Autre attaque contre Armstrong
Cyclisme mercredi, 18 oct. 2006. 10:56 samedi, 14 déc. 2024. 22:54
PARIS (AFP) - Deux ans et demi après "L.A. Confidentiel", essai à charge contre le cycliste américain Lance Armstrong, ses auteurs récidivent avec "L.A. officiel", ouvrage recensant les témoignages sur les faits de dopage du septuple vainqueur du Tour de France et dont le quotidien français Le Monde publie jeudi des extraits.
En octobre 2005 se tenait à Austin (Texas) une procédure d'arbitrage entre Armstrong et l'assureur SCA qui s'était engagé en 2001 à verser 9,5 millions de dollars de primes au coureur en cas de succès dans les Tours 2001, 2002, 2003 et 2004. Alertés, notamment par "L.A. Confidentiel", sur les agissements du cycliste, SCA avait en vain tenté de rompre l'engagement.
Centrées autour de ce procès, les 236 pages de "L.A. officiel", qui sort jeudi, reprennent les témoignages qui l'ont émaillé, notamment celui d'un expert cité par SCA démontant point par point les justifications scientifiques de la phénoménale mutation d'Armstrong après son cancer des testicules, en 1997.
L'Australien Michael Ashenden, père du test sanguin de dépistage de l'EPO (erythropoïétine), réduit à néant les arguments avancés par des médecins pour justifier l'évolution d'Armstrong, notamment sa perte de poids et ses formidables capacités cardiaques et respiratoires, finalement "pas exceptionnellement élevées".
"Aucun doute possible: il a utilisé des produits dopants", conclut Ashenden.
Pierre Ballester et David Walsh, les deux auteurs qu'Armstrong a renoncé à attaquer pour "L.A. Confidentiel" lors d'un procès en France, d'abord prévu début octobre, s'appuient également sur les témoignages de Frankie Andreu, ancien coéquipier du Texan, et surtout de sa femme Betsy qui aurait avoué lors du procès SCA avoir entendu Armstrong reconnaître sa consommation de produits dopants.
"Ce n'est pas de l'acharnement", explique à l'AFP Pierre Ballester, "c'est un complément d'enquête qui remet en perspective les témoignages éclairant la personnalité d'Armstrong", un coureur "convaincu de dopage, à la carrière marquée par le mensonge et la tricherie" et qui pourtant a quitté le cyclisme "indemne, impuni, intouchable."
En octobre 2005 se tenait à Austin (Texas) une procédure d'arbitrage entre Armstrong et l'assureur SCA qui s'était engagé en 2001 à verser 9,5 millions de dollars de primes au coureur en cas de succès dans les Tours 2001, 2002, 2003 et 2004. Alertés, notamment par "L.A. Confidentiel", sur les agissements du cycliste, SCA avait en vain tenté de rompre l'engagement.
Centrées autour de ce procès, les 236 pages de "L.A. officiel", qui sort jeudi, reprennent les témoignages qui l'ont émaillé, notamment celui d'un expert cité par SCA démontant point par point les justifications scientifiques de la phénoménale mutation d'Armstrong après son cancer des testicules, en 1997.
L'Australien Michael Ashenden, père du test sanguin de dépistage de l'EPO (erythropoïétine), réduit à néant les arguments avancés par des médecins pour justifier l'évolution d'Armstrong, notamment sa perte de poids et ses formidables capacités cardiaques et respiratoires, finalement "pas exceptionnellement élevées".
"Aucun doute possible: il a utilisé des produits dopants", conclut Ashenden.
Pierre Ballester et David Walsh, les deux auteurs qu'Armstrong a renoncé à attaquer pour "L.A. Confidentiel" lors d'un procès en France, d'abord prévu début octobre, s'appuient également sur les témoignages de Frankie Andreu, ancien coéquipier du Texan, et surtout de sa femme Betsy qui aurait avoué lors du procès SCA avoir entendu Armstrong reconnaître sa consommation de produits dopants.
"Ce n'est pas de l'acharnement", explique à l'AFP Pierre Ballester, "c'est un complément d'enquête qui remet en perspective les témoignages éclairant la personnalité d'Armstrong", un coureur "convaincu de dopage, à la carrière marquée par le mensonge et la tricherie" et qui pourtant a quitté le cyclisme "indemne, impuni, intouchable."