Affaire du pot belge: Laurent Biondi en examen
Cyclisme lundi, 7 mars 2005. 16:35 jeudi, 12 déc. 2024. 10:40
BORDEAUX (AFP) - Laurent Biondi, directeur sportif adjoint de l'équipe professionnelle française de cyclisme AG2R, a été mis en examen lundi à Bordeaux (sud-ouest) dans le cadre de "l'affaire du pot belge", un trafic de produits dopants dans le milieu cycliste, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon le parquet de Bordeaux, Laurent Biondi, 45 ans, a été mis en examen pour "détention, transport, acquisition, offre et cession de produits stupéfiants".
Il est sorti libre du tribunal de Bordeaux après avoir payé une caution et avoir été placé sous contrôle judiciaire. Il devait rejoindre son domicile isérois dans la soirée.
Selon son avocat, Me Michel Gonelle, Biondi n'est poursuivi que pour "un usage personnel, qu'il conteste", et non une quelconque participation au trafic de "pot belge" -cocktail d'héroïne, d'amphétamines, de cocaïne et de produits antalgiques- récemment mis au jour par les polices française et belge dans le milieu cycliste.
"Je nie formellement ce qu'on me reproche, ceux qui me mettent en cause sont des menteurs", a déclaré l'ancien coureur professionnel à la sortie du Palais de justice.
Dans les prochaines semaines, Biondi devrait être confronté "aux deux personnes qui le mettent en cause" dans ce dossier, a indiqué son avocat, précisant qu'il s'était également prêté "à ce que l'on fasse sur lui des prélèvements qui permettront de démontrer qu'il n'a jammais fait usage de produits dopants".
Lundi soir, un deuxième individu était également auditionné par l'un des deux juges de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, en charge de l'affaire: Jean-Guy Jordie, commercial d'une marque italienne de vélo et ancien coureur cycliste de niveau régional.
Des requisitions de mandat de dépôt ont été prises à son encontre, a-t-on appris auprès du parquet.
Selon le parquet de Bordeaux, Laurent Biondi, 45 ans, a été mis en examen pour "détention, transport, acquisition, offre et cession de produits stupéfiants".
Il est sorti libre du tribunal de Bordeaux après avoir payé une caution et avoir été placé sous contrôle judiciaire. Il devait rejoindre son domicile isérois dans la soirée.
Selon son avocat, Me Michel Gonelle, Biondi n'est poursuivi que pour "un usage personnel, qu'il conteste", et non une quelconque participation au trafic de "pot belge" -cocktail d'héroïne, d'amphétamines, de cocaïne et de produits antalgiques- récemment mis au jour par les polices française et belge dans le milieu cycliste.
"Je nie formellement ce qu'on me reproche, ceux qui me mettent en cause sont des menteurs", a déclaré l'ancien coureur professionnel à la sortie du Palais de justice.
Dans les prochaines semaines, Biondi devrait être confronté "aux deux personnes qui le mettent en cause" dans ce dossier, a indiqué son avocat, précisant qu'il s'était également prêté "à ce que l'on fasse sur lui des prélèvements qui permettront de démontrer qu'il n'a jammais fait usage de produits dopants".
Lundi soir, un deuxième individu était également auditionné par l'un des deux juges de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux, en charge de l'affaire: Jean-Guy Jordie, commercial d'une marque italienne de vélo et ancien coureur cycliste de niveau régional.
Des requisitions de mandat de dépôt ont été prises à son encontre, a-t-on appris auprès du parquet.