Alessandro Petacchi acquitté
Cyclisme mardi, 24 juil. 2007. 10:39 samedi, 14 déc. 2024. 00:02
ROME - Le coureur italien Alessandro Petacchi (Milram), 33 ans, a été acquitté mardi par la Fédération italienne de cyclisme (FCI) des accusations de dopage au salbutamol, un médicament qu'il utilisait pour soigner son asthme.
"La commission (de discipline) a jugé que les traces de salbutamol décelées dans les urines de Petacchi étaient la conséquence de l'inhalation d'un produit thérapeutique, des faits qui ne constituent pas une violation des règlements antidopage", a affirmé la FCI dans un communiqué.
"C'est l'une des plus belles victoires de ma vie", s'est exclamé le sprinteur en pleurs à la lecture du verdict."Je n'avais rien fait de mal et j'en sors la tête haute", a-t-il commenté devant les caméras de télévision.
"Je ne souhaite à personne de souffrir comme je viens de le faire car cela a été la plus mauvaise expérience de ma vie", a-t-il ajouté en estimant que "cette décision prouve que d'un côté la lutte contre le dopage est juste et de l'autre que la situation s'est grandement améliorée. J'ai trouvé une justice à la hauteur".
L'Union cycliste internationale (UCI) se réserve toutefois le droit de faire appel de la décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). "L'UCI va demander l'accès au dossier et l'étudier dès sa réception, a déclaré mardi à l'AFP Pat McQuaid, le patron de l'UCI.
"Nous n'avons pas connaissance de tous les détails de la décision de la Fédération italienne, mais nous allons faire une demande pour le dossier dans les 24 heures qui viennent", a-t-il précisé.
"Il est possible que nous fassions appel", a également assuré Pat McQuaid.
Privé de Tour de France
Le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) avait requis le 4 juillet un an de suspension contre Petacchi auquel il reprochait d'avoir violé l'article 2.1 du code mondial antidopage (présence d'une substance interdite ou de ses métabolites).
L'Italien avait subi un contrôle positif au salbutamol après la 11e étape du dernier Tour d'Italie, l'une des cinq qu'il a remportées cette année sur l'épreuve.
Pour sa défense, Petacchi avait argué que son contrôle positif n'était pas le fait du dopage mais résultait de l'utilisation d'un traitement, autorisé, contre l'asthme.
Le salbutamol est un médicament autorisé sur prescription thérapeutique afin de soigner notamment l'asthme, sous réserve de respecter le mode d'utilisation réglementaire (inhalation) et le plafond autorisé. Au-delà d'un certain seuil, il est considéré comme ayant des effets anabolisants.
Selon la presse italienne, les urines de Petacchi avaient révélé un taux de salbutamol de 1320 nanogrammes par millilitre, le maximum autorisé par le code mondial antidopage étant de 1000 ng/ml.
Le récent vainqueur du tour de Basse-Saxe avait été alors suspendu par son équipe ce qui lui a interdit de prendre le départ du Tour de France.
"La commission (de discipline) a jugé que les traces de salbutamol décelées dans les urines de Petacchi étaient la conséquence de l'inhalation d'un produit thérapeutique, des faits qui ne constituent pas une violation des règlements antidopage", a affirmé la FCI dans un communiqué.
"C'est l'une des plus belles victoires de ma vie", s'est exclamé le sprinteur en pleurs à la lecture du verdict."Je n'avais rien fait de mal et j'en sors la tête haute", a-t-il commenté devant les caméras de télévision.
"Je ne souhaite à personne de souffrir comme je viens de le faire car cela a été la plus mauvaise expérience de ma vie", a-t-il ajouté en estimant que "cette décision prouve que d'un côté la lutte contre le dopage est juste et de l'autre que la situation s'est grandement améliorée. J'ai trouvé une justice à la hauteur".
L'Union cycliste internationale (UCI) se réserve toutefois le droit de faire appel de la décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). "L'UCI va demander l'accès au dossier et l'étudier dès sa réception, a déclaré mardi à l'AFP Pat McQuaid, le patron de l'UCI.
"Nous n'avons pas connaissance de tous les détails de la décision de la Fédération italienne, mais nous allons faire une demande pour le dossier dans les 24 heures qui viennent", a-t-il précisé.
"Il est possible que nous fassions appel", a également assuré Pat McQuaid.
Privé de Tour de France
Le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) avait requis le 4 juillet un an de suspension contre Petacchi auquel il reprochait d'avoir violé l'article 2.1 du code mondial antidopage (présence d'une substance interdite ou de ses métabolites).
L'Italien avait subi un contrôle positif au salbutamol après la 11e étape du dernier Tour d'Italie, l'une des cinq qu'il a remportées cette année sur l'épreuve.
Pour sa défense, Petacchi avait argué que son contrôle positif n'était pas le fait du dopage mais résultait de l'utilisation d'un traitement, autorisé, contre l'asthme.
Le salbutamol est un médicament autorisé sur prescription thérapeutique afin de soigner notamment l'asthme, sous réserve de respecter le mode d'utilisation réglementaire (inhalation) et le plafond autorisé. Au-delà d'un certain seuil, il est considéré comme ayant des effets anabolisants.
Selon la presse italienne, les urines de Petacchi avaient révélé un taux de salbutamol de 1320 nanogrammes par millilitre, le maximum autorisé par le code mondial antidopage étant de 1000 ng/ml.
Le récent vainqueur du tour de Basse-Saxe avait été alors suspendu par son équipe ce qui lui a interdit de prendre le départ du Tour de France.