Armstrong aurait déjà avoué
Cyclisme vendredi, 23 juin 2006. 10:44 mercredi, 11 déc. 2024. 23:43
PARIS (AP) - Lance Armstrong aurait reconnu en 1996 alors qu'il était traité pour un cancer du testicule avoir consommé des produits dopants, à en croire des témoignages cités par le quotidien Le Monde daté de samedi.
Le septuple vainqueur du Tour de France, qui a remporté sa première victoire dans la Grande Boucle en 1999, a toujours nié avoir eu recours à ce genre de produits.
L'avocat d'Armstrong, Tim Herman, et Craig Nichols, médecin qui a soigné le coureur cycliste, ont démenti les allégations rapportées par Le Monde.
Selon le journal, qui s'appuie sur les copies "de nouveaux témoignages recueillis sous serment d'octobre 2005 à janvier 2006 par un tribunal de Dallas" qu'il affirme s'être procurées, le cycliste a déclaré le 28 octobre 1996 avoir pris "érythropoïétine (EPO), hormones de croissance, stéroïdes anabolisants et testostérone".
Il répondait à un médecin de l'Hôpital universitaire de l'Indiana à Indianapolis qui l'interrogeait au sortir de son opération du cerveau consécutive au cancer, afin de lui prescrire son traitement post-opératoire.
La scène se serait déroulée en présence de Betsy et Frankie Andreu, l'ex-coureur américain et ancien meilleur ami de Lance Armstrong, Stephanie McIlvain, salariée d'Oakley, commanditaire de Lance Armstrong et amie du coureur, Lisa Shiels, compagne d'Armstrong à l'époque, Chris Carmichael, son premier entraîneur, et son épouse Paige. Les médecins étaient Craig Nichols et Scott Shapiro, d'après Le Monde.
Les témoignages auraient été produits fin 2005 et début 2006 devant un tribunal texan de Dallas où Lance Armstrong poursuivait l'assureur SCA Promotions qui refusait de lui verser une prime de 5 millions $ pour sa victoire sur le Tour de France 2004, invoquant les soupçons de dopage nés de la publication, en juin 2004, de "L.A. Confidentiel. Les secrets de Lance Armstrong", de Pierre Ballester et David Walsh. Le livre-enquête évoquait notamment la scène de l'hôpital.
Dans sa déposition sous serment du 17 janvier, selon Le Monde, Betsy Andreu déclare: le médecin "a commencé à lui poser des questions banales. Je ne me souviens pas. Et tout à coup, boum: Avez-vous déjà pris des produits dopants? Et il répond: oui. Il demande lesquels. Et Lance répond: EPO, hormones de croissance, cortisone, stéroïdes, testostérone".
Frankie Andreu avait tenu les mêmes propos le 25 octobre 2005. "Je ne sais pas comment le docteur a formulé sa question, mais la réponse était qu'il avait pris de l'EPO, de la testostérone, des hormones de croissance et de la cortisone", a-t-il dit.
En revanche, Stephanie McIlvain, témoignant le 14 novembre 2005, a nié avoir entendu Lance Armstrong reconnaître auprès d'un médecin avoir consommé des produits illicites.
Lance Armstrong a répondu le 30 novembre 2005 qu'aucun médecin de l'hôpital de l'indiana ne lui avait demandé s'il avait déjà utilisé des substances dopantes. Il a en outre estimé que Betsy Andreu le détestait et que son mari Frankie était allé dans son sens pour la soutenir. Le tribunal de Dallas a donné gain de cause à Armstrong en février dernier, ordonnant à l'assureur SCA Promotions de verser la prime due.
Tim Herman, l'avocat de Lance Armstrong, a démenti les allégations "absurdes" du couple Andreu. Il a remis une copie de la déposition sous serment du Dr Craig Nichols, un des médecins du coureur cycliste américain.
"Lance Armstrong n'a jamais reconnu, suggéré ou indiqué avoir pris des produits améliorant les performances. Me l'aurait-il révélé, je l'aurais noté ou j'en aurais été informé", à titre d'élément à prendre en compte dans le dossier médical du patient, souligne le médecin.
