Trio de costauds en tête
Course vendredi, 3 sept. 2004. 11:40 jeudi, 12 déc. 2024. 07:44
OBIHIRO (AFP) - Le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) occupait la tête du rallye du Japon, onzième des seize épreuves du Championnat du monde, vendredi soir à Obihiro.
L'avance du tenant du titre sur ses deux poursuivants immmédiats, Sébastien Loeb (Citroën Xsara), toujours là aux avant-postes, et Marcus Gronholm (Peugeot 307) semblait toutefois bien fragile, le trio étant regroupé en 17 secondes.
Les autres ? Markko Martin (Ford Focus), Carlos Sainz (Citroën Xsara) et François Duval (Ford Focus), distancés de plus d'une minute, paraissaient déjà écartés de la course à la victoire.
"C'était difficile, nos notes étaient tout simplement horribles. Je ne sais pas qui les a prises. +Beef+ (Michael Park, le copilote) a passé la moitié de son temps à me donner les notes et le reste à les modifier", plaisantait Martin. "Les miennes étaient trop optimistes", renchérissait Duval.
Pire pour Harri Rovanpera (Peugeot 307) éternel malchanceux. Le second Finlandais de la marque au Lion a été une nouvelle frappé par la défaillance de la boîte de vitesses de sa 307.
Dans la première boucle (spéciale 1 à 4) comme dans la seconde, une petite pièce a cédé, privant Rovanpera de son quatrième rapport, en dépit d'un changement de boîte à l'assistance après l'ES4.
Jeunes loups
Avant le départ, Solberg affirmait qu'il jouerait la prudence, monterait peu à peu en régime. Le Norvégien a pourtant frappé un grand coup dès les premières heures de la matinée sur des routes étroites, glissantes.
"Cela a mieux marché que je ne l'espérais", indiquait le Norvégien. "Je ne savais pas quel serait mon niveau de confiance et, en fait, tout a parfaitement fonctionné".
Comme à son habitude, Sébastien Loeb, lui, a abordé l'épreuve nippone à son rythme. Avant d'accélérer l'allure. "Je suis maintenant beaucoup plus en confiance", reconnaissait le Français à l'issue de la 5e spéciale. Loeb venait de réussir un scratch, son second de la journée. Poursuivant sur sa lancée dans l'après-midi dans les spéciales 6 et 7.
Face aux jeunes loups, Gronholm jouait placé, sans jamais pouvoir une seule fois se montrer le plus rapide. "Je n'étais pas bien réveillé vendredi matin", s'excusait le double champion du monde. Tout en promettant d'attaquer plus fort pour la dernière boucle. En vain.
"Un coup à jouer"
Le Finlandais devait lui aussi affronter un problème de boîte de vitesses (4e), comme Rovanpera, en fin de parcours. "Tout va bien pour l'instant, estimait cependant Gronholm. J'aime ces spéciales rapides où il faut attaquer. Malheureusement, je n'ai pas pu le faire comme je le voulais car j'ai dû composer avec une pédale de frein spongieuse".
"Je pense que j'ai trouvé le bon rythme et je compte bien en profiter samedi. On semble compétitif", insistait le pilote Peugeot.
Quatre scratches pour Solberg, autant pour Loeb, les deux hommes avaient dominé la première journée, laissant à Carlos Sainz le meilleur temps de la super-spéciale clôturant la journée.
Mais pour le trio de tête, la bataille ne faisait que commencer. Et Loeb comptait bien y tenir un rôle majeur.
"Je suis satisfait de la première journée. On ne savait pas quel serait le handicap du balayeur en ouvrant la route en terre inconnue le matin et on a été dans le rythme des meilleurs. Samedi, il y aura un coup à jouer. La clé sera peut-être le choix des pneus", annonçait Sébastien Loeb.
L'avance du tenant du titre sur ses deux poursuivants immmédiats, Sébastien Loeb (Citroën Xsara), toujours là aux avant-postes, et Marcus Gronholm (Peugeot 307) semblait toutefois bien fragile, le trio étant regroupé en 17 secondes.
Les autres ? Markko Martin (Ford Focus), Carlos Sainz (Citroën Xsara) et François Duval (Ford Focus), distancés de plus d'une minute, paraissaient déjà écartés de la course à la victoire.
"C'était difficile, nos notes étaient tout simplement horribles. Je ne sais pas qui les a prises. +Beef+ (Michael Park, le copilote) a passé la moitié de son temps à me donner les notes et le reste à les modifier", plaisantait Martin. "Les miennes étaient trop optimistes", renchérissait Duval.
Pire pour Harri Rovanpera (Peugeot 307) éternel malchanceux. Le second Finlandais de la marque au Lion a été une nouvelle frappé par la défaillance de la boîte de vitesses de sa 307.
Dans la première boucle (spéciale 1 à 4) comme dans la seconde, une petite pièce a cédé, privant Rovanpera de son quatrième rapport, en dépit d'un changement de boîte à l'assistance après l'ES4.
Jeunes loups
Avant le départ, Solberg affirmait qu'il jouerait la prudence, monterait peu à peu en régime. Le Norvégien a pourtant frappé un grand coup dès les premières heures de la matinée sur des routes étroites, glissantes.
"Cela a mieux marché que je ne l'espérais", indiquait le Norvégien. "Je ne savais pas quel serait mon niveau de confiance et, en fait, tout a parfaitement fonctionné".
Comme à son habitude, Sébastien Loeb, lui, a abordé l'épreuve nippone à son rythme. Avant d'accélérer l'allure. "Je suis maintenant beaucoup plus en confiance", reconnaissait le Français à l'issue de la 5e spéciale. Loeb venait de réussir un scratch, son second de la journée. Poursuivant sur sa lancée dans l'après-midi dans les spéciales 6 et 7.
Face aux jeunes loups, Gronholm jouait placé, sans jamais pouvoir une seule fois se montrer le plus rapide. "Je n'étais pas bien réveillé vendredi matin", s'excusait le double champion du monde. Tout en promettant d'attaquer plus fort pour la dernière boucle. En vain.
"Un coup à jouer"
Le Finlandais devait lui aussi affronter un problème de boîte de vitesses (4e), comme Rovanpera, en fin de parcours. "Tout va bien pour l'instant, estimait cependant Gronholm. J'aime ces spéciales rapides où il faut attaquer. Malheureusement, je n'ai pas pu le faire comme je le voulais car j'ai dû composer avec une pédale de frein spongieuse".
"Je pense que j'ai trouvé le bon rythme et je compte bien en profiter samedi. On semble compétitif", insistait le pilote Peugeot.
Quatre scratches pour Solberg, autant pour Loeb, les deux hommes avaient dominé la première journée, laissant à Carlos Sainz le meilleur temps de la super-spéciale clôturant la journée.
Mais pour le trio de tête, la bataille ne faisait que commencer. Et Loeb comptait bien y tenir un rôle majeur.
"Je suis satisfait de la première journée. On ne savait pas quel serait le handicap du balayeur en ouvrant la route en terre inconnue le matin et on a été dans le rythme des meilleurs. Samedi, il y aura un coup à jouer. La clé sera peut-être le choix des pneus", annonçait Sébastien Loeb.