(RDS.ca) - Comme lors des championnats canadiens, l'équipe de Jean-Michel Ménard est négligée à l'approche du championnat du monde de curling, qui s'amorce samedi à Lowell, au Massachusets.

Ménard et ses coéquipiers François Roberge, Éric Sylvain et Maxime Elmaleh n'étaient pas les favoris au Brier, mais ils l'ont gagné. Ils espèrent que le scénario se répétera à partir de cette fin de semaine.

"Si nous somme capables de jouer à notre mieux, j'aime nos chances de revenir à la maison avec une médaille, peut-être même l'or", croit le skip, qui débutera la compétition contre la Suède de Nils Carlsen, ancien champion du monde junior.

La compétition sera forte : les Finlandais de Markku Uuspaavalniemi ont remporté l'argent olympique, les Américains de Pete Fenson le bronze et l'Allemand Sebastien Stock et le Suisse Ralph Stockli sont d'anciens médaillés d'argent sur la scène mondiale.

L'équipe canadienne, elle, n'a rien de ce genre de décoration.

"Je m'en fous, assure Ménard. Nous avons moins joué à l'extérieur du pays, c'est donc normal que les gens nous connaissent moins. Mais ça peut être bon pour nous. Nos adversaires ne connaissent rien de notre style, de nos forces."

Les quatre équipes avec la meilleure fiche après le tournoi à la ronde avancent à la ronde éliminatoire, qui fonctionne selon le même principe qu'au championnat canadien.

Les Canadiens ont remporté le titre mondial à 29 reprises en 46 ans d'existence de la compétition et ont été écartés du top 3 seulement six fois.