LONDRES (AFP) - Tom Walkinshaw, le patron de l'écurie britannique de Formule 1 Arrows en grave difficulté financière, a indiqué mardi être "en discussion avec de nouveaux investisseurs" pour que ses deux monoplaces puissent être au départ du Grand prix de France, dimanche à Magny-Cours.

"Nous avons de nouveaux investisseurs attendant d'entrer (dans le capital) pour assurer notre avenir mais nous devons d'abord arriver à un accord avec nos actionnaires", a annoncé le Britannique dans un communiqué.

"L'écurie a eu et continue à avoir des discussions avec les actionnaires et plusieurs investisseurs potentiels. Le résultat de ses discussions détermineront l'avenir d'Arrows", ajoute le texte.

Les deux monoplaces ont quitté l'Angleterre pour le circuit français mardi. Mais, pour que les voitures puissent prendre part aux essais, Arrows doit payer une somme estimée à 1,5 million de dollars (autant en euros) à son motoriste Cosworth avant jeudi 15h00 (GMT), heure du début des vérifications techniques.

"Les négociations sont détaillées et complexes mais nous n'avons pas l'intention d'abandonner. Il nous faut plus de temps. Nous voulons un accord satisfaisant pour toutes les parties", poursuit le communiqué.

L'écurie, déclarée insolvable par un juge londonien début juillet, doit payer Cosworth à chaque Grand Prix pour la fourniture de moteurs.

Walkinshaw, à travers sa société TWR (Tom Walkinshaw Racing), avait dû payer de sa poche une échéance au motoriste pour qu'Arrows participe au Grand Prix de Grande-Bretagne, le 7 juillet à Silverstone.