Un premier Indy 500 pour Jean Alesi
Course samedi, 26 mai 2012. 08:06 dimanche, 15 déc. 2024. 16:35
INDIANAPOLIS - L'ex-pilote français de Formule 1 Jean Alesi, 47 ans, dispute dimanche les 500 miles d'Indianapolis pour la première fois, mais cette découverte devrait se faire depuis l'arrière de la course tant sa voiture est handicapée par un déficit de puissance moteur.
Sous les yeux de près de 400 000 spectateurs, le Français n'a aucune chance d'inquiéter les favoris comme l'Australien Ryan Briscoe, qui partira en position de tête, son compatriote Will Power, vainqueur des trois dernières courses du Championnat IndyCar, ou le Brésilien Helio Castroneves, qui tentera d'égaler le record en s'imposant pour la 4e fois sur le « Brickyard », ce circuit ovale de 4 km qui sert d'écrin à l'une des courses automobiles les plus célèbres du monde.
L'Écossais Dario Franchitti, meilleur chrono de la dernière séance d'essais libres samedi, le Néo-Zélandais Scott Dixon, le Canadien James Hinchcliffe et les Américains Marco Andretti et Ryan Hunter-Reay sont les autres noms à surveiller dans une course en général trustée par les écuries mastodontes de l'IndyCar, Team Penske, Chip Ganassi Racing et Andretti Autosport.
Loin de Barrichello
Alesi devrait également naviguer loin de son ancien rival sur les circuits de F1, le Brésilien Rubens Barrichello, qui s'est qualifié à une honorable 10e place pour son premier Indy 500, signe d'une ambition légitime.
Muni d'un moteur Lotus largement moins performant que les Chevrolet et Honda qui équipent tous les autres concurrents à l'exception de la Suissesse Simona de Silvestro, Alesi s'est traîné en queue de classement depuis le début des essais libres et partira en dernière position sur la grille de départ.
Sa voiture rendait environ 25 km/h aux plus rapides, la plupart équipées du Chevrolet (neuf des dix premiers partants roulent avec la marque américaine).
« C'est tout ce qu'on a pu avoir, on fera avec », a indiqué Alesi, qui a un temps évoqué la possibilité de laisser tomber en raison de ce déficit de vitesse, qui peut le rendre dangereux pour les autres concurrents.
Certains observateurs envisageaient même un scénario où Alesi et De Silvestro seraient forcés d'arrêter après quelques tours au nom de la sécurité.
Une expérience « phénoménale »
L'Avignonnais, qui a juste reçu de Lotus un nouveau moteur, semble faire contre mauvaise fortune bon coeur et savoure une expérience « phénoménale ».
« J'ai plus appris en une semaine (d'essais libres et de qualifications) à Indianapolis que durant toute ma carrière en Formule 1 », a dit celui qui a pourtant pris le départ de 201 Grand Prix de F1 entre 1989 et 2001.
Il y aura trois femmes au départ: De Silvestro, la recrue britannique Katherine Legge et la Brésilienne Ana Beatriz. Mais elles ont très peu de chance d'imiter Danica Patrick, première femme à avoir mené la course (en 2005) et seule à y avoir décroché un podium (3e en 2009). Partie en Nascar, l'Américaine sera absente à Indy pour la première fois depuis huit ans.
Les 500 miles se dérouleront sans le tenant du titre, le Britannique Dan Wheldon, tragiquement décédé dans un accident en octobre sur le circuit de Las Vegas, et dans la fournaise, avec des températures attendues de plus de 35 degrés Celsius qui pourraient faire de cette 96e édition la plus chaude de l'histoire.
Sous les yeux de près de 400 000 spectateurs, le Français n'a aucune chance d'inquiéter les favoris comme l'Australien Ryan Briscoe, qui partira en position de tête, son compatriote Will Power, vainqueur des trois dernières courses du Championnat IndyCar, ou le Brésilien Helio Castroneves, qui tentera d'égaler le record en s'imposant pour la 4e fois sur le « Brickyard », ce circuit ovale de 4 km qui sert d'écrin à l'une des courses automobiles les plus célèbres du monde.
L'Écossais Dario Franchitti, meilleur chrono de la dernière séance d'essais libres samedi, le Néo-Zélandais Scott Dixon, le Canadien James Hinchcliffe et les Américains Marco Andretti et Ryan Hunter-Reay sont les autres noms à surveiller dans une course en général trustée par les écuries mastodontes de l'IndyCar, Team Penske, Chip Ganassi Racing et Andretti Autosport.
Loin de Barrichello
Alesi devrait également naviguer loin de son ancien rival sur les circuits de F1, le Brésilien Rubens Barrichello, qui s'est qualifié à une honorable 10e place pour son premier Indy 500, signe d'une ambition légitime.
Muni d'un moteur Lotus largement moins performant que les Chevrolet et Honda qui équipent tous les autres concurrents à l'exception de la Suissesse Simona de Silvestro, Alesi s'est traîné en queue de classement depuis le début des essais libres et partira en dernière position sur la grille de départ.
Sa voiture rendait environ 25 km/h aux plus rapides, la plupart équipées du Chevrolet (neuf des dix premiers partants roulent avec la marque américaine).
« C'est tout ce qu'on a pu avoir, on fera avec », a indiqué Alesi, qui a un temps évoqué la possibilité de laisser tomber en raison de ce déficit de vitesse, qui peut le rendre dangereux pour les autres concurrents.
Certains observateurs envisageaient même un scénario où Alesi et De Silvestro seraient forcés d'arrêter après quelques tours au nom de la sécurité.
Une expérience « phénoménale »
L'Avignonnais, qui a juste reçu de Lotus un nouveau moteur, semble faire contre mauvaise fortune bon coeur et savoure une expérience « phénoménale ».
« J'ai plus appris en une semaine (d'essais libres et de qualifications) à Indianapolis que durant toute ma carrière en Formule 1 », a dit celui qui a pourtant pris le départ de 201 Grand Prix de F1 entre 1989 et 2001.
Il y aura trois femmes au départ: De Silvestro, la recrue britannique Katherine Legge et la Brésilienne Ana Beatriz. Mais elles ont très peu de chance d'imiter Danica Patrick, première femme à avoir mené la course (en 2005) et seule à y avoir décroché un podium (3e en 2009). Partie en Nascar, l'Américaine sera absente à Indy pour la première fois depuis huit ans.
Les 500 miles se dérouleront sans le tenant du titre, le Britannique Dan Wheldon, tragiquement décédé dans un accident en octobre sur le circuit de Las Vegas, et dans la fournaise, avec des températures attendues de plus de 35 degrés Celsius qui pourraient faire de cette 96e édition la plus chaude de l'histoire.