NANTES (AFP) - Lance Armstrong a évoqué samedi une succession de problèmes, certains d'origine mécanique et un autre d'origine animale, qui sont survenus pendant le Tour de France cycliste.

"Dans l'étape de l'Alpe d'Huez, je n'étais pas très bien dans la montée du Galibier, j'avais mêmes des problèmes pour suivre le rythme de mes équipiers. Dans la descente, je me suis rendu compte que j'avais fait les 180 premiers kilomètres avec le frein qui touchait la roue. Il s'était passé quelque chose avec mon vélo avant le départ. Rouler quatre-cinq heures avec le frein qui touche la roue, ce n'est pas l'idéal avant de grimper à l'Alpe d'Huez", a raconté le champion américain au cours de la conférence de presse suivant l'arrivée de l'étape à Nantes.

"Dans l'étape de Marseille, Padrnos a chuté. Sa roue avant était toute défaite. Cela ne se passe jamais ainsi dans le cyclisme professionnel", a ajouté Armstrong avant de rappeler que son cadre s'était cassé dans sa chute survenue au pied de la montée de Luz-Ardiden.

"Il y a eu un résumé de nos problèmes avant la présentation des équipes à Paris", a conclu le Texan avec le sourire. "Le toit de notre bus était ouvert et un oiseau a laissé tomber quelque chose sur le costume de Johan Bruyneel (directeur sportif de l'US Postal) qui était en train de tenir notre réunion. Padrnos prétend que c'était le début d'une malédiction sur nous. C'est marrant d'y repenser".