Armstrong ne pouvait pas gagner toutes les épreuves
Cyclisme samedi, 20 juil. 2002. 12:43 dimanche, 15 déc. 2024. 10:23
BEZIERS (AFP) - La chaleur a convenu au Britannique David Millar (Cofidis) qui a enlevé samedi la 13e étape du Tour de France cycliste à l'arrivée à Béziers. Par plus de trente-deux degrés, Millar a devancé ses quatre derniers compagnons d'une échappée fleuve lancée peu après le départ de Lavelanet.
La dizaine de minutes d'avance sur la ligne a laissé les positions inchangées en haut du classement général, toujours mené par l'Américain Lance Armstrong (US Postal).
Seul le Français Laurent Jalabert a tiré bénéfice de cette étape de transition, longue de 171 kilomètres, pour remonter à la 9e place, mais à près de neuf minutes d'Armstrong.
Pour la victoire d'étape, Millar a devancé l'Espagnol David Etxebarria, le Néerlandais Michael Boogerd, le Français Laurent Brochard et l'Espagnol David Latasa dans un sprint jugé sur un faux-plat montant.
L'échappée a pris corps dès le 5e kilomètre, sur les pentes menant au pied des ruines de Montségur, où Jalabert a empoché les points réservés au meilleur grimpeur.
Sur la lancée, le Français s'est retrouvé à l'avant de la course, en compagnie de Millar, Boogerd et l'Italien Eddy Mazzoleni. Le quatuor a été rejoint au 52e kilomètre par un groupe de contre-attaquants (Julich, Zberg, Martinez, Latasa, D. Etxebarria, Pascual Rodriguez, Brochard) et l'écart s'est vite creusé sur un peloton mené par les équipiers d'Armstrong qui a laissé faire.
L'avance des onze hommes de tête a approché les 14 minutes à une trentaine de kilomètres de l'arrivée avant que les équipes ONCE et Lampre, alertées par le rapproché de Jalabert (virtuel 5e) au classement général, accélèrent l'allure.
Les échappées de Jalabert
Jalabert, qui a conforté sa position en tête du classement de la montagne, a conduit sa troisième échappée en trois jours. Le champion français, retraité en octobre prochain, a roulé au total 429 kilomètres à l'avant du peloton.
A moins de 20 kilomètres de Béziers, Millar a contré une accélération de Jalabert et a emmené avec lui Etxebarria, Boogerd, Brochard et Latasa. L'Ecossais a attendu ensuite le sprint, malgré les tentatives de Brochard et de Latasa pour sortir dans les derniers kilomètres.
Millar, qui dispute le Tour pour la troisième fois, a enlevé sa deuxième étape après le prologue du Futuroscope dans l'édition 2000.
L'Ecossais, qui est né à Malte voici vingt-cinq ans, a grandi à Hong-Kong et a choisi le pays basque français pour lieu de résidence, avait terminé l'étape précédente, au plateau de Beille, à plus de quarante minutes.
"Je suis venu sur le Tour pour gagner une étape en ligne, c'est fait", a déclaré Millar, dont le début de saison a été contrarié par une mononucléose. "Dans la Vuelta, que je courrai en septembre, j'espère faire dans les cinq ou dix premiers. Pour le classement général du Tour, on verra plus tard. Après la retraite d'Armstrong !"
Le maillot vert du classement par points a été repris par l'Australien Robbie McEwen, qui a dépossédé l'Allemand Erik Zabel de sa tenue favorite dans un match toujours très serré. Le sprint du peloton est revenu toutefois à un autre coureur australien, Baden Cooke, à 9 min 56 sec de Millar.
"Mont chauve"
Le Tour s'attaque dimanche au Mont Ventoux, la montagne mythique qui domine la Provence, dans la 14e étape longue de 221 kilomètres.
Le parcours emprunte les routes de l'arrière-pays du Languedoc et de Provence, sans difficultés notables, du départ de Lodève jusqu'au pied du Ventoux, abordé par son versant le plus spectaculaire.
Après Bédoin, la route s'élève vers le "Mont Chauve", sur 21,1 kilomètres d'une pente moyenne de 7,6 pour cent, jusqu'à l'altitude de 1912 mètres.
Au Chalet-Reynard, à la sortie de la forêt, la route grimpe sur les 6500 derniers mètres dans un paysage désolé au micro-climat très particulier, un angoissant décor pierreux où l'air se raréfie.
Depuis sa première escalade par le Tour de France en 1951, défaillances et exploits se sont succédé sur ces pentes avec, pour drame le plus mémorable, le décès du Britannique Tom Simpson en 1967 sous l'effet conjugué de la chaleur, de la fatigue et des amphétamines.
Lors de la dernière arrivée du Tour au Ventoux en juillet 2000, Lance Armstrong n'avait pas disputé la victoire au grimpeur italien Marco Pantani. L'Américain avait regretté son geste par la suite.
