Affaire Basso : Simoni se rétracte
Cyclisme lundi, 5 juin 2006. 13:13 dimanche, 15 déc. 2024. 01:01
ROME (AFP) - L'Italien Gilberto Simoni, qui avait accusé son compatriote Ivan Basso d'avoir tenté de l'acheter pour lui laisser la victoire dans la 20e étape du Tour d'Italie cycliste le 27 mai, s'est rétracté lundi devant la commission de discipline de la Fédération italienne.
"J'ai fait des déclarations erronées, mais je ne voulais pas porter atteinte à Basso, certaines choses font partie de la course", a expliqué Simoni au juge sportif Armando Forgione qui l'a entendu durant 1 heure et 20 minutes.
"Simoni a démenti, il n'a jamais été question d'une entente, ni encore moins d'une somme d'argent. D'un autre côté, il avait été interrogé à chaud juste après l'arrivée, mais il n'a jamais évoqué de chiffres, nous souhaitons que l'affaire soit classée, au nom aussi de l'équipe Saulnier-Duval", a confirmé l'avocat du coureur trentin, Giuseppe Napoleone.
Simoni risque, malgré tout, une amende ou même une suspension.
"A 5 km de l'arrivée, il (Basso) m'a demandé de l'argent pour me laisser gagner. Mais moi, je n'ai jamais demandé de faveur, ce n'est pas mon genre", avait affirmé alors Simoni.
Basso, vainqueur du Giro après avoir remporté trois étapes, avait formellement démenti, répliquant: "La seule chose vraie, c'est que je lui ai demandé qu'on fasse la descente (du Mortirolo) ensemble. Tout le reste, ce n'est pas vrai."
"J'ai fait des déclarations erronées, mais je ne voulais pas porter atteinte à Basso, certaines choses font partie de la course", a expliqué Simoni au juge sportif Armando Forgione qui l'a entendu durant 1 heure et 20 minutes.
"Simoni a démenti, il n'a jamais été question d'une entente, ni encore moins d'une somme d'argent. D'un autre côté, il avait été interrogé à chaud juste après l'arrivée, mais il n'a jamais évoqué de chiffres, nous souhaitons que l'affaire soit classée, au nom aussi de l'équipe Saulnier-Duval", a confirmé l'avocat du coureur trentin, Giuseppe Napoleone.
Simoni risque, malgré tout, une amende ou même une suspension.
"A 5 km de l'arrivée, il (Basso) m'a demandé de l'argent pour me laisser gagner. Mais moi, je n'ai jamais demandé de faveur, ce n'est pas mon genre", avait affirmé alors Simoni.
Basso, vainqueur du Giro après avoir remporté trois étapes, avait formellement démenti, répliquant: "La seule chose vraie, c'est que je lui ai demandé qu'on fasse la descente (du Mortirolo) ensemble. Tout le reste, ce n'est pas vrai."