Villeneuve se contente de terminer la course
Course dimanche, 17 mars 2002. 13:26 dimanche, 15 déc. 2024. 14:49
SEPANG, Malaisie (PC) - Jacques Villeneuve est parvenu à rallier l'arrivée du Grand Prix de Malaisie au 8e rang mais il était frustré car sa voiture l'a de nouveau obligé à se contenter d'un rôle de figuration. "C'est une consolation d'avoir terminé la course. C'est tout, a déclaré Villeneuve (BAR-Honda), dimanche.
"Je n'avais pas d'adhérence. La voiture ne collait pas à la piste. J'ai été simplement obligé de suivre les autres car je ne pouvais doubler personne. Je devais me contenter de cette place. La voiture glissait partout. Mais tout cela, malheureusement, nous le savions dès le départ. C'est très frustrant", a-t-il ajouté.
Dans les circonstances, c'est donc un exploit en soit qu'il ait terminé la course.
"Jacques a connu un problème de direction mais il a conduit comme un héros pour maintenir la voiture en piste. C'est le mieux qu'il ait pu faire", a précisé le directeur technique Malcom Oastler.
Le nouveau patron David Richards a lui aussi tenu à soutenir les efforts fournis par chaque membre de l'équipe.
"Les deux pilotes ainsi que tous les hommes ont travaillé tout le week-end mais le problème était visible de tous. Même si Jacques a terminé huitième, il est clair qu'il reste une montagne à gravir si l'on veut se rapprocher de l'avant poste. Sans changement, nous n'atteindrons pas nos objectifs."
Et l'avenir immédiat ne semble pas plus rose pour le Québécois.
"Pour le prochain Grand Prix, disputé au Brésil, nous n'aurons pas grand chose de nouveau sur la voiture. Il faudra malheureusement patienter jusqu'à Imola pour bénéficier des nouvelles modifications."
Villeneuve, qui avait pris le départ de la 13e place sur la grille, a pu éviter les accrochages en début de course. Son coéquipier Olivier Panis a pour sa part été contraint à l'abandon dès le 10e tour en raison d'un problème mécanique.
À l'issue de cette deuxième course de la saison, Jacques a préféré parler de sa rencontre avec le président de BAT, qu'il a rencontré en privé. Ce qu'il fait rarement.
"Ce fut une rencontre sympathique, a confié le Québécois. Nous n'avons pas parlé de l'équipe mais plutôt de la manière dont ils ont congédié Craig Pollock. Rien d'important n'a été dit. Ce fut simplement une discussion amicale."
De grands changements sont à prévoir à la tête des ingénieurs de l'équipe BAR.
"David Richards entend protéger ses pilotes. C'est un homme d'expérience, il sait que ceux-ci ne sont pas responsables de la situation présente. Il se donne au maximum. Je m'entends bien avec lui. Il veut rapidement redresser la situation et imposer sa manière de travailler. C'est tant mieux", a ajouté Villeneuve rassuré, au sujet de son nouveau patron.
A la suite de la pénalité imposée par les commissaires de course à Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), Villeneuve a qualifié cette sanction d'injuste.
"C'est honteux", a-t-il dit.
En conférence de presse, après la course, même Michael Schumacher (Ferrari), impliqué dans cet incident a trouvé que la pénalité infligée au Colombien était un peu trop forte. Il y a eu par le passé des situations bien pire. Cette fois, il ne s'agissait que d'un simple accrochage de course.
"Je n'avais pas d'adhérence. La voiture ne collait pas à la piste. J'ai été simplement obligé de suivre les autres car je ne pouvais doubler personne. Je devais me contenter de cette place. La voiture glissait partout. Mais tout cela, malheureusement, nous le savions dès le départ. C'est très frustrant", a-t-il ajouté.
Dans les circonstances, c'est donc un exploit en soit qu'il ait terminé la course.
"Jacques a connu un problème de direction mais il a conduit comme un héros pour maintenir la voiture en piste. C'est le mieux qu'il ait pu faire", a précisé le directeur technique Malcom Oastler.
Le nouveau patron David Richards a lui aussi tenu à soutenir les efforts fournis par chaque membre de l'équipe.
"Les deux pilotes ainsi que tous les hommes ont travaillé tout le week-end mais le problème était visible de tous. Même si Jacques a terminé huitième, il est clair qu'il reste une montagne à gravir si l'on veut se rapprocher de l'avant poste. Sans changement, nous n'atteindrons pas nos objectifs."
Et l'avenir immédiat ne semble pas plus rose pour le Québécois.
"Pour le prochain Grand Prix, disputé au Brésil, nous n'aurons pas grand chose de nouveau sur la voiture. Il faudra malheureusement patienter jusqu'à Imola pour bénéficier des nouvelles modifications."
Villeneuve, qui avait pris le départ de la 13e place sur la grille, a pu éviter les accrochages en début de course. Son coéquipier Olivier Panis a pour sa part été contraint à l'abandon dès le 10e tour en raison d'un problème mécanique.
À l'issue de cette deuxième course de la saison, Jacques a préféré parler de sa rencontre avec le président de BAT, qu'il a rencontré en privé. Ce qu'il fait rarement.
"Ce fut une rencontre sympathique, a confié le Québécois. Nous n'avons pas parlé de l'équipe mais plutôt de la manière dont ils ont congédié Craig Pollock. Rien d'important n'a été dit. Ce fut simplement une discussion amicale."
De grands changements sont à prévoir à la tête des ingénieurs de l'équipe BAR.
"David Richards entend protéger ses pilotes. C'est un homme d'expérience, il sait que ceux-ci ne sont pas responsables de la situation présente. Il se donne au maximum. Je m'entends bien avec lui. Il veut rapidement redresser la situation et imposer sa manière de travailler. C'est tant mieux", a ajouté Villeneuve rassuré, au sujet de son nouveau patron.
A la suite de la pénalité imposée par les commissaires de course à Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), Villeneuve a qualifié cette sanction d'injuste.
"C'est honteux", a-t-il dit.
En conférence de presse, après la course, même Michael Schumacher (Ferrari), impliqué dans cet incident a trouvé que la pénalité infligée au Colombien était un peu trop forte. Il y a eu par le passé des situations bien pire. Cette fois, il ne s'agissait que d'un simple accrochage de course.