NEW YORK (AP) - Lance Armstrong, soupçonné de dopage lors du Tour de France 1999, se sent soulagé après avoir été mis hors de cause par une enquête commanditée par l'Union cycliste internationale.

Dans son rapport de 132 pages, l'avocat néerlandais Emile Vrijman, nommé par l'UCI pour enquêter à la suite des révélations du journal "L'Equipe" l'été dernier, a innocenté Armstrong de l'accusation d'usage d'EPO lors de sa première victoire sur le Tour, en 1999. L'expert a également estimé que les analyses effectuées sur les échantillons d'urine d'Armstrong qui avaient été congelés après ce Tour avaient été mal réalisées et qu'il était donc "complètement irresponsable" de suggérer qu'elles constituaient une preuve.

Lance Armstrong blâme notamment le président de l'Agence mondiale anti-dopage Dick Pound, précisant que le mot "contrôle" ne s'applique pas seulement aux athlètes, mais aussi à la police, aux organisateurs et aux médias.

Armstrong se dit cependant conscient que les conclusions du rapport de l'UCI ne changeront pas la perception que les Européens ont de lui.