Armstrong: les raisons d'y croire ou pas
Cyclisme mercredi, 3 juil. 2002. 13:16 jeudi, 12 déc. 2024. 13:46
LUXEMBOURG (AFP) - Les fans de Lance Armstrong, victorieux des trois dernières éditions du Tour de France cycliste, ont d'excellentes raisons d'être optimistes sur les chances du champion américain.
Les supporters de ses adversaires doivent se raccrocher à quelques pistes pour imaginer, sauf incident, une défaite d'Armstrong dans le Tour qui part samedi de Luxembourg.
Les raisons d'y croire ...:
. Sa forme physique."Il est vraiment impressionnant à l'entraînement", avoue son directeur sportif Johan Bruyneel. A la fois grimpeur et rouleur, très fort tactiquement, Armstrong n'a pas de point faible objectif.
. Son équipe. L'US Postal s'appuie sur un collectif très homogène. Heras, vainqueur du Tour de Catalogne, est revenu à son meilleur niveau. Ekimov, grand rouleur, apporte son expérience. L'ensemble n'a pas de faille apparente.
. Son approche sans faute. Les deux dernières courses par étapes se sont soldées par deux victoires (Midi Libre, Dauphiné). Armstrong compte seulement 21 jours de course mais une quantité d'entraînement supérieure par rapport à l'année passée.
. Son expérience du Tour. "Je me suis efforcé d'améliorer les détails", dit le Texan qui sait gérer ses efforts, avant, pendant et après la course. Le Tour se gagne dans les détails, disent les anciens.
. Son horizon dégagé. L'absence de l'Allemand Jan Ullrich (opéré à un genou) prive Armstrong du seul adversaire théoriquement à sa hauteur. Au moment de désigner un rival, Bruyneel doit citer une série de noms (Beloki, Gonzalez de Galdeano, Sevilla, Moreau, etc).
. Sa volonté de devenir "recordman". Avec trois victoires, l'Américain a déjà égalé son compatriote Greg LeMond au palmarès. La prochaine étape ? Rejoindre le club très fermé des champions cinq fois victorieux (Anquetil, Merckx, Hinault, Indurain).
... ou pas:
. Les écarts sont moins grands. Accroché dans le Midi Libre (et battu dans le contre-la-montre), Armstrong est apparu par moments à la portée de ses adversaires dans le Dauphiné.
. L'absence de challenger est à double tranchant. Le danger peut venir de partout pour former "un climat d'insécurité autour de lui", selon la formule du directeur du Tour Jean-Marie Leblanc.
. L'usure le guette. Pour avoir tout gagné, Armstrong n'est plus confronté qu'à lui-même. "J'ai tout ce que je veux. Je n'ai plus rien à prouver", reconnaît-il.
Les supporters de ses adversaires doivent se raccrocher à quelques pistes pour imaginer, sauf incident, une défaite d'Armstrong dans le Tour qui part samedi de Luxembourg.
Les raisons d'y croire ...:
. Sa forme physique."Il est vraiment impressionnant à l'entraînement", avoue son directeur sportif Johan Bruyneel. A la fois grimpeur et rouleur, très fort tactiquement, Armstrong n'a pas de point faible objectif.
. Son équipe. L'US Postal s'appuie sur un collectif très homogène. Heras, vainqueur du Tour de Catalogne, est revenu à son meilleur niveau. Ekimov, grand rouleur, apporte son expérience. L'ensemble n'a pas de faille apparente.
. Son approche sans faute. Les deux dernières courses par étapes se sont soldées par deux victoires (Midi Libre, Dauphiné). Armstrong compte seulement 21 jours de course mais une quantité d'entraînement supérieure par rapport à l'année passée.
. Son expérience du Tour. "Je me suis efforcé d'améliorer les détails", dit le Texan qui sait gérer ses efforts, avant, pendant et après la course. Le Tour se gagne dans les détails, disent les anciens.
. Son horizon dégagé. L'absence de l'Allemand Jan Ullrich (opéré à un genou) prive Armstrong du seul adversaire théoriquement à sa hauteur. Au moment de désigner un rival, Bruyneel doit citer une série de noms (Beloki, Gonzalez de Galdeano, Sevilla, Moreau, etc).
. Sa volonté de devenir "recordman". Avec trois victoires, l'Américain a déjà égalé son compatriote Greg LeMond au palmarès. La prochaine étape ? Rejoindre le club très fermé des champions cinq fois victorieux (Anquetil, Merckx, Hinault, Indurain).
... ou pas:
. Les écarts sont moins grands. Accroché dans le Midi Libre (et battu dans le contre-la-montre), Armstrong est apparu par moments à la portée de ses adversaires dans le Dauphiné.
. L'absence de challenger est à double tranchant. Le danger peut venir de partout pour former "un climat d'insécurité autour de lui", selon la formule du directeur du Tour Jean-Marie Leblanc.
. L'usure le guette. Pour avoir tout gagné, Armstrong n'est plus confronté qu'à lui-même. "J'ai tout ce que je veux. Je n'ai plus rien à prouver", reconnaît-il.