Armstrong a envie de dire stop
Cyclisme mercredi, 30 mars 2005. 12:33 mercredi, 11 déc. 2024. 07:38
PARIS (AFP) - L'Américain Lance Armstrong, six fois vainqueur du Tour de France cycliste, a maintenu le suspense mercredi sur une possible retraite à la fin de la saison, tout en reconnaissant une forme de lassitude.
"Le plus douloureux pour moi, quand je suis en Europe, reste d'être séparé de mes enfants qui sont au Texas. Ces absences répétées, la distance accumulée font qu'à un moment j'ai envie de dire stop, de rentrer pour être près d'eux", confie le Texan dans un long entretien publié par Le Figaro.
"Rouler trois, quatre heures durant, voire davantage, comme lorsque je n'étais pas encore professionnel, diffuse toujours la même passion. Cela ne changera jamais", affirme Armstrong, 33 ans, tout en avouant n'avoir pas été obsédé par le Tour à la fin de l'an passé comme il l'avait été précédemment.
"Maintenant, je suis suffisamment possédé. Pour moi, il s'agit de l'objectif majeur, comme tous les ans", ajoute l'Américain. "Cela reste mon obsession. Cela demeure une ambition élaborée, planifiée. Après un début de saison perturbé, je me sens mieux".
"Savoir s'arrêter au top"
Interrogé sur le risque de déclin, Armstrong répond en dressant un parallèle avec le pilote allemand Michael Schumacher, battu dans les deux premiers Grand Prix de la saison de F1: "Je sais que cela peut arriver, et que cela arrive à n'importe quel athlète resté longtemps en haut. La clé est de ne pas s'accrocher trop longtemps, mais de savoir s'arrêter au top. Je m'y attacherai".
"De nombreuses personnes s'appliquent à mesurer les effets du temps, mais Schumacher gagnera et gardera le titre mondial. J'en suis sûr. C'est le plus habile, le plus intelligent, le plus fin tacticien, celui qui a le meilleur timing avec la voiture, et c'est un 'killer'", ajoute Armstrong.
Dans cet entretien, le "boss" de l'équipe Discovery Channel renouvelle aussi sa position sur le dopage: "J'insiste: 1. Je n'ai jamais joué avec ma santé. 2. J'ai subi des centaines de contrôles qui affirment l'exact contraire de ces allégations. Et 3. Je suis dans le milieu depuis longtemps. Depuis ma première course, je gagne. Non, lors de la première, j'ai terminé dernier, mais, la semaine suivante, je l'emportais. Vous ne pouvez rester à ce niveau si vous êtes dopé. Un dopé connaît des hauts et des bas, part et revient, ne connaît pas cette continuité."
"Le plus douloureux pour moi, quand je suis en Europe, reste d'être séparé de mes enfants qui sont au Texas. Ces absences répétées, la distance accumulée font qu'à un moment j'ai envie de dire stop, de rentrer pour être près d'eux", confie le Texan dans un long entretien publié par Le Figaro.
"Rouler trois, quatre heures durant, voire davantage, comme lorsque je n'étais pas encore professionnel, diffuse toujours la même passion. Cela ne changera jamais", affirme Armstrong, 33 ans, tout en avouant n'avoir pas été obsédé par le Tour à la fin de l'an passé comme il l'avait été précédemment.
"Maintenant, je suis suffisamment possédé. Pour moi, il s'agit de l'objectif majeur, comme tous les ans", ajoute l'Américain. "Cela reste mon obsession. Cela demeure une ambition élaborée, planifiée. Après un début de saison perturbé, je me sens mieux".
"Savoir s'arrêter au top"
Interrogé sur le risque de déclin, Armstrong répond en dressant un parallèle avec le pilote allemand Michael Schumacher, battu dans les deux premiers Grand Prix de la saison de F1: "Je sais que cela peut arriver, et que cela arrive à n'importe quel athlète resté longtemps en haut. La clé est de ne pas s'accrocher trop longtemps, mais de savoir s'arrêter au top. Je m'y attacherai".
"De nombreuses personnes s'appliquent à mesurer les effets du temps, mais Schumacher gagnera et gardera le titre mondial. J'en suis sûr. C'est le plus habile, le plus intelligent, le plus fin tacticien, celui qui a le meilleur timing avec la voiture, et c'est un 'killer'", ajoute Armstrong.
Dans cet entretien, le "boss" de l'équipe Discovery Channel renouvelle aussi sa position sur le dopage: "J'insiste: 1. Je n'ai jamais joué avec ma santé. 2. J'ai subi des centaines de contrôles qui affirment l'exact contraire de ces allégations. Et 3. Je suis dans le milieu depuis longtemps. Depuis ma première course, je gagne. Non, lors de la première, j'ai terminé dernier, mais, la semaine suivante, je l'emportais. Vous ne pouvez rester à ce niveau si vous êtes dopé. Un dopé connaît des hauts et des bas, part et revient, ne connaît pas cette continuité."