MONACO (PC) - Il y avait une activité inhabituelle en piste lors de la première journée du 64e Grand Prix de Monaco.

D'ordinaire, depuis le début de saison, les entrées en matière son plutôt discrètes avec peu de voitures en piste. Rien il n'y a rien de tel dans la Principauté car toutes les écuries ont besoin d'un maximum d'informations puisque la piste n'est pas permanente.

"Beaucoup de monde en piste et beaucoup de drapeaux rouges aussi, soufflait Jacques Villeneuve au terme des essais. Nous n'avons pas pu faire tout le travail que nous avions planifié puisque Kubica a eu un problème et comme nous ne sommes pas parvenus à en déterminer la cause, l'écurie a préféré ne pas nous renvoyer en piste."

C'est ce qui explique le 20e temps final du Québécois qui ne couvrait que 13 tours alors que le meilleur performeur jeudi, Alexander Wurz, en couvrait une trentaine. Cela dit, si la prestation de Villeneuve avait été courte, elle n'en avait pas moins été intense.

"On s'en fout que ce ne soit pas raisonnable de rouler à Monaco, le plus important c'est que ce soit excitant! S'il y avait 10 Grands Prix comme cela dans l'année, ce serait effectivement un peu trop, mais pour un week-end, on peut serrer les dents un peu plus que de coutume. Les sensations sont fortes, on est entre les rails et on a l'impression d'aller bien plus vite que la vitesse à laquelle on est vraiment."

Samedi, lors de la dernière séance d'essais libres, il faudra que l'écurie rattrape le temps perdu car de la place obtenue en qualification dépendra l'issue de la course.

"Samedi, les 15 premières minutes de la qualification avec 22 voitures en piste vont être difficiles. Une vraie galère! Bon il faudrait être vigilant afin de faire en sorte de se qualifier pour la Super Pole car il est primordial d'avoir une bonne place de grille. Monaco est une piste non permanente qui s'améliore de tours en tours. Demain, il faudra faire son temps dans les toutes dernières minutes et tout le monde va avoir la même stratégie. C'est celui qui sortira en dernier qui aura raison."