Un 800e GP à oublier pour Ferrari
Course lundi, 31 mai 2010. 09:55 samedi, 14 déc. 2024. 23:59
ISTANBUL - Les cotillons ont été rangés dans leurs boîtes, le champagne remis au frigo : le 800e Grand Prix de Formule 1 de Ferrari, que la Scuderia souhaitait fêter comme il se doit, s'est terminé en queue de poisson, Felipe Massa se classant 7e et Fernando Alonso 8e.
"C'est certainement un week-end très négatif pour nous. Il est dommage que nous n'ayons pu célébrer de manière digne notre GP numéro 800. Nous n'avons pas vu la prestation que nous attendions", commente, amer, Stefano Domenicali, le directeur de l'écurie.
L'euphémisme est de rigueur, mais l'affront de taille pour Ferrari, qui incarne autant la F1 qu'elle y puise sa légitimité. "Nous étions nettement inférieurs aux deux écuries ayant dominé les débats en Turquie (McLaren et Red Bull). Nous étions au niveau du second groupe de pilotes", confesse l'Italien.
Handicapés en course par une mauvaise position de départ, due à leurs faibles qualifications - Massa 8e temps samedi, Alonso 12e -, les deux pilotes ont réalisé une course anonyme. Le Brésilien, pourtant triple vainqueur à l'Istanbul Park, ne s'est jamais distingué.
Camouflet
L'Espagnol, lui, a récupéré quatre places grâce à sa stratégie de course et un dépassement sur le débutant Vitaly Petrov (Renault) en fin de GP. "J'ai limité les dommages dans un week-end très difficile pour moi", a-t-il admis.
Avant de lancer: "mon objectif dans ce Championnat est de lutter contre McLaren et Red Bull pour le podium, pas avec Renault pour la 8e place, avec tout le respect que je dois à mon ancienne écurie".
Respect d'autant plus justifié que Ferrari, dimanche, n'était même pas forcément au niveau de Renault. Le double champion du monde a passé plus de 20 tours derrière Petrov avant doubler l'encore tendre Russe. Et Mercedes était devant.
Dans un Championnat serré dans le Top-4 (Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes), où la valeur d'une écurie se mesure à la vitesse de développement de ses monoplaces, McLaren, Mercedes, et même Renault semblent avoir pris une longueur d'avance sur la Scuderia. Un camouflet pour les rouges.
"Nous devons maintenant faire un pas en avant pour récupérer notre déficit de performance. Nos techniciens sont bons et préparés, ils l'ont souvent démontré. Je suis sûr qu'ils sauront le faire encore une fois, pour améliorer le rendement de la F10 (monoplace 2010)", cherche à se convaincre Domenicali.
Phase cruciale
"À Valence (le 27 juin), nous aurons une importante mise à jour qui, nous l'espérons, nous remettra là où nous voulons être. Et je suis convaincu que les choses s'amélioreront dès le Canada (le 13 juin), car les caractéristiques de la piste correspondent mieux à notre voiture", énonce Alonso.
"Les rapports de force évoluent de course en course, comme on l'a vu à Monaco où je pouvais lutter pour la victoire", analyse l'Espagnol qui, certes le plus rapide en Principauté, avait failli.
Visiblement plus rapide que le reste du plateau, y compris les Red Bull, il était sorti de piste aux derniers essais libres, endommageant son châssis, ce qui l'avait empêché de participer aux qualifications. Parti des stands, il était néanmoins remonté à la 6e place.
Ferrari doit encore pester contre une si belle occasion gâchée. "Nous entrons dans la phase cruciale du Championnat. Nous devons tout faire pour l'affronter de la meilleure manière possible", affirme Domenicali. Et montrer que la Scuderia 2010 est bien à la hauteur de son histoire, de sa légende.
"C'est certainement un week-end très négatif pour nous. Il est dommage que nous n'ayons pu célébrer de manière digne notre GP numéro 800. Nous n'avons pas vu la prestation que nous attendions", commente, amer, Stefano Domenicali, le directeur de l'écurie.
L'euphémisme est de rigueur, mais l'affront de taille pour Ferrari, qui incarne autant la F1 qu'elle y puise sa légitimité. "Nous étions nettement inférieurs aux deux écuries ayant dominé les débats en Turquie (McLaren et Red Bull). Nous étions au niveau du second groupe de pilotes", confesse l'Italien.
Handicapés en course par une mauvaise position de départ, due à leurs faibles qualifications - Massa 8e temps samedi, Alonso 12e -, les deux pilotes ont réalisé une course anonyme. Le Brésilien, pourtant triple vainqueur à l'Istanbul Park, ne s'est jamais distingué.
Camouflet
L'Espagnol, lui, a récupéré quatre places grâce à sa stratégie de course et un dépassement sur le débutant Vitaly Petrov (Renault) en fin de GP. "J'ai limité les dommages dans un week-end très difficile pour moi", a-t-il admis.
Avant de lancer: "mon objectif dans ce Championnat est de lutter contre McLaren et Red Bull pour le podium, pas avec Renault pour la 8e place, avec tout le respect que je dois à mon ancienne écurie".
Respect d'autant plus justifié que Ferrari, dimanche, n'était même pas forcément au niveau de Renault. Le double champion du monde a passé plus de 20 tours derrière Petrov avant doubler l'encore tendre Russe. Et Mercedes était devant.
Dans un Championnat serré dans le Top-4 (Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes), où la valeur d'une écurie se mesure à la vitesse de développement de ses monoplaces, McLaren, Mercedes, et même Renault semblent avoir pris une longueur d'avance sur la Scuderia. Un camouflet pour les rouges.
"Nous devons maintenant faire un pas en avant pour récupérer notre déficit de performance. Nos techniciens sont bons et préparés, ils l'ont souvent démontré. Je suis sûr qu'ils sauront le faire encore une fois, pour améliorer le rendement de la F10 (monoplace 2010)", cherche à se convaincre Domenicali.
Phase cruciale
"À Valence (le 27 juin), nous aurons une importante mise à jour qui, nous l'espérons, nous remettra là où nous voulons être. Et je suis convaincu que les choses s'amélioreront dès le Canada (le 13 juin), car les caractéristiques de la piste correspondent mieux à notre voiture", énonce Alonso.
"Les rapports de force évoluent de course en course, comme on l'a vu à Monaco où je pouvais lutter pour la victoire", analyse l'Espagnol qui, certes le plus rapide en Principauté, avait failli.
Visiblement plus rapide que le reste du plateau, y compris les Red Bull, il était sorti de piste aux derniers essais libres, endommageant son châssis, ce qui l'avait empêché de participer aux qualifications. Parti des stands, il était néanmoins remonté à la 6e place.
Ferrari doit encore pester contre une si belle occasion gâchée. "Nous entrons dans la phase cruciale du Championnat. Nous devons tout faire pour l'affronter de la meilleure manière possible", affirme Domenicali. Et montrer que la Scuderia 2010 est bien à la hauteur de son histoire, de sa légende.