ROME (AFP) - L'Italien Ivan Basso, exclu la veille du départ du Tour de France cycliste en raison de son implication dans l'affaire Puerto de dopage sanguin, s'est déclaré exténué d'attendre la décision du Comité national olympique italien (Coni) le concernant, jeudi dans un communiqué.

Déjà entendu le 29 août à Rome par le procureur antidopage du Coni, Basso devait être à nouveau entendu le 12 septembre. Mais cette deuxième audition a été reportée au 29 septembre.

"Je comprends que la justice ait besoin de temps. Je la respecte et j'ai confiance en elle. Mais, en même temps, je ne vois pas pourquoi on ne me laisse pas l'occasion de clore maintenant cette affaire", déclare le coureur, déçu par le report de sa 2e audition, dans un communiqué transmis à l'agence Ansa.

"Je répète ce que j'ai déjà dit, ajoute le coureur. Dans toute cette affaire, je ne suis absolument concerné par rien. Ca, je le réaffirmerai à l'infini. Je suis respectueux de tout et de tous, je voudrais cependant être écouté et cru".

"Je peux seulement dire que je suis déçu parce que je n'ai pas cessé une seule journée de pédaler, de m'entraîner (...). Je me sens comme un détenu dans l'attente d'un jugement, et l'attente devient chaque jour un peu plus exténuante", conclut le vainqueur du dernier Tour d'Italie.

Basso, 28 ans, est accusé d'avoir bénéficié, avec plusieurs autres coureurs dont l'Allemand Jan Ullrich et l'Espagnol Oscar Sevilla, d'un réseau de dopage sanguin organisé par le docteur Eufemiano Fuentes et mis au jour en Espagne cet été. Il a été suspendu par son équipe danoise CSC dès les premières accusations.