Ballan remporte le Tour des Flandes
Cyclisme dimanche, 8 avr. 2007. 12:28 samedi, 14 déc. 2024. 21:51
MEERBEKE, Belgique - Par une douceur toute italienne, Alessandro Ballan a remporté un Tour des Flandres indécis, dimanche à Meerbeke (centre), en devançant dans les derniers mètres le Belge Leif Hoste, une nouvelle fois deuxième.
Ballan, un Vénétien de 27 ans qui adore les classiques du Nord, a enfin gagné la grande course autour de laquelle il tournait. Cinquième à Meerbeke l'année passée, il s'était aussi classé troisième de Paris-Roubaix, une course pour laquelle le Suisse Fabian Cancellara, son dernier vainqueur, a d'ores et déjà pris rang de favori avec sept jours d'avance.
Sur les routes des Flandres, ensoleillées et exceptionnellement privées de vent, Cancellara a assuré le spectacle jusqu'au mur de Grammont, l'avant-dernière des 18 difficultés du parcours de 259 kilomètres.
Le champion du monde du contre-la-montre, débordant de puissance sur les pavés, a accéléré une première fois à 50 kilomètres de l'arrivée. Il a attaqué franchement 13 kilomètres après le sommet du Valkenberg, où le Belge Tom Boonen avait créé la décision l'an dernier en réagissant au démarrage de Hoste.
Cancellara, accompagné par le Belge Gert Steegmans (un coéquipier de Boonen), a rejoint le groupe qui ouvrait la route depuis le matin. Le rouleur suisse s'est obstiné, malgré un avantage plafonnant à une trentaine de secondes, dans une tentative condamnée par la densité du premier peloton qui comprenait encore plus de 50 coureurs à 20 kilomètres de l'arrivée. Du jamais vu depuis longtemps à Grammont !
L'illusion de Boonen
Le groupe de Cancellara n'a été repris que dans les rues de Grammont, au moment d'aborder le célèbre mur pavé. Sur cet obstacle, Boonen, le double vainqueur de la course, a fait illusion pendant quelques instants.
Mais le Flamand, qui avait chuté au passage à Courtrai (Km 63) et avait dû ensuite se faire soigner à un poignet, a été débordé sur la partie la plus sévère, qui atteint jusqu'à 19,8 % de pente. Ballan, le plus fort dans ce secteur clé, s'est dégagé et seul Hoste est parvenu à limiter l'écart derrière lui.
Le duo a collaboré franchement par la suite sans jamais creuser d'écart définitif. L'avantage, d'une vingtaine de secondes à 10 kilomètres de l'arrivée, s'est encore réduit dans le final quand plusieurs contre-attaquants (Pozzato brièvement, puis Kroon et Vaitkus) ont eu les hommes de tête en point de mire.
Sans se relâcher, les duettistes se sont présentés sur la ligne droite finale et Hoste, qui avait laissé Ballan mener dans les derniers hectomètres, a entrevu la victoire en lançant le sprint de loin, à près de 300 mètres. Mais le Belge, pour avoir probablement commis une erreur de braquet, a vu son rival le remonter dans les 50 derniers mètres et a été condamné une nouvelle fois à une place d'honneur.
Dans les quatre dernières éditions de la classique flamande, le champion de Belgique du contre-la-montre s'est classé trois fois deuxième (2004, 2006, 2007). C'est dire la profondeur des regrets du Flandrien qui s'est retrouvé sur le podium entre deux Italiens puisque Luca Paolini, accablé par les ennuis mécaniques durant la course, a trouvé moyen de s'adjuger la troisième place.
"C'était une course presque italienne", a rigolé l'ancien sprinteur Guido Bontempi, le directeur sportif de l'équipe de Ballan (Lampre). "Vingt degrés, pas de vent, c'était pour nous".
Ballan, un Vénétien de 27 ans qui adore les classiques du Nord, a enfin gagné la grande course autour de laquelle il tournait. Cinquième à Meerbeke l'année passée, il s'était aussi classé troisième de Paris-Roubaix, une course pour laquelle le Suisse Fabian Cancellara, son dernier vainqueur, a d'ores et déjà pris rang de favori avec sept jours d'avance.
Sur les routes des Flandres, ensoleillées et exceptionnellement privées de vent, Cancellara a assuré le spectacle jusqu'au mur de Grammont, l'avant-dernière des 18 difficultés du parcours de 259 kilomètres.
Le champion du monde du contre-la-montre, débordant de puissance sur les pavés, a accéléré une première fois à 50 kilomètres de l'arrivée. Il a attaqué franchement 13 kilomètres après le sommet du Valkenberg, où le Belge Tom Boonen avait créé la décision l'an dernier en réagissant au démarrage de Hoste.
Cancellara, accompagné par le Belge Gert Steegmans (un coéquipier de Boonen), a rejoint le groupe qui ouvrait la route depuis le matin. Le rouleur suisse s'est obstiné, malgré un avantage plafonnant à une trentaine de secondes, dans une tentative condamnée par la densité du premier peloton qui comprenait encore plus de 50 coureurs à 20 kilomètres de l'arrivée. Du jamais vu depuis longtemps à Grammont !
L'illusion de Boonen
Le groupe de Cancellara n'a été repris que dans les rues de Grammont, au moment d'aborder le célèbre mur pavé. Sur cet obstacle, Boonen, le double vainqueur de la course, a fait illusion pendant quelques instants.
Mais le Flamand, qui avait chuté au passage à Courtrai (Km 63) et avait dû ensuite se faire soigner à un poignet, a été débordé sur la partie la plus sévère, qui atteint jusqu'à 19,8 % de pente. Ballan, le plus fort dans ce secteur clé, s'est dégagé et seul Hoste est parvenu à limiter l'écart derrière lui.
Le duo a collaboré franchement par la suite sans jamais creuser d'écart définitif. L'avantage, d'une vingtaine de secondes à 10 kilomètres de l'arrivée, s'est encore réduit dans le final quand plusieurs contre-attaquants (Pozzato brièvement, puis Kroon et Vaitkus) ont eu les hommes de tête en point de mire.
Sans se relâcher, les duettistes se sont présentés sur la ligne droite finale et Hoste, qui avait laissé Ballan mener dans les derniers hectomètres, a entrevu la victoire en lançant le sprint de loin, à près de 300 mètres. Mais le Belge, pour avoir probablement commis une erreur de braquet, a vu son rival le remonter dans les 50 derniers mètres et a été condamné une nouvelle fois à une place d'honneur.
Dans les quatre dernières éditions de la classique flamande, le champion de Belgique du contre-la-montre s'est classé trois fois deuxième (2004, 2006, 2007). C'est dire la profondeur des regrets du Flandrien qui s'est retrouvé sur le podium entre deux Italiens puisque Luca Paolini, accablé par les ennuis mécaniques durant la course, a trouvé moyen de s'adjuger la troisième place.
"C'était une course presque italienne", a rigolé l'ancien sprinteur Guido Bontempi, le directeur sportif de l'équipe de Ballan (Lampre). "Vingt degrés, pas de vent, c'était pour nous".