Départ officiel à 11h15 (09h15 GMT), départ réel à 11h21 (09h21 GMT), arrivée prévue à 17h29 (15h29 GMT) (moyenne calculée à 36 km/h).
La dizaine de minutes d'avance sur la ligne a laissé les positions inchangées en haut du classement général, toujours mené par l'Américain Lance Armstrong (US Postal).
Seul le Français Laurent Jalabert a tiré bénéfice de cette étape de transition, longue de 171 kilomètres, pour remonter à la 9e place, mais à près de neuf minutes d'Armstrong.
Pour la victoire d'étape, Millar a devancé l'Espagnol David Etxebarria, le Néerlandais Michael Boogerd, le Français Laurent Brochard et l'Espagnol David Latasa dans un sprint jugé sur un faux-plat montant.
L'échappée a pris corps dès le 5e kilomètre, sur les pentes menant au pied des ruines de Montségur, où Jalabert a empoché les points réservés au meilleur grimpeur.
Sur la lancée, le Français s'est retrouvé à l'avant de la course, en compagnie de Millar, Boogerd et l'Italien Eddy Mazzoleni. Le quatuor a été rejoint au 52e kilomètre par un groupe de contre-attaquants (Julich, Zberg, Martinez, Latasa, D. Etxebarria, Pascual Rodriguez, Brochard) et l'écart s'est vite creusé sur un peloton mené par les équipiers d'Armstrong qui a laissé faire.
L'avance des onze hommes de tête a approché les 14 minutes à une trentaine de kilomètres de l'arrivée avant que les équipes ONCE et Lampre, alertées par le rapproché de Jalabert (virtuel 5e) au classement général, accélèrent l'allure.
Les échappées de Jalabert
Jalabert, qui a conforté sa position en tête du classement de la montagne, a conduit sa troisième échappée en trois jours. Le champion français, retraité en octobre prochain, a roulé au total 429 kilomètres à l'avant du peloton.
A moins de 20 kilomètres de Béziers, Millar a contré une accélération de Jalabert et a emmené avec lui Etxebarria, Boogerd, Brochard et Latasa. L'Ecossais a attendu ensuite le sprint, malgré les tentatives de Brochard et de Latasa pour sortir dans les derniers kilomètres.
Millar, qui dispute le Tour pour la troisième fois, a enlevé sa deuxième étape après le prologue du Futuroscope dans l'édition 2000.
L'Ecossais, qui est né à Malte voici vingt-cinq ans, a grandi à Hong-Kong et a choisi le pays basque français pour lieu de résidence, avait terminé l'étape précédente, au plateau de Beille, à plus de quarante minutes.
"Je suis venu sur le Tour pour gagner une étape en ligne, c'est fait", a déclaré Millar, dont le début de saison a été contrarié par une mononucléose. "Dans la Vuelta, que je courrai en septembre, j'espère faire dans les cinq ou dix premiers. Pour le classement général du Tour, on verra plus tard. Après la retraite d'Armstrong !"
Le maillot vert du classement par points a été repris par l'Australien Robbie McEwen, qui a dépossédé l'Allemand Erik Zabel de sa tenue favorite dans un match toujours très serré. Le sprint du peloton est revenu toutefois à un autre coureur australien, Baden Cooke, à 9 min 56 sec de Millar.
"Mont chauve"
Le Tour s'attaque dimanche au Mont Ventoux, la montagne mythique qui domine la Provence, dans la 14e étape longue de 221 kilomètres.
Le parcours emprunte les routes de l'arrière-pays du Languedoc et de Provence, sans difficultés notables, du départ de Lodève jusqu'au pied du Ventoux, abordé par son versant le plus spectaculaire.
Après Bédoin, la route s'élève vers le "Mont Chauve", sur 21,1 kilomètres d'une pente moyenne de 7,6 pour cent, jusqu'à l'altitude de 1912 mètres.
Au Chalet-Reynard, à la sortie de la forêt, la route grimpe sur les 6500 derniers mètres dans un paysage désolé au micro-climat très particulier, un angoissant décor pierreux où l'air se raréfie.
Depuis sa première escalade par le Tour de France en 1951, défaillances et exploits se sont succédé sur ces pentes avec, pour drame le plus mémorable, le décès du Britannique Tom Simpson en 1967 sous l'effet conjugué de la chaleur, de la fatigue et des amphétamines.
Lors de la dernière arrivée du Tour au Ventoux en juillet 2000, Lance Armstrong n'avait pas disputé la victoire au grimpeur italien Marco Pantani. L'Américain avait regretté son geste par la suite.
Départ officiel à 11h15 (09h15 GMT), départ réel à 11h21 (09h21 GMT), arrivée prévue à 17h29 (15h29 GMT) (moyenne calculée à 36 km/h).