Vettel sacré champion à Singapour?
Course dimanche, 11 sept. 2011. 14:42 jeudi, 12 déc. 2024. 16:46
MONZA - Sebastian Vettel (Red Bull) en remportant le Grand Prix d'Italie de Formule 1 devant Jenson Button (McLaren) et Fernando Alonso (Ferrari), dimanche à Monza, a pris une option quasi définitive sur le Championnat.
L'Allemand, crédité de 284 points, compte désormais 112 longueurs d'avance au classement sur Alonso (172 points), son nouveau dauphin. Une avance exceptionnelle, qui pourrait lui permettre d'être sacré dès la prochaine course, le 25 septembre à Singapour, s'il gagne à nouveau et que ses adversaires trébuchent.
Pas de quoi toutefois démonter le champion en titre, qui tente de rester focalisé sur les six épreuves restantes.
"Je m'autorise à dire que nous sommes dans une super position pour le titre. Si vous demandez à Fernando (Alonso), Lewis (Hamilton), Jenson (Button) ou n'importe qui d'autre, ils aimeraient échanger leur place avec la mienne. Il n'y a aucun doute à ce sujet", a commenté Vettel.
"Mais ce sera terminé (quand le titre sera sien), pas avant. Ce qui s'est passé l'année dernière est la meilleure des preuves. On ne sait pas ce qu'il en est avant le dernier tour de la dernière course", a-t-il poursuivi, concédant malgré tout que "cette année serait peut-être un peu différente".
Outre la marge énorme dont il dispose sur la concurrence - plus de quatre victoires d'avance, chaque succès valant 25 points -, l'Allemand est adoubé par les statistiques. En 61 Championnats du monde, aucun pilote ayant remporté huit épreuves en une saison n'a laissé échapper le titre.
D'où la suggestion d'un journaliste britannique à l'intéressé de prendre quelques vacances, éventuellement jusqu'à l'avant-dernière course à Abou Dhabi, pour redonner de l'intérêt à la compétition.
Championnat "impossible"
"Je suis tenu par contrat de courir toutes les courses. Peut-être devriez-vous parler à Christian (Horner, le directeur de l'écurie Red Bull)?", lui a répondu Vettel, hilare.
Et l'Allemand, vif comme à son habitude, de lancer : "Il est faux de planifier les choses avant qu'elles ne se produisent. Il serait faux pour vous de penser à ce que vous feriez si vous gagniez un million de dollars au loto. D'abord, il faut gagner, et ensuite réfléchir."
Une maxime que Vettel a su appliquer à merveille sur le circuit italien, où il a réalisé un sans-faute, à l'exception d'un mauvais départ. Une mise en action moyenne a en effet permis à Alonso de le dépasser, pour prendre brièvement la tête. Jusqu'à ce que l'Allemand prenne le meilleur sur lui, plein d'autorité.
"Nous étions moins forts ici que Red Bull et McLaren. Même si j'ai pris un très bon départ et que j'ai un temps été premier, cela ne correspondait pas à notre valeur. Ils allaient nous doubler à un moment ou à un autre, au 15e tour ou au 45e. C'est la réalité", a observé le pilote Ferrari, plus tard doublé par Button.
Quand à ses espoirs de titre... "Gagner le championnat est impossible, même si ce n'est pas mathématique. Nous ne sommes plus dans la lutte", a admis Fernando Alonso, troisième sur les terres de la Scuderia mais résigné à "se battre pour la deuxième place au Championnat", "comme l'an passé".
Jenson Button, deuxième à Monza, a à nouveau supplanté en piste son coéquipier et compatriote, Lewis Hamilton, encore une fois grand animateur de la course après un lutte initiale avec l'Allemand Michael Schumacher (Mercedes), beau cinquième, et un assaut final - infructueux - sur Alonso.
L'Australien Mark Webber (Red Bull) réalise la mauvaise opération du jour (abandon au cinquième tour), coupable d'avoir heurté le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) qui a terminé au sixième rang.
L'Allemand, crédité de 284 points, compte désormais 112 longueurs d'avance au classement sur Alonso (172 points), son nouveau dauphin. Une avance exceptionnelle, qui pourrait lui permettre d'être sacré dès la prochaine course, le 25 septembre à Singapour, s'il gagne à nouveau et que ses adversaires trébuchent.
Pas de quoi toutefois démonter le champion en titre, qui tente de rester focalisé sur les six épreuves restantes.
"Je m'autorise à dire que nous sommes dans une super position pour le titre. Si vous demandez à Fernando (Alonso), Lewis (Hamilton), Jenson (Button) ou n'importe qui d'autre, ils aimeraient échanger leur place avec la mienne. Il n'y a aucun doute à ce sujet", a commenté Vettel.
"Mais ce sera terminé (quand le titre sera sien), pas avant. Ce qui s'est passé l'année dernière est la meilleure des preuves. On ne sait pas ce qu'il en est avant le dernier tour de la dernière course", a-t-il poursuivi, concédant malgré tout que "cette année serait peut-être un peu différente".
Outre la marge énorme dont il dispose sur la concurrence - plus de quatre victoires d'avance, chaque succès valant 25 points -, l'Allemand est adoubé par les statistiques. En 61 Championnats du monde, aucun pilote ayant remporté huit épreuves en une saison n'a laissé échapper le titre.
D'où la suggestion d'un journaliste britannique à l'intéressé de prendre quelques vacances, éventuellement jusqu'à l'avant-dernière course à Abou Dhabi, pour redonner de l'intérêt à la compétition.
Championnat "impossible"
"Je suis tenu par contrat de courir toutes les courses. Peut-être devriez-vous parler à Christian (Horner, le directeur de l'écurie Red Bull)?", lui a répondu Vettel, hilare.
Et l'Allemand, vif comme à son habitude, de lancer : "Il est faux de planifier les choses avant qu'elles ne se produisent. Il serait faux pour vous de penser à ce que vous feriez si vous gagniez un million de dollars au loto. D'abord, il faut gagner, et ensuite réfléchir."
Une maxime que Vettel a su appliquer à merveille sur le circuit italien, où il a réalisé un sans-faute, à l'exception d'un mauvais départ. Une mise en action moyenne a en effet permis à Alonso de le dépasser, pour prendre brièvement la tête. Jusqu'à ce que l'Allemand prenne le meilleur sur lui, plein d'autorité.
"Nous étions moins forts ici que Red Bull et McLaren. Même si j'ai pris un très bon départ et que j'ai un temps été premier, cela ne correspondait pas à notre valeur. Ils allaient nous doubler à un moment ou à un autre, au 15e tour ou au 45e. C'est la réalité", a observé le pilote Ferrari, plus tard doublé par Button.
Quand à ses espoirs de titre... "Gagner le championnat est impossible, même si ce n'est pas mathématique. Nous ne sommes plus dans la lutte", a admis Fernando Alonso, troisième sur les terres de la Scuderia mais résigné à "se battre pour la deuxième place au Championnat", "comme l'an passé".
Jenson Button, deuxième à Monza, a à nouveau supplanté en piste son coéquipier et compatriote, Lewis Hamilton, encore une fois grand animateur de la course après un lutte initiale avec l'Allemand Michael Schumacher (Mercedes), beau cinquième, et un assaut final - infructueux - sur Alonso.
L'Australien Mark Webber (Red Bull) réalise la mauvaise opération du jour (abandon au cinquième tour), coupable d'avoir heurté le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) qui a terminé au sixième rang.