Affaire Rumsas: rejet d'une requête de la défense
Cyclisme mercredi, 6 oct. 2004. 12:08 dimanche, 15 déc. 2024. 14:08
CHAMBERY (AFP) - La requête en nullité déposée par Raimondas Rumsas, le coureur cycliste lituanien suspecté de dopage, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Chambéry (centre-est), a été rejetée le 17 septembre, a-t-on appris mercredi auprès de son avocat Me Alexandre Varaut.
Cette requête demandait l'annulation de pièces versées au dossier depuis novembre 2002, suite à une interview du juge d'instruction Franck Guesdon, du parquet de Bonneville (centre-est), publiée dans un journal suisse et jugée diffamatoire par le coureur.
D'autre part, une autre procédure pour suspicion légitime dirigée contre le juge a tourné court mais le parquet et la défense donnent deux explications différentes.
"Nous avons abandonné la procédure car le juge Guesdon était parti", a affirmé Me Varaut. "Pas du tout, le président de la cour d'appel a reçu la requête et l'a déboutée au fond le 22 juillet", indique pour sa part le parquet de Bonneville.
Le même parquet a pris son réquisitoire définitif dans cette affaire et il ne reste plus au juge qu'à rendre son ordonnance pour que le procès des époux Rumsas soit programmé.
"Pas avant l'automne 2005"
"Compte tenu du procès des responsables de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, qui commence le 31 janvier pour une durée de 3 mois, l'affaire Rumsas ne passera pas devant le tribunal avant l'automne 2005", a indiqué Me Varaut.
L'affaire Rumsas avait démarré en juillet 2002, au dernier jour du Tour de France, avec l'arrestation à la frontière franco-italienne de l'épouse du coureur lituanien, Edita Rumsas, en possession d'une importante quantité de produits pharmaceutiques. Son mari, membre de l'équipe italienne Lampre, venait de terminer troisième de la Grande Boucle.
La jeune femme avait été placée en détention préventive pendant 73 jours et mise en examen pour "prescription, cession, offre, administration, facilitation et incitation à l'usage de substances dopantes à un sportif". Elle avait été remise en liberté sous caution le 11 octobre 2002.
A la fin de l'instruction du dossier, le juge a émis, en mai dernier, un mandat d'arrêt international à l'encontre du coureur, pour lui signifier les charges pesant contre lui, car Raimondas Rumsas n'a jamais répondu aux convocations du juge.
Le coureur est mis en cause pour importation en contrebande de marchandises prohibées (médicament à usage humain ou vétérinaire) en qualité d'auteur principal, de complice ou de personne intéressée à la fraude.
Cette requête demandait l'annulation de pièces versées au dossier depuis novembre 2002, suite à une interview du juge d'instruction Franck Guesdon, du parquet de Bonneville (centre-est), publiée dans un journal suisse et jugée diffamatoire par le coureur.
D'autre part, une autre procédure pour suspicion légitime dirigée contre le juge a tourné court mais le parquet et la défense donnent deux explications différentes.
"Nous avons abandonné la procédure car le juge Guesdon était parti", a affirmé Me Varaut. "Pas du tout, le président de la cour d'appel a reçu la requête et l'a déboutée au fond le 22 juillet", indique pour sa part le parquet de Bonneville.
Le même parquet a pris son réquisitoire définitif dans cette affaire et il ne reste plus au juge qu'à rendre son ordonnance pour que le procès des époux Rumsas soit programmé.
"Pas avant l'automne 2005"
"Compte tenu du procès des responsables de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, qui commence le 31 janvier pour une durée de 3 mois, l'affaire Rumsas ne passera pas devant le tribunal avant l'automne 2005", a indiqué Me Varaut.
L'affaire Rumsas avait démarré en juillet 2002, au dernier jour du Tour de France, avec l'arrestation à la frontière franco-italienne de l'épouse du coureur lituanien, Edita Rumsas, en possession d'une importante quantité de produits pharmaceutiques. Son mari, membre de l'équipe italienne Lampre, venait de terminer troisième de la Grande Boucle.
La jeune femme avait été placée en détention préventive pendant 73 jours et mise en examen pour "prescription, cession, offre, administration, facilitation et incitation à l'usage de substances dopantes à un sportif". Elle avait été remise en liberté sous caution le 11 octobre 2002.
A la fin de l'instruction du dossier, le juge a émis, en mai dernier, un mandat d'arrêt international à l'encontre du coureur, pour lui signifier les charges pesant contre lui, car Raimondas Rumsas n'a jamais répondu aux convocations du juge.
Le coureur est mis en cause pour importation en contrebande de marchandises prohibées (médicament à usage humain ou vétérinaire) en qualité d'auteur principal, de complice ou de personne intéressée à la fraude.