(RDS) - Même si sa participation au Brier est toujours incertaine, Guy Hemmings, qui est toujours retenu en France pour des raisons professionnelles, demeure confiant d'être présent à Ottawa dans quelques jours, alors que commencera le Championnat canadien.

Dans une entrevue téléphonique accordée au Réseau des Sports, Hemmings a mentionné qu'il multipliait les efforts pour être en mesure de participer au Brier du 3 au 11 mars prochain. "La situation n'est présentement pas facile, c'est vrai, mais je cherche présentement un moyen de revenir au Canada pour la semaine, question de disputer le Brier", a indiqué Hemmings, qui s'est qualifié en battant François Roberge en finale du Championnat provincial le 10 février dernier, alors qu'il demeurait encore au pays.

Dans le but de développer un projet informatique pour la compagnie Canam Manac, Hemmings a élu domicile à Niort, une ville située à près de 70 kilomètres de La Rochelle, à quelque trois heures de Paris. Il devrait y rester pour une période deux ou trois ans.

Hemmings n'a pas encore annoncé la nouvelle à ses coéquipiers, qui disputent présentement un Skins Game à Winnipeg. Il demeure toutefois très positif quant à sa participation. "J'ai eu la chance d'avoir beaucoup de cadeaux dans la vie et je demeure très positif, a indiqué le joueur de 38 ans. Je n'ai pas encore parlé à mes coéquipiers et aucune alternative n'a été envisagée jusqu'ici pour mon remplacement. Si la situation n'a pas évolué lundi soir, il faudra peut-être songer à apporter un changement."

Ironie du sort, le Championnat mondial, qui se déroulera cette année du 31 mars au 8 avril, aura lieu à Lausanne, en Suisse, soit à quelques heures du domicile de Hemmings. "C'est effectivement tout un hasard, mais je ne dois pas y penser!", a affirmé Hemmings, finaliste du Brier en 1998 après avoir compilé une fiche de 7-5 et en 1999 avec un dossier de 8-3.

La vie en France

Par ailleurs, Hemmings dit se plaire en France depuis son arrivée. "Disons que je n'ai pas commencé à porter le béret, mais je découvre tranquillement la place, a mentionné Hemmings. C'est culturellement très différent, mais c'est aussi très intéressant.

"Je m'ennuie du Québec, mais le fait que ma femme, qui travaille aussi pour Canam Manac, soit avec moi de l'autre côté de l'océan aide à oublier l'éloignement."

Le circuit mondial

Avant de quitter pour la France, Hemmings participait au circuit mondial de curling. Il détenait le troisième rang avec 40.000 dollars en gains, derrière Wayne Middaugh et Russ Howard.

Son nouvel emploi le contraindra-t-il à mettre un terme à sa saison? "Il est encore trop tôt pour répondre à cette question, a précisé Hemmings. Je vais prendre les choses une à la fois, et on verra bien ce qui arrivera."