Armstrong : il n'y a aucune preuve
Cyclisme mercredi, 17 oct. 2012. 11:25 mercredi, 11 déc. 2024. 23:39
ROME (Italie) - Michele Ferrari, préparateur physique italien banni à vie par l'agence américaine antidopage (USADA) dans le cadre d'un système de dopage organisé dans l'équipe cycliste de Lance Armstrong, estime qu'il n'y a "aucune preuve" contre lui, a-t-il écrit mercredi.
« Le lourd dossier de l'USADA ne contient aucune preuve objective de pratiques ni conduites dopantes dans les équipes d'Armstrong par le passé A, écrit le « Docteur Ferrari » sur le site internet de son fils Stefano, 53x12.com, consacré à la préparation physique des sportifs.
Banni le 10 juillet 2012 par l'USADA en même temps que deux autres collaborateurs d'Armstrong dans l'équipe US Postal, le docteur Luis Garcia del Moral et l'entraîneur « Pepe » Marti, Michele Ferrari répond en 9 points au dossier dont il dit avoir "finalement pris connaissance".
Il est accusé d'avoir personnellement administré de l'EPO à des coureurs des équipes US Postal et Discovery Channel dans les années 1998 à 2007.
Il conteste notamment les témoignages de six anciens équipiers du septuple vainqueur du Tour de France : « Landis, Hamilton, Vandevelde, Hincapie, Leipheimer et Danielson". Le Docteur Ferrari parle à leur propos de "fausses déclarations », soulignant qu'aucun « n'évoque jamais la présence d'un autre témoin » pendant qu'ils affirment s'être dopés avec son aide.
Il conteste également avoir collaboré en 2005 à Tenerife avec Armstrong, ce qui lui est reproché dans le dossier de l'Usada. « Je nie avoir eu une relation professionnelle avec Armstrong », dit à ce propos Ferrari, expliquant que « le groupe d'Armstrong s'entraînait près de la mer alors que moi, avec mes coureurs, j'étais au sommet du Teide, en altitude », mais « je n'exclus pas que nous ayons pu nous croiser sur les routes de l'île ».
Une enquête du Parquet de Padoue (Italie) vise le Docteur Ferrari pour « association de malfaiteurs, trafic et utilisation de produits dopants, évasion fiscale et contrebande ».
Ferrari a été condamné en première instance en 2004 pour exercice abusif de la profession de pharmacien, puis blanchi en appel au printemps 2006.
« Le lourd dossier de l'USADA ne contient aucune preuve objective de pratiques ni conduites dopantes dans les équipes d'Armstrong par le passé A, écrit le « Docteur Ferrari » sur le site internet de son fils Stefano, 53x12.com, consacré à la préparation physique des sportifs.
Banni le 10 juillet 2012 par l'USADA en même temps que deux autres collaborateurs d'Armstrong dans l'équipe US Postal, le docteur Luis Garcia del Moral et l'entraîneur « Pepe » Marti, Michele Ferrari répond en 9 points au dossier dont il dit avoir "finalement pris connaissance".
Il est accusé d'avoir personnellement administré de l'EPO à des coureurs des équipes US Postal et Discovery Channel dans les années 1998 à 2007.
Il conteste notamment les témoignages de six anciens équipiers du septuple vainqueur du Tour de France : « Landis, Hamilton, Vandevelde, Hincapie, Leipheimer et Danielson". Le Docteur Ferrari parle à leur propos de "fausses déclarations », soulignant qu'aucun « n'évoque jamais la présence d'un autre témoin » pendant qu'ils affirment s'être dopés avec son aide.
Il conteste également avoir collaboré en 2005 à Tenerife avec Armstrong, ce qui lui est reproché dans le dossier de l'Usada. « Je nie avoir eu une relation professionnelle avec Armstrong », dit à ce propos Ferrari, expliquant que « le groupe d'Armstrong s'entraînait près de la mer alors que moi, avec mes coureurs, j'étais au sommet du Teide, en altitude », mais « je n'exclus pas que nous ayons pu nous croiser sur les routes de l'île ».
Une enquête du Parquet de Padoue (Italie) vise le Docteur Ferrari pour « association de malfaiteurs, trafic et utilisation de produits dopants, évasion fiscale et contrebande ».
Ferrari a été condamné en première instance en 2004 pour exercice abusif de la profession de pharmacien, puis blanchi en appel au printemps 2006.