Une autre séance de qualifications difficile pour BAR
Course samedi, 16 mars 2002. 13:46 dimanche, 15 déc. 2024. 12:37
SEPANG, Malaisie (PC) - L'écurie BAR Honda a dû encore une fois se contenter de résultats décevants au terme de la séance de qualifications du Grand Prix de Malaisie. Ses voitures sont, une nouvelle fois, reléguées au-delà du "Top 10" sur la grille de départ.
Si Jacques Villeneuve sauve les meubles en se hissant en 13e position, à cinq dixièmes de la meilleure Honda, en l'occurrence celle de Giancarlo Fisichella, Olivier Panis, lui, termine dans les profondeurs du classement, au 18e rang.
"J'ai effectué un bon tour de qualification mais je suis 13e car nous n'étions pas assez rapide dans l'ensemble, a dit Villeneuve. Il nous reste beaucoup de travail si on veut garder nos chances pour demain. Ce sera une course très dure physiquement, mais je me suis bien entraîné. Nous avons encore la possibilité de marquer des points."
Un problème de boîte de vitesses juste avant le départ de la séance a contraint Panis à monter dans le mulet préparé pour Villeneuve. Le résultat confirme la petite forme des BAR.
Villeneuve (1:38,039) occupera donc pour ce Grand Prix de Malaisie le même rang (13e) qu'à Melbourne, première course de la saison.
Aux essais matinaux, Villeneuve s'est vu largué à la 19e place, alors qu'il éprouvait des problèmes de réglages sur sa voiture. Malgré cet obstacle sérieux, quelques heures à peine avant la séance de qualification, le Québécois a quand même réussi a gagner des rangs en qualifications.
"On a finalement pu réaliser de bons tours. Les réglages de la voiture étaient bons. Il fallait attaquer. Mais il nous restait très peu à tirer de la voiture, peut-être un dixième sur le tour idéal. Mais on est tout de même pas loin. C'est frustrant de faire un bon tour et de se retrouver que 13e", a ajouté le Québécois.
Pourtant, en Australie, dès les premières séances officielles de la saison, Villeneuve avait dit être sur la bonne voie avec le châssis de sa voiture. Comment expliquer alors les problèmes que les deux pilotes BAR éprouvent toujours avec leur monoplace?
"Il y a trois réponses, a dit Villeneuve. Il y a un châssis physique, mécanique (comment fonctionnent les suspensions - où sont répartis les poids de la voiture), il y a l'aérodynamique et il y a le moteur. Ces trois éléments sont liés mais demeurent tout de même trois aspects différents. Et le seul secteur qui fut amélioré sur la voiture depuis la saison dernière, c'est le châssis. Il reste encore beaucoup de travail à faire sur le moteur et sur l'aérodynamique."
La situation changera-t-elle avec l'arrivée du nouvel aérodynamicien, Geoff Willis? Villeneuve l'espère.
"Je n'ose pas dire que cela se produira rapidement, car ça fait maintenant quatre ans que nous travaillons avec la même équipe, les mêmes personnes, et que nous n'arrivons pas à progresser. On fait même des pas en arrière de saison en saison. Si je disais maintenant que nous progresserons rapidement, on aurait beaucoup de mal à me croire", a exprimé Villeneuve qui compte énormément sur son entraînement hivernal pour terminer dans la course dans les points.
L'ambiance au sein de l'équipe BAR est peut-être stable, mais pour les deux pilotes, la situation commence à prendre des airs de désastre. Villeneuve, sacré champion du monde des pilotes en 1997, alors qu'il pilotait pour l'écurie Williams-Renault, n'est même jamais passé près de récupérer ce titre suprême tant convoité.
Quant à Panis, son coéquipier, le ciel n'est pas plus clément en vertu de sa 18e place.
"Aujourd'hui est définitivement une journée à oublier", a dit Panis, déçu.
