Ballerini succombe de ses blessures
Cyclisme dimanche, 7 févr. 2010. 12:50 dimanche, 15 déc. 2024. 05:38
ROME - L'ex-coureur italien Franco Ballerini, 45 ans, vainqueur de la "reine des classiques" Paris-Roubaix en 1995 et 1998, est décédé dimanche matin des suites d'un accident survenu au cours d'un rallye automobile disputé à Larciano (Toscane, centre-ouest), a annoncé l'agence Ansa.
Ballerini, passionné de course automobile, a été victime d'un accident alors qu'il participait au rallye en tant que co-pilote. Le pilote de la voiture, Alessandro Ciardi, est pour sa part dans le coma, a précisé l'Ansa.
Ciardi aurait perdu le contrôle du véhicule, une Renault Clio Sport, en dérapant sur de l'herbe au sortir d'un virage. La voiture aurait ensuite heurté le mur d'une maison à une vitesse estimée entre 100 et 120 km/h.
Depuis 2001, Ballerini était sélectionneur de l'équipe d'Italie pour les Championnats du monde et les jeux Olympiques sur route. Sous son autorité, les Italiens ont remporté quatre titres de champion du monde - Mario Cipollini (2002), Paolo Bettini (2006, 2007) et Alessandro Ballan (2008) - ainsi qu'une médaille d'or aux JO d'Athènes avec Bettini (2004).
Outre ses deux succès dans Paris-Roubaix, une course pour laquelle il nourrissait une véritable passion (il avait terminé 2e en 1993 et 3e en 1994), le natif de Florence avait également remporté Paris-Bruxelles en 1990. Il avait pris sa retraite en 2001 à l'issue d'une dernière participation à la "reine des classiques".
"J'ai perdu un grand ami, un frère", a réagi Paolo Bettini, interrogé à la sortie de l'hôpital de Pistoia où le corps de Ballerini a été amené.
"Il avait risqué mille fois sa vie en course, a-t-il poursuivi. Il disputait Paris-Roubaix sans casque, se jetait dans les descentes des Dolomites, et il n'avait jamais eu de problèmes. Le destin l'a pris alors qu'il assouvissait sa passion pour l'automobile".
"C'est lui qui m'avait fait découvrir les rallyes (ils en ont disputé six ensemble, NDLR), a insisté l'ex-coureur, lui aussi Toscan comme Ballerini. S'il y avait une chose à laquelle tenait Franco, c'était la sécurité. Il ne laissait jamais rien au hasard".
"C'est un coup dur pour tout le cyclisme, a réagi un autre ex-grand coureur italien, Francesco Moser. Ballerini était un sélectionneur gagnant, un homme qui savait gérer les courses. Il laisse un grand vide".
"Sa course, c'était Paris-Roubaix, qu'il avait terminée à treize reprises, a-t-il continué. C'est vraiment sur les pavés qu'il réussissait à donner le maximum. Mais, pour moi, il était encore meilleur comme sélectionneur. Il parvenait à obtenir le meilleur de tous les coureurs, il savait observer, choisir, préparer les courses et surtout les Championnats du monde que ses hommes ont remportés à quatre reprises".
Ballerini, passionné de course automobile, a été victime d'un accident alors qu'il participait au rallye en tant que co-pilote. Le pilote de la voiture, Alessandro Ciardi, est pour sa part dans le coma, a précisé l'Ansa.
Ciardi aurait perdu le contrôle du véhicule, une Renault Clio Sport, en dérapant sur de l'herbe au sortir d'un virage. La voiture aurait ensuite heurté le mur d'une maison à une vitesse estimée entre 100 et 120 km/h.
Depuis 2001, Ballerini était sélectionneur de l'équipe d'Italie pour les Championnats du monde et les jeux Olympiques sur route. Sous son autorité, les Italiens ont remporté quatre titres de champion du monde - Mario Cipollini (2002), Paolo Bettini (2006, 2007) et Alessandro Ballan (2008) - ainsi qu'une médaille d'or aux JO d'Athènes avec Bettini (2004).
Outre ses deux succès dans Paris-Roubaix, une course pour laquelle il nourrissait une véritable passion (il avait terminé 2e en 1993 et 3e en 1994), le natif de Florence avait également remporté Paris-Bruxelles en 1990. Il avait pris sa retraite en 2001 à l'issue d'une dernière participation à la "reine des classiques".
"J'ai perdu un grand ami, un frère", a réagi Paolo Bettini, interrogé à la sortie de l'hôpital de Pistoia où le corps de Ballerini a été amené.
"Il avait risqué mille fois sa vie en course, a-t-il poursuivi. Il disputait Paris-Roubaix sans casque, se jetait dans les descentes des Dolomites, et il n'avait jamais eu de problèmes. Le destin l'a pris alors qu'il assouvissait sa passion pour l'automobile".
"C'est lui qui m'avait fait découvrir les rallyes (ils en ont disputé six ensemble, NDLR), a insisté l'ex-coureur, lui aussi Toscan comme Ballerini. S'il y avait une chose à laquelle tenait Franco, c'était la sécurité. Il ne laissait jamais rien au hasard".
"C'est un coup dur pour tout le cyclisme, a réagi un autre ex-grand coureur italien, Francesco Moser. Ballerini était un sélectionneur gagnant, un homme qui savait gérer les courses. Il laisse un grand vide".
"Sa course, c'était Paris-Roubaix, qu'il avait terminée à treize reprises, a-t-il continué. C'est vraiment sur les pavés qu'il réussissait à donner le maximum. Mais, pour moi, il était encore meilleur comme sélectionneur. Il parvenait à obtenir le meilleur de tous les coureurs, il savait observer, choisir, préparer les courses et surtout les Championnats du monde que ses hommes ont remportés à quatre reprises".