Un accent français en Champ Car
Course vendredi, 29 juin 2007. 22:45 mercredi, 11 déc. 2024. 22:41
MONT-TREMBLANT - A l'heure où la Formule 1 boude les pilotes français, la série Champ Car a pris un fort accent francophone cette saison. Sébastien Bourdais y mène une belle carrière depuis qu'il a fait le saut en Amérique du Nord en 2003 et, cette saison, il a été rejoint par deux compatriotes, Simon Pagenaud et Tristan Gommendy.
Pagenaud, de Team Australia, et Gommendy, de PKV Racing, avouent que Bourdais a montré la voie.
"Comme il n'y a plus de débouchés en Europe, c'est plaisant de venir voir autre chose, a commenté Pagenaud, qui s'est assuré le titre en série Atlantique l'an dernier avant de faire le saut en Champ Car. En France, de très bons pilotes ne se trouvent pas de volant alors qu'ici, les très bons pilotes ont toujours la possibilité de s'en sortir."
Cet exil forcé n'est toutefois pas sans provoquer une certaine frustration, surtout que les pilotes français s'estiment abandonnés par les grands groupes financiers.
"A partir du moment où l'on a interdit la commandite de l'alcool et du tabac en France et après le retrait de Guy Ligier - l'ex-propriétaire d'une écurie de F1 - le sport automobile est mort en France, a commenté Gommendy, qui a réussi la pole provisoire vendredi en prévision de l'épreuve Champ Car de Mont-Tremblant.
"Je ne critique pas mais aucune instance n'a su renouveler ce manque de ressources financières. Les grosses sociétés qui auraient le budget pour nous aider ne le font pas parce que c'est politiquement mal vu en France. J'espère que ça changera avec l'arrivée du nouveau président."
Gommendy, qui a fait toute sa carrière en Europe avant de faire le saut en Amérique cette année, apprécie néanmoins son expérience nord-américaine jusqu'ici.
"Ça n'a rien à voir avec le sport automobile en Europe. Ici, c'est beaucoup plus sympathique. Il y a une grande proximité entre les pilotes et le public. Les gens sont plus proches de nous mais il y a aussi un plus grand respect."
Pagenaud, de Team Australia, et Gommendy, de PKV Racing, avouent que Bourdais a montré la voie.
"Comme il n'y a plus de débouchés en Europe, c'est plaisant de venir voir autre chose, a commenté Pagenaud, qui s'est assuré le titre en série Atlantique l'an dernier avant de faire le saut en Champ Car. En France, de très bons pilotes ne se trouvent pas de volant alors qu'ici, les très bons pilotes ont toujours la possibilité de s'en sortir."
Cet exil forcé n'est toutefois pas sans provoquer une certaine frustration, surtout que les pilotes français s'estiment abandonnés par les grands groupes financiers.
"A partir du moment où l'on a interdit la commandite de l'alcool et du tabac en France et après le retrait de Guy Ligier - l'ex-propriétaire d'une écurie de F1 - le sport automobile est mort en France, a commenté Gommendy, qui a réussi la pole provisoire vendredi en prévision de l'épreuve Champ Car de Mont-Tremblant.
"Je ne critique pas mais aucune instance n'a su renouveler ce manque de ressources financières. Les grosses sociétés qui auraient le budget pour nous aider ne le font pas parce que c'est politiquement mal vu en France. J'espère que ça changera avec l'arrivée du nouveau président."
Gommendy, qui a fait toute sa carrière en Europe avant de faire le saut en Amérique cette année, apprécie néanmoins son expérience nord-américaine jusqu'ici.
"Ça n'a rien à voir avec le sport automobile en Europe. Ici, c'est beaucoup plus sympathique. Il y a une grande proximité entre les pilotes et le public. Les gens sont plus proches de nous mais il y a aussi un plus grand respect."