Armstrong serait tenté de tout avouer
Cyclisme vendredi, 4 janv. 2013. 22:27 mercredi, 11 déc. 2024. 23:40
Lance Armstrong envisagerait de passer aux aveux.
Selon le New York Times, Armstrong aurait confié à des proches et à des responsables du programme antidopage américain qu'il réfléchissait à la possibilité d'admettre son utilisation de substances interdites et de transfusions sanguines au cours de sa carrière.
Faute avouée à moitié pardonnée? En déballant son sac, Armstrong espérerait s'attirer la clémence de ses bourreaux de façon à être admissible à un retour sur les pistes.
Tim Herman, un avocat de longue date du septuple champion déchu du Tour de France, n'a pas voulu confirmer les informations du Times, pas plus que Travis Tygart, le président de l'Agence américaine antidopage (USADA).
Plusieurs obstacles juridiques pourraient empêcher Armstrong de se confesser, ont souligné les personnes au fait du dossier. Parmi ces obstacles se trouve la poursuite contre les dirigeants de l'équipe United States Postal Service et Armstrong pour avoir menti au gouvernement en permettant le dopage sportif alors que le contrat entre eux et l'entreprise l'interdisait.
Armstrong est banni à vie de toute compétition gérée par une organisation signataire du Code mondial antidopage.
Onde de choc
En septembre, l'USADA a détaillé dans un rapport explosif, principalement basé sur des témoignages d'anciens coéquipiers, qu'Armstrong s'était dopé durant l'essentiel de sa carrière et avait forcé d'autres à le faire.
Ce rapport avait provoqué une onde de choc mondiale et avait vu Armstrong, lâché par ses commanditaires, prendre ses distances avec la fondation de lutte contre le cancer (Livestrong) qu'il avait fondée après avoir vaincu cette maladie.
Selon le Times, de riches contributeurs de Livestrong tenteraient de le convaincre d'avouer afin de préserver la crédibilité de l'organisation.
En octobre, l'Union cycliste internationale (UCI) avait confirmé la perte de la plupart de ses titres, dont les sept consécutivement gagnés dans le Tour de France (1999-2005), et sa radiation à vie et Armstrong, qui avait jusqu'au 27 décembre pour faire appel, n'avait pas contesté cette décision.
Le Texan avait déclaré en août qu'il renonçait à combattre toute accusation de dopage.
Il doit faire face à deux procès au civil, l'un de la société d'assurances américaine SCA Promotions et l'autre du journal britannique The Sunday Times, et à une plainte devant un tribunal fédéral, initiée sur dénonciation de son ancien coéquipier Floyd Landis, pour fraude dans l'usage d'argent public.
Le Comité international olympique (CIO) devrait prochainement demander à Armstrong de rendre sa médaille de bronze du contre-la-montre des Jeux de 2000.
Selon le New York Times, Armstrong aurait confié à des proches et à des responsables du programme antidopage américain qu'il réfléchissait à la possibilité d'admettre son utilisation de substances interdites et de transfusions sanguines au cours de sa carrière.
Faute avouée à moitié pardonnée? En déballant son sac, Armstrong espérerait s'attirer la clémence de ses bourreaux de façon à être admissible à un retour sur les pistes.
Tim Herman, un avocat de longue date du septuple champion déchu du Tour de France, n'a pas voulu confirmer les informations du Times, pas plus que Travis Tygart, le président de l'Agence américaine antidopage (USADA).
Plusieurs obstacles juridiques pourraient empêcher Armstrong de se confesser, ont souligné les personnes au fait du dossier. Parmi ces obstacles se trouve la poursuite contre les dirigeants de l'équipe United States Postal Service et Armstrong pour avoir menti au gouvernement en permettant le dopage sportif alors que le contrat entre eux et l'entreprise l'interdisait.
Armstrong est banni à vie de toute compétition gérée par une organisation signataire du Code mondial antidopage.
Onde de choc
En septembre, l'USADA a détaillé dans un rapport explosif, principalement basé sur des témoignages d'anciens coéquipiers, qu'Armstrong s'était dopé durant l'essentiel de sa carrière et avait forcé d'autres à le faire.
Ce rapport avait provoqué une onde de choc mondiale et avait vu Armstrong, lâché par ses commanditaires, prendre ses distances avec la fondation de lutte contre le cancer (Livestrong) qu'il avait fondée après avoir vaincu cette maladie.
Selon le Times, de riches contributeurs de Livestrong tenteraient de le convaincre d'avouer afin de préserver la crédibilité de l'organisation.
En octobre, l'Union cycliste internationale (UCI) avait confirmé la perte de la plupart de ses titres, dont les sept consécutivement gagnés dans le Tour de France (1999-2005), et sa radiation à vie et Armstrong, qui avait jusqu'au 27 décembre pour faire appel, n'avait pas contesté cette décision.
Le Texan avait déclaré en août qu'il renonçait à combattre toute accusation de dopage.
Il doit faire face à deux procès au civil, l'un de la société d'assurances américaine SCA Promotions et l'autre du journal britannique The Sunday Times, et à une plainte devant un tribunal fédéral, initiée sur dénonciation de son ancien coéquipier Floyd Landis, pour fraude dans l'usage d'argent public.
Le Comité international olympique (CIO) devrait prochainement demander à Armstrong de rendre sa médaille de bronze du contre-la-montre des Jeux de 2000.