Le docteur Nichols ajoute que s'il avait assisté à la "confession" supposée, il s'en serait "très certainement souvenu". [[PUBPC]]
Le septuple vainqueur du Tour de France, qui a remporté sa première victoire dans la Grande Boucle en 1999, a toujours nié avoir eu recours à ce genre de produits.
L'avocat d'Armstrong, Tim Herman, et Craig Nichols, médecin qui a soigné le coureur cycliste, ont démenti les allégations rapportées par Le Monde.
Selon le journal, qui s'appuie sur les copies "de nouveaux témoignages recueillis sous serment d'octobre 2005 à janvier 2006 par un tribunal de Dallas" qu'il affirme s'être procurées, le cycliste a déclaré le 28 octobre 1996 avoir pris "érythropoïétine (EPO), hormones de croissance, stéroïdes anabolisants et testostérone".
Il répondait à un médecin de l'Hôpital universitaire de l'Indiana à Indianapolis qui l'interrogeait au sortir de son opération du cerveau consécutive au cancer, afin de lui prescrire son traitement post-opératoire.
La scène se serait déroulée en présence de Betsy et Frankie Andreu, l'ex-coureur américain et ancien meilleur ami de Lance Armstrong, Stephanie McIlvain, salariée d'Oakley, commanditaire de Lance Armstrong et amie du coureur, Lisa Shiels, compagne d'Armstrong à l'époque, Chris Carmichael, son premier entraîneur, et son épouse Paige. Les médecins étaient Craig Nichols et Scott Shapiro, d'après Le Monde.
Les témoignages auraient été produits fin 2005 et début 2006 devant un tribunal texan de Dallas où Lance Armstrong poursuivait l'assureur SCA Promotions qui refusait de lui verser une prime de 5 millions $ pour sa victoire sur le Tour de France 2004, invoquant les soupçons de dopage nés de la publication, en juin 2004, de "L.A. Confidentiel. Les secrets de Lance Armstrong", de Pierre Ballester et David Walsh. Le livre-enquête évoquait notamment la scène de l'hôpital.
Dans sa déposition sous serment du 17 janvier, selon Le Monde, Betsy Andreu déclare: le médecin "a commencé à lui poser des questions banales. Je ne me souviens pas. Et tout à coup, boum: Avez-vous déjà pris des produits dopants? Et il répond: oui. Il demande lesquels. Et Lance répond: EPO, hormones de croissance, cortisone, stéroïdes, testostérone".
Frankie Andreu avait tenu les mêmes propos le 25 octobre 2005. "Je ne sais pas comment le docteur a formulé sa question, mais la réponse était qu'il avait pris de l'EPO, de la testostérone, des hormones de croissance et de la cortisone", a-t-il dit.
En revanche, Stephanie McIlvain, témoignant le 14 novembre 2005, a nié avoir entendu Lance Armstrong reconnaître auprès d'un médecin avoir consommé des produits illicites.
Lance Armstrong a répondu le 30 novembre 2005 qu'aucun médecin de l'hôpital de l'indiana ne lui avait demandé s'il avait déjà utilisé des substances dopantes. Il a en outre estimé que Betsy Andreu le détestait et que son mari Frankie était allé dans son sens pour la soutenir. Le tribunal de Dallas a donné gain de cause à Armstrong en février dernier, ordonnant à l'assureur SCA Promotions de verser la prime due.
Tim Herman, l'avocat de Lance Armstrong, a démenti les allégations "absurdes" du couple Andreu. Il a remis une copie de la déposition sous serment du Dr Craig Nichols, un des médecins du coureur cycliste américain.
"Lance Armstrong n'a jamais reconnu, suggéré ou indiqué avoir pris des produits améliorant les performances. Me l'aurait-il révélé, je l'aurais noté ou j'en aurais été informé", à titre d'élément à prendre en compte dans le dossier médical du patient, souligne le médecin.
Le docteur Nichols ajoute que s'il avait assisté à la "confession" supposée, il s'en serait "très certainement souvenu". [[PUBPC]]