Panis constate, malgré lui, de Grand Prix en Grand Prix, que sa carrière fout le camp. Le pilote français doit se rendre à l'évidence. Il y a désormais moins d'années devant qu'il y en a maintenant derrière. Difficile pour un si bon metteur au point de se retrouver là.
Si Jacques Villeneuve sauve les meubles en se hissant en 13e position, à cinq dixièmes de la meilleure Honda, en l'occurrence celle de Giancarlo Fisichella, Olivier Panis, lui, termine dans les profondeurs du classement, au 18e rang.
"J'ai effectué un bon tour de qualification mais je suis 13e car nous n'étions pas assez rapide dans l'ensemble, a dit Villeneuve. Il nous reste beaucoup de travail si on veut garder nos chances pour demain. Ce sera une course très dure physiquement, mais je me suis bien entraîné. Nous avons encore la possibilité de marquer des points."
Un problème de boîte de vitesses juste avant le départ de la séance a contraint Panis à monter dans le mulet préparé pour Villeneuve. Le résultat confirme la petite forme des BAR.
Villeneuve (1:38,039) occupera donc pour ce Grand Prix de Malaisie le même rang (13e) qu'à Melbourne, première course de la saison.
Aux essais matinaux, Villeneuve s'est vu largué à la 19e place, alors qu'il éprouvait des problèmes de réglages sur sa voiture. Malgré cet obstacle sérieux, quelques heures à peine avant la séance de qualification, le Québécois a quand même réussi a gagner des rangs en qualifications.
"On a finalement pu réaliser de bons tours. Les réglages de la voiture étaient bons. Il fallait attaquer. Mais il nous restait très peu à tirer de la voiture, peut-être un dixième sur le tour idéal. Mais on est tout de même pas loin. C'est frustrant de faire un bon tour et de se retrouver que 13e", a ajouté le Québécois.
Pourtant, en Australie, dès les premières séances officielles de la saison, Villeneuve avait dit être sur la bonne voie avec le châssis de sa voiture. Comment expliquer alors les problèmes que les deux pilotes BAR éprouvent toujours avec leur monoplace?
"Il y a trois réponses, a dit Villeneuve. Il y a un châssis physique, mécanique (comment fonctionnent les suspensions - où sont répartis les poids de la voiture), il y a l'aérodynamique et il y a le moteur. Ces trois éléments sont liés mais demeurent tout de même trois aspects différents. Et le seul secteur qui fut amélioré sur la voiture depuis la saison dernière, c'est le châssis. Il reste encore beaucoup de travail à faire sur le moteur et sur l'aérodynamique."
La situation changera-t-elle avec l'arrivée du nouvel aérodynamicien, Geoff Willis? Villeneuve l'espère.
"Je n'ose pas dire que cela se produira rapidement, car ça fait maintenant quatre ans que nous travaillons avec la même équipe, les mêmes personnes, et que nous n'arrivons pas à progresser. On fait même des pas en arrière de saison en saison. Si je disais maintenant que nous progresserons rapidement, on aurait beaucoup de mal à me croire", a exprimé Villeneuve qui compte énormément sur son entraînement hivernal pour terminer dans la course dans les points.
L'ambiance au sein de l'équipe BAR est peut-être stable, mais pour les deux pilotes, la situation commence à prendre des airs de désastre. Villeneuve, sacré champion du monde des pilotes en 1997, alors qu'il pilotait pour l'écurie Williams-Renault, n'est même jamais passé près de récupérer ce titre suprême tant convoité.
Quant à Panis, son coéquipier, le ciel n'est pas plus clément en vertu de sa 18e place.
"Aujourd'hui est définitivement une journée à oublier", a dit Panis, déçu.
Panis constate, malgré lui, de Grand Prix en Grand Prix, que sa carrière fout le camp. Le pilote français doit se rendre à l'évidence. Il y a désormais moins d'années devant qu'il y en a maintenant derrière. Difficile pour un si bon metteur au point de se retrouver là.