PAU - Le manager de l'équipe Rabobank, Theo De Rooy, a affirmé mardi à Pau qu'il n'avait absolument aucun doute sur son coureur Michael Rasmussen, maillot jaune du Tour de France soupçonné de dopage.

"Nous n'avons aucun doute sur Michael en ce qui concerne le dopage", a déclaré Theo De Rooy lors d'une conférence de presse commune avec Rasmussen et avec l'avocat de Rabobank.

"Michael a subi un test de l'UCI une semaine et demie avant le départ du Tour, nous l'avons testé en interne le mardi avant le départ, tous les tests sont négatifs", a poursuivi le manager, également mis en cause pour avoir aligné Rasmussen au départ du Tour: "Nous n'avons aucun élément qui indiquerait quelque chose ayant à voir avec le dopage, c'est pourquoi nous avons pris la décision de le laisser prendre le départ du Tour de France."

L'avocat de Rabobank, Harro Knijff, a cité à plusieurs reprises le président de l'UCI (Union cycliste internationale) Pat McQuaid en ces termes: "Il n'y a aucune raison légale qui pourrait empêcher Rasmussen de continuer le Tour de France jusqu'à dimanche".

Rasmussen, son manager et leur avocat ont répondu mardi à la presse à l'occasion de la journée de repos du Tour de France à Pau. Interpellés sur les avertissements reçus par le coureur pour n'avoir pas communiqué ses lieux d'entraînement aux autorités antidopage, ils se sont longuement justifiés.

Le coureur a affirmé qu'au printemps 2006, il avait une première fois omis de signaler son lieu de résidence, mais que l'erreur avait été réparée par fax dès le lendemain, le 2 avril.

Cette année, Rasmussen a encore été averti par l'UCI pour défaut de localisation. "J'ai commis une erreur administrative et j'accepte cet avertissement", a-t-il répété. Theo De Rooy affirme que Rabobank a infligé une amende de 10.000 euros à son coureur pour cette "erreur".

A propos d'un test antidopage auquel Rasmussen aurait omis de se présenter le 6 avril, l'avocat de Rabobank a parlé d'une "erreur administrative de l'UCI", qui aurait fait erreur sur la date.