Valence tient à son Grand Prix
Course dimanche, 23 août 2009. 11:20 samedi, 14 déc. 2024. 19:54
MADRID - La Région de Valence est venue à la rescousse financière, à hauteur de près de 100 millions d'euros (env. 155 M$) sur cinq ans, du Grand Prix d'Europe de F1 à Valence, qui pourrait changer de date, selon les médias espagnols de dimanche.
La Generalitat (gouvernement) de la région de Valence a annoncé samedi, à la veille du GP d'Europe, qu'elle allait désormais "co-parrainer" pour les cinq prochaines années cette épreuve et régler le montant des droits d'organisation exigés par la FOM (Formula One Management) de Bernie Ecclestone.
Ce montant, qui devait être payé par l'entreprise organisatrice espagnole Valmor, n'est pas précisé, mais selon les journaux espagnols, il s'élève à 18 millions d'euros par an, soit 90 M sur cinq ans.
Selon le quotidien local de Valence Las Provincias, M. Ecclestone a menacé cette semaine de retirer à Valence l'organisation du GP d'Europe, en raison des impayés de Valmor, d'où la décision prise par la Generalitat.
Un accord de principe aurait par ailleurs été trouvé pour avancer à la fin juin ou au début juillet le prochain GP d'Europe, handicapé par de très fortes chaleurs fin août, selon les médias espagnols.
Ces derniers, comme le quotidien catalan La Vanguardia, soulignaient dimanche que l'épreuve connaissait de grosses difficultés financières et que seulement 50 000 spectateurs étaient attendus dimanche contre le double l'an passé.
Les organisateurs ont cependant annoncé dimanche que près de 80 000 personnes avaient finalement assisté au Grand Prix, contre 115 000 en 2008.
Une responsable de l'opposition locale de gauche EUPV, Marga Sanz, a qualifié dimanche "d'irresponsable" le soutien financier de la Generalitat, que gère le Parti Populaire de droite.
Elle a estimé qu'il s'agissait d'un "gaspillage d'argent public pour un circuit urbain très cher et qui gêne beaucoup" les habitants de Valence.
Le président de la Communauté de Valence, Francisco Camps, a pour sa part affirmé dimanche que le tourisme générait "15 %" de la richesse de la région et qu'il était indispensable de soutenir des événements comme le GP d'Europe, selon l'agence Europa Press.
La Generalitat (gouvernement) de la région de Valence a annoncé samedi, à la veille du GP d'Europe, qu'elle allait désormais "co-parrainer" pour les cinq prochaines années cette épreuve et régler le montant des droits d'organisation exigés par la FOM (Formula One Management) de Bernie Ecclestone.
Ce montant, qui devait être payé par l'entreprise organisatrice espagnole Valmor, n'est pas précisé, mais selon les journaux espagnols, il s'élève à 18 millions d'euros par an, soit 90 M sur cinq ans.
Selon le quotidien local de Valence Las Provincias, M. Ecclestone a menacé cette semaine de retirer à Valence l'organisation du GP d'Europe, en raison des impayés de Valmor, d'où la décision prise par la Generalitat.
Un accord de principe aurait par ailleurs été trouvé pour avancer à la fin juin ou au début juillet le prochain GP d'Europe, handicapé par de très fortes chaleurs fin août, selon les médias espagnols.
Ces derniers, comme le quotidien catalan La Vanguardia, soulignaient dimanche que l'épreuve connaissait de grosses difficultés financières et que seulement 50 000 spectateurs étaient attendus dimanche contre le double l'an passé.
Les organisateurs ont cependant annoncé dimanche que près de 80 000 personnes avaient finalement assisté au Grand Prix, contre 115 000 en 2008.
Une responsable de l'opposition locale de gauche EUPV, Marga Sanz, a qualifié dimanche "d'irresponsable" le soutien financier de la Generalitat, que gère le Parti Populaire de droite.
Elle a estimé qu'il s'agissait d'un "gaspillage d'argent public pour un circuit urbain très cher et qui gêne beaucoup" les habitants de Valence.
Le président de la Communauté de Valence, Francisco Camps, a pour sa part affirmé dimanche que le tourisme générait "15 %" de la richesse de la région et qu'il était indispensable de soutenir des événements comme le GP d'Europe, selon l'agence Europa Press.
