de l'année, Solberg a égalé le record saisonnier de victoires détenu par Loeb (cinq). Les deux blonds aux yeux bleus sont désormais en chasse du record de Didier Auriol (6 victoires), qui n'avaient pas été suffisants au pilote de Lancia pour s'emparer du titre en 1992.
Grâce à la connaissance des routes et aux dégats qu'elles ont causés, les pilotes italiens, qui ne font plus l'actualité depuis plusieurs années, ont sauvé les apparences, le champion national Andrea Navarra (Subaru Impreza) se classant quatrième, et Gianluigi Galli (Mitsubishi Lancer) sixième.
Pour Peugeot, le retour en Méditerranée n'a pas inversé la tendance des dernières semaines. "Nous ne sommes pas à notre place", a souligné le directeur Corrado Provera, en se référant à la septième position du double champion du monde (2001-2002) Marcus Gronholm, retardé samedi par un problème de turbo.
"On est dans une spirale négative. Pourtant, quand elle n'a pas de problème, notre voiture marche bien", a remarqué M. Provera.
"Si j'avais abandonné aujourd'hui, la tendance aurait pu encore s'inverser. Mais là... La deuxième place en Grande-Bretagne, c'était bien. Celle-ci est encore mieux. Il me reste à marquer 5 points en trois épreuves, et Solberg d'ailleurs n'a pas encore gagné les trois dernières épreuves", a résumé l'Alsacien.
Avec une marge de 26 points sur le tenant du titre, Loeb peut d'ailleurs être assuré du sacre dès la prochaine manche, à la mi-octobre en Corse. Où il ne déplairait pas au Français de lutter pour la victoire après une série en cours de trois places de deuxième (Japon, Grande-Bretagne et donc Sardaigne), auxquelles font pendant trois succès consécutifs pour Solberg.
"Solberg est allé très vite ici. C'était difficle de le battre sans prendre des risques. J'aimerais bien gagner le Tour de Corse. On va en discuter avec le patron (Guy Fréquelin), a ajouté "Seb", qui souhaiterait se libérer sur les routes en asphalte de l'Ile de Beauté.
Solberg show
Car, sur les chemins en terre étroits, sineux et cassants du nord de la Sardaigne, qui accueillait pour la première fois la manche italienne du championnat du monde, Solberg (29 ans) a dominé la concurrence. Il l'avait assommée dès la première épreuve spéciale (ES), vendredi matin, pour ensuite accroître régulièrement son avance au gré des scratches (13 remportés sur 19).
"Nous avons confirmé notre excellente période. C'était un rallye très difficile, épuisant. Il fallait rester tout le temps concentré", a expliqué le vainqueur. Au final, le Norvégien, qui a dansé autour des rochers et des pierres, a précédé Loeb de 2 min O7 sec 9/10, alors que Carlos Sainz a consolidé la domination de Citroën dans le championnat des constructeurs en prenant la troisième place, à 3 min 20 sec 9/10.
Pour le Madrilène, le plus capé du circuit (26 victoires), ce 94e podium de sa carrière a été facilité par l'abandon (turbo cassé) dans la 16e ES de l'Estonien Markko Martin (Ford Focus), qui venait de lui ravir la troisième marche du podium pour 1 sec 3/10. "C'est un formidable résultat. Il me permet d'accéder à la 3e place du championnat", a noté le vétéran (42 ans).
Auriol en point de mire
Grâce à ce cinquième succès de l'année, Solberg a égalé le record saisonnier de victoires détenu par Loeb (cinq). Les deux blonds aux yeux bleus sont désormais en chasse du record de Didier Auriol (6 victoires), qui n'avaient pas été suffisants au pilote de Lancia pour s'emparer du titre en 1992.
Grâce à la connaissance des routes et aux dégats qu'elles ont causés, les pilotes italiens, qui ne font plus l'actualité depuis plusieurs années, ont sauvé les apparences, le champion national Andrea Navarra (Subaru Impreza) se classant quatrième, et Gianluigi Galli (Mitsubishi Lancer) sixième.
Pour Peugeot, le retour en Méditerranée n'a pas inversé la tendance des dernières semaines. "Nous ne sommes pas à notre place", a souligné le directeur Corrado Provera, en se référant à la septième position du double champion du monde (2001-2002) Marcus Gronholm, retardé samedi par un problème de turbo.
"On est dans une spirale négative. Pourtant, quand elle n'a pas de problème, notre voiture marche bien", a remarqué M. Provera.