Après LeMond et Armstrong... il y a peut-être Hincapie
Cyclisme samedi, 11 oct. 2003. 12:25 samedi, 14 déc. 2024. 22:09
(Source d'image:RDS)
HAMILTON (AFP) - Après Greg LeMond en 1983 et Lance Armstrong en 1993, le cyclisme américain rêve d'un troisième maillot arc-en-ciel dix ans plus tard à Hamilton (Ontario), qui plus est pour la troisième visite des Championnats du monde de cyclisme sur route en Amérique du Nord.
Depuis leur création en 1927, les Mondiaux ont fait leur première sortie nord-américaine en 1974 à Montréal, et la seconde douze ans plus tard à Colorado Springs (Colorado, Etats-Unis). Mais c'est en Europe que LeMond et Armstrong se sont illustrés, le premier à Altenrhein (Suisse) et le second à Oslo.
A 22 ans, LeMond n'avait pas encore disputé son premier Tour de France mais se présentait tout de même avec un statut de prétendant, vice-champion du monde un an plus tôt.
Face à l'armada italienne, LeMond ne pouvait pas compter sur une équipe solide. Mais il sut faire preuve de patience pour attaquer dans le dernier tour et s'imposer en solitaire avec plus d'une minute d'avance sur le Néerlandais Adri Van der Poel.
Comme LeMond, Armstrong était une étoile montante en abordant peu avant son 22e anniversaire ses premiers Mondiaux. Certes, il n'avait pas fini son premier Tour de France durant l'été, mais il en avait tout de même gagné une étape. Et, surtout, il allait à Oslo avec une victoire convaincante à Philadelphie (Pennsylvanie).
Contrairement à LeMond, le Texan pouvait s'appuyer sur une équipe forte. Réputé fougueux, il faisait preuve de patience ce jour-là, surmontant une chute à mi-course sur un parcours rendu glissant par la pluie, pour frapper au dernier tour et s'imposer avec 19 secondes d'avance sur l'illustre espagnol Miguel Indurain, déjà triple vainqueur du Tour de France.
LeMond retraité, Armstrong et Tyler Hamilton absents, les espoirs américains reposent dimanche sur George Hincapie. Fidèle serviteur à l'US Postal, il n'a pas la carrure de ses prédécesseurs. Mais en bon coureur de classiques (vainqueur de Gand-Wevelgem en 2002), le New-yorkais peut surprendre...
Depuis leur création en 1927, les Mondiaux ont fait leur première sortie nord-américaine en 1974 à Montréal, et la seconde douze ans plus tard à Colorado Springs (Colorado, Etats-Unis). Mais c'est en Europe que LeMond et Armstrong se sont illustrés, le premier à Altenrhein (Suisse) et le second à Oslo.
A 22 ans, LeMond n'avait pas encore disputé son premier Tour de France mais se présentait tout de même avec un statut de prétendant, vice-champion du monde un an plus tôt.
Face à l'armada italienne, LeMond ne pouvait pas compter sur une équipe solide. Mais il sut faire preuve de patience pour attaquer dans le dernier tour et s'imposer en solitaire avec plus d'une minute d'avance sur le Néerlandais Adri Van der Poel.
Comme LeMond, Armstrong était une étoile montante en abordant peu avant son 22e anniversaire ses premiers Mondiaux. Certes, il n'avait pas fini son premier Tour de France durant l'été, mais il en avait tout de même gagné une étape. Et, surtout, il allait à Oslo avec une victoire convaincante à Philadelphie (Pennsylvanie).
Contrairement à LeMond, le Texan pouvait s'appuyer sur une équipe forte. Réputé fougueux, il faisait preuve de patience ce jour-là, surmontant une chute à mi-course sur un parcours rendu glissant par la pluie, pour frapper au dernier tour et s'imposer avec 19 secondes d'avance sur l'illustre espagnol Miguel Indurain, déjà triple vainqueur du Tour de France.
LeMond retraité, Armstrong et Tyler Hamilton absents, les espoirs américains reposent dimanche sur George Hincapie. Fidèle serviteur à l'US Postal, il n'a pas la carrure de ses prédécesseurs. Mais en bon coureur de classiques (vainqueur de Gand-Wevelgem en 2002), le New-yorkais peut surprendre...