13 cas positifs, 12 avec des certificats médicaux
Cyclisme vendredi, 8 sept. 2006. 10:12 jeudi, 12 déc. 2024. 10:57
PARIS (AFP) - Pierre Bordry, président du Conseil français de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), révèle dans le quotidien le Monde, vendredi, que 12 des 13 cyclistes contrôlés positifs sur le Tour de France avaient des autorisations à usage thérapeutique, et s'inquiète du nombre élevé de ces AUT.
Selon Pierre Bordry, 105 coureurs sur les 199 partants du Tour ont été contrôlés lors des 180 prélèvements effectués (149 urinaires et 31 sanguins). "Seize prélèvements (9%) correspondant à 13 coureurs (...) se sont révélés positifs", explique-t-il. Ces seize cas concernent des prélèvements urinaires.
"Hormis le cas de Floyd Landis (déclaré positif à la testostérone, ndlr), l'Union cycliste internationale (UCI) a classé tous les dossiers car elle a estimé que tous ces coureurs disposaient d'autorisations à usage thérapeutique (AUT) leur permettant l'utilisation, en compétition, des produits interdits retrouvés dans leurs urines", poursuit M. Bordry.
Le président du CPLD s'inquiète du "nombre élevé d'AUT délivrées" par l'UCI: "60% des 105 coureurs contrôlés ont déclaré une AUT, assure-t-il. Il est tout à fait justifié que des AUT soient délivrées dans des sports où, par exemple, les pratiquants sont plus âgés comme le golf ou le tir à l'arc, ou quand elles sont destinées à des personnes qui ont des problèmes cardiaques. En revanche, 60% de justifications thérapeutiques sur le Tour suscite des doutes sérieux et laisse à penser qu'elles peuvent cacher des pratiques dopantes."
M. Bordry explique toutefois qu'il y a eu moins de contrôles positifs sur le Tour de France en 2006 qu'en 2005. Mais il se demande "si les contrôles sont bien adaptés aux pratiques dopantes".
"Il y a de plus en plus d'affaires et, paradoxalement, les contrôles positifs sont en régression constante (27 % en 2003, 25 % en 2004, 15 % en 2005 et 9 % en 2006) alors même que le nombre de contrôles pratiqués n'a jamais cessé d'augmenter. Aujourd'hui, il y a encore un trop grand décalage entre le système de contrôle et d'analyse et la réalité du dopage", déplore-t-il.
Selon Pierre Bordry, 105 coureurs sur les 199 partants du Tour ont été contrôlés lors des 180 prélèvements effectués (149 urinaires et 31 sanguins). "Seize prélèvements (9%) correspondant à 13 coureurs (...) se sont révélés positifs", explique-t-il. Ces seize cas concernent des prélèvements urinaires.
"Hormis le cas de Floyd Landis (déclaré positif à la testostérone, ndlr), l'Union cycliste internationale (UCI) a classé tous les dossiers car elle a estimé que tous ces coureurs disposaient d'autorisations à usage thérapeutique (AUT) leur permettant l'utilisation, en compétition, des produits interdits retrouvés dans leurs urines", poursuit M. Bordry.
Le président du CPLD s'inquiète du "nombre élevé d'AUT délivrées" par l'UCI: "60% des 105 coureurs contrôlés ont déclaré une AUT, assure-t-il. Il est tout à fait justifié que des AUT soient délivrées dans des sports où, par exemple, les pratiquants sont plus âgés comme le golf ou le tir à l'arc, ou quand elles sont destinées à des personnes qui ont des problèmes cardiaques. En revanche, 60% de justifications thérapeutiques sur le Tour suscite des doutes sérieux et laisse à penser qu'elles peuvent cacher des pratiques dopantes."
M. Bordry explique toutefois qu'il y a eu moins de contrôles positifs sur le Tour de France en 2006 qu'en 2005. Mais il se demande "si les contrôles sont bien adaptés aux pratiques dopantes".
"Il y a de plus en plus d'affaires et, paradoxalement, les contrôles positifs sont en régression constante (27 % en 2003, 25 % en 2004, 15 % en 2005 et 9 % en 2006) alors même que le nombre de contrôles pratiqués n'a jamais cessé d'augmenter. Aujourd'hui, il y a encore un trop grand décalage entre le système de contrôle et d'analyse et la réalité du dopage", déplore-t-il.