Armstrong: des dépisteurs au courant?
Cyclisme jeudi, 11 oct. 2012. 21:22 dimanche, 15 déc. 2024. 14:48
WELLINGTON, Nouvelle-Zélande - Le directeur de l'Agence mondiale antidopage (AMA) David Howman a déclaré que Lance Armstrong avait poursuivi son programme de dopage systématique pendant une décennie en dépit du fait que les gens chargés de débusquer les tricheurs «étaient probablement au courant» du stratagème.
Howman a déclaré sur les ondes de la station radiophonique néo-zélandaise 'LiveSport' vendredi qu'Armstrong ne pourrait désormais plus se défendre en répétant sans cesse qu'il n'a jamais échoué un test antidopage au cours de sa carrière.
Howman, qui a discuté de l'enjeu lors de son passage au quartier général de l'AMA à Montréal, a déclaré que «dans ce cas précis, il semble que ça se soit déroulé pendant des années sous le nez de ceux qui étaient supposés les démasquer, et parfois même alors qu'ils étaient en connaissance de cause.»
Howman a dit qu'Armstrong avait finalement été pris la main dans le sac grâce à ses coéquipiers qui ont brisé l'omerta (la loi du silence), et qui ont confessé leurs torts dans «une conspiration pour nettoyer le sport».
Il a refusé d'identifier les agences ou les individus qu'il suspecte d'avoir fermer les yeux sur le dopage sportif d'Armstrong ou de ses coéquipiers. Il s'est toutefois référé aux «suggestions» contenues dans le rapport de l'Agence antidopage américaine (USADA) qui avancent qu'il y aurait eu des irrégularités dans certains tests antidopages réalisés sur Armstrong qui n'auraient pas été évalués aussi rigoureusement qu'il l'aurait fallu.
Howman a ajouté que les résultats bruts des tests antidopages ne sont désormais plus la référence ultime pour débusquer les tricheurs.
Il a illustré son point de vue sur les failles du système en utilisant le cas de l'athlète olympique Marion Jones. Jones, jadis considérée la femme la plus rapide au monde, a purgé une peine de prison et redonné ses cinq médailles acquises aux Jeux de Sydney en 2000 après avoir été reconnue coupable d'avoir menti aux enquêteurs fédéraux à propos de son utilisation de drogues de performance.
«Marion Jones n'a jamais échoué un test antidopage et sa carrière s'est déroulée sur sept ans. Elle a remporté de nombreuses médailles d'or et les championnats mondiaux, a été testée environ 160 fois et aucun test ne s'est révélé positif», a-t-il rappelé.
«Lance Armstrong a été soumis à plusieurs centaines de tests antidopages. Aucun d'entre eux ne s'est révélé positif, du moins dans le sens officiel du terme. Certaines suggestions ont avancé la possibilité que certains tests n'aient pas été complètement investigués, mais elles demeurent pour l'instant des suggestions.
«Ce que nous pouvons dire, c'est que la science peut attraper certains d'entre eux, mais pas tous. Nous répétons depuis quelques années que lorsque des preuves sont obtenues en lien avec des cas de dopage et elles peuvent être acquises par les policiers, les douaniers ou par d'autres personnes alors elles devraient être rassemblées afin d'établir un processus de sanction contre l'athlète qui triche. C'est ce qui s'est produit dans ce dossier.»
Howman a déclaré sur les ondes de la station radiophonique néo-zélandaise 'LiveSport' vendredi qu'Armstrong ne pourrait désormais plus se défendre en répétant sans cesse qu'il n'a jamais échoué un test antidopage au cours de sa carrière.
Howman, qui a discuté de l'enjeu lors de son passage au quartier général de l'AMA à Montréal, a déclaré que «dans ce cas précis, il semble que ça se soit déroulé pendant des années sous le nez de ceux qui étaient supposés les démasquer, et parfois même alors qu'ils étaient en connaissance de cause.»
Howman a dit qu'Armstrong avait finalement été pris la main dans le sac grâce à ses coéquipiers qui ont brisé l'omerta (la loi du silence), et qui ont confessé leurs torts dans «une conspiration pour nettoyer le sport».
Il a refusé d'identifier les agences ou les individus qu'il suspecte d'avoir fermer les yeux sur le dopage sportif d'Armstrong ou de ses coéquipiers. Il s'est toutefois référé aux «suggestions» contenues dans le rapport de l'Agence antidopage américaine (USADA) qui avancent qu'il y aurait eu des irrégularités dans certains tests antidopages réalisés sur Armstrong qui n'auraient pas été évalués aussi rigoureusement qu'il l'aurait fallu.
Howman a ajouté que les résultats bruts des tests antidopages ne sont désormais plus la référence ultime pour débusquer les tricheurs.
Il a illustré son point de vue sur les failles du système en utilisant le cas de l'athlète olympique Marion Jones. Jones, jadis considérée la femme la plus rapide au monde, a purgé une peine de prison et redonné ses cinq médailles acquises aux Jeux de Sydney en 2000 après avoir été reconnue coupable d'avoir menti aux enquêteurs fédéraux à propos de son utilisation de drogues de performance.
«Marion Jones n'a jamais échoué un test antidopage et sa carrière s'est déroulée sur sept ans. Elle a remporté de nombreuses médailles d'or et les championnats mondiaux, a été testée environ 160 fois et aucun test ne s'est révélé positif», a-t-il rappelé.
«Lance Armstrong a été soumis à plusieurs centaines de tests antidopages. Aucun d'entre eux ne s'est révélé positif, du moins dans le sens officiel du terme. Certaines suggestions ont avancé la possibilité que certains tests n'aient pas été complètement investigués, mais elles demeurent pour l'instant des suggestions.
«Ce que nous pouvons dire, c'est que la science peut attraper certains d'entre eux, mais pas tous. Nous répétons depuis quelques années que lorsque des preuves sont obtenues en lien avec des cas de dopage et elles peuvent être acquises par les policiers, les douaniers ou par d'autres personnes alors elles devraient être rassemblées afin d'établir un processus de sanction contre l'athlète qui triche. C'est ce qui s'est produit dans ce dossier.»