Sordo et les bons souvenirs de Citroën
Course vendredi, 30 sept. 2011. 15:21 dimanche, 15 déc. 2024. 14:03
STRASBOURG - Dani Sordo (Mini Cooper), un ex-pilote Citroën, s'est rappelé un bon souvenir de ses anciens patrons en prenant la tête du rallye d'Alsace, vendredi, devant les DS3 de Petter Solberg et Sébastien Ogier, abandonnés en cours de route par Sébastien Loeb.
Victime d'une casse de moteur rarissime, sa première en course depuis la Catalogne 2004, le septuple champion du monde a coupé le contact dans l'ES3 (Pays d'Ormont, 36 km), vendredi matin, dès que le voyant de pression d'huile s'est allumé dans le cockpit de sa DS3.
« On a terminé en roue libre, dans une descente en sous-bois, et on s'est garés », a raconté son copilote Daniel Elena. Quelques heures plus tard, le verdict des ingénieurs tombait, après démontage du moteur au parc d'assistance : abandon pur et simple, synonyme de très mauvaise opération au championnat.
Les deux pilotes Ford ont aussi eu des problèmes dans cette ES3, la plus longue du rallye, passant tous les deux dans l'herbe et perdant plusieurs poignées de secondes. Vendredi soir ils étaient respectivement 5e (Latvala) et 6e (Hirvonen), mais avec un gros avantage : les Mini, en rodage cette saison, ne marqueront pas de points constructeurs dimanche.
Au grand loto du WRC, le gagnant du jour a donc été Sordo, auteur d'une trentaine de podiums en WRC, pour Citroën, en cinq ans de présence assidue, mais jamais récompensé par une victoire, même chez lui en Espagne.
Ogier sous pression
« C'est vraiment bien, mais ce n'est que la première journée, a dit l'Espagnol à son retour au parc d'assistance de Strasbourg. On est surtout contents parce qu'on a été dans le coup tout le temps, on était toujours dans les chronos des meilleurs, alors que c'est seulement notre quatrième rallye avec cette voiture. »
Au passage, Sordo a signé deux temps scratch, les premiers d'une Mini en championnat du monde des rallyes depuis la fin des années 60. Et tout ça en pilotant exclusivement au feeling, faute de temps partiels sur son tableau de bord.
« Je n'avais pas de splits parce qu'on a un problème : si on me les envoie, il y a un mauvais contact et ça arrête la voiture. Il n'y a que le copilote et moi, il faut rouler à bloc. Il me manque juste un peu de puissance moteur », a ajouté l'ancien lieutenant de Loeb.
L'Espagnol attaquera la journée de samedi avec une seconde d'avance sur Solberg et deux secondes 8/10 d'avance sur Ogier. « C'était une journée fantastique pour moi, a dit le Norvégien. La voiture était parfaite et ça fait du bien de se battre en tête ».
« Je pense que je suis meilleur sur asphalte que sur terre, et s'il faut que j'attaque plus, je sais que je peux le faire », a ajouté Solberg, champion du monde 2003, qui n'a plus gagné en WRC depuis 2005.
Ogier était moins enthousiaste que Solberg en fin de journée car il avait perdu la tête du rallye, dans l'ES7 et l'ES8, à cause d'une « perte de puissance moteur » de sa DS3. « Même dans les parties où j'avais l'impression de bien conduire, les temps ne tombaient pas. La voiture n'avait pas son niveau de performance habituel », a-t-il regretté.
« Les écarts sont très faibles, donc tout est encore jouable. Toute l'équipe compte sur nous pour ramener des gros points, on va tout faire pour », a conclu le jeune rival de Loeb, très tendu par l'enjeu : 29 points de retard sur Loeb, mais 28 à prendre s'il remporte le rallye et la Power Stage d'Haguenau.
Victime d'une casse de moteur rarissime, sa première en course depuis la Catalogne 2004, le septuple champion du monde a coupé le contact dans l'ES3 (Pays d'Ormont, 36 km), vendredi matin, dès que le voyant de pression d'huile s'est allumé dans le cockpit de sa DS3.
« On a terminé en roue libre, dans une descente en sous-bois, et on s'est garés », a raconté son copilote Daniel Elena. Quelques heures plus tard, le verdict des ingénieurs tombait, après démontage du moteur au parc d'assistance : abandon pur et simple, synonyme de très mauvaise opération au championnat.
Les deux pilotes Ford ont aussi eu des problèmes dans cette ES3, la plus longue du rallye, passant tous les deux dans l'herbe et perdant plusieurs poignées de secondes. Vendredi soir ils étaient respectivement 5e (Latvala) et 6e (Hirvonen), mais avec un gros avantage : les Mini, en rodage cette saison, ne marqueront pas de points constructeurs dimanche.
Au grand loto du WRC, le gagnant du jour a donc été Sordo, auteur d'une trentaine de podiums en WRC, pour Citroën, en cinq ans de présence assidue, mais jamais récompensé par une victoire, même chez lui en Espagne.
Ogier sous pression
« C'est vraiment bien, mais ce n'est que la première journée, a dit l'Espagnol à son retour au parc d'assistance de Strasbourg. On est surtout contents parce qu'on a été dans le coup tout le temps, on était toujours dans les chronos des meilleurs, alors que c'est seulement notre quatrième rallye avec cette voiture. »
Au passage, Sordo a signé deux temps scratch, les premiers d'une Mini en championnat du monde des rallyes depuis la fin des années 60. Et tout ça en pilotant exclusivement au feeling, faute de temps partiels sur son tableau de bord.
« Je n'avais pas de splits parce qu'on a un problème : si on me les envoie, il y a un mauvais contact et ça arrête la voiture. Il n'y a que le copilote et moi, il faut rouler à bloc. Il me manque juste un peu de puissance moteur », a ajouté l'ancien lieutenant de Loeb.
L'Espagnol attaquera la journée de samedi avec une seconde d'avance sur Solberg et deux secondes 8/10 d'avance sur Ogier. « C'était une journée fantastique pour moi, a dit le Norvégien. La voiture était parfaite et ça fait du bien de se battre en tête ».
« Je pense que je suis meilleur sur asphalte que sur terre, et s'il faut que j'attaque plus, je sais que je peux le faire », a ajouté Solberg, champion du monde 2003, qui n'a plus gagné en WRC depuis 2005.
Ogier était moins enthousiaste que Solberg en fin de journée car il avait perdu la tête du rallye, dans l'ES7 et l'ES8, à cause d'une « perte de puissance moteur » de sa DS3. « Même dans les parties où j'avais l'impression de bien conduire, les temps ne tombaient pas. La voiture n'avait pas son niveau de performance habituel », a-t-il regretté.
« Les écarts sont très faibles, donc tout est encore jouable. Toute l'équipe compte sur nous pour ramener des gros points, on va tout faire pour », a conclu le jeune rival de Loeb, très tendu par l'enjeu : 29 points de retard sur Loeb, mais 28 à prendre s'il remporte le rallye et la Power Stage d'Haguenau.