Basso pense déjà à son retour
Cyclisme vendredi, 25 avr. 2008. 10:25 samedi, 14 déc. 2024. 18:26
ROME - L'Italien Ivan Basso, qui s'est engagé jeudi avec la formation Liquigas à compter de 2009, soit une fois définitivement purgée sa suspension de deux ans suite à son implication dans l'affaire de dopage sanguin Puerto, a assuré vendredi qu'il espérait redevenir "le Basso gagnant".
Interrogé par La Gazzetta dello Sport, le coureur âgé de 30 ans assure que son grand objectif en 2009 sera de "redevenir au plus vite le Basso gagnant".
"Je ne veux pas m'étendre davantage. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas couru, et les rivaux que j'ai laissés ont beaucoup progressé", poursuit l'ancien vainqueur du Giro (2006) et dauphin de Lance Armstrong au Tour de France (2005).
"Après trois mois de course, je saurai si je peux prétendre de nouveau remporter un Giro, ajoute-t-il. Mais, au fond de mon coeur, j'en suis convaincu".
Basso, 30 ans, pourra recourir à compter du 24 octobre 2008 puisque le jour de sa condamnation, le 15 juin 2007, les juges avaient tenu compte des 243 jours de suspension qu'il avait déjà purgés. Jeudi soir, il s'est engagé pour deux ans (2009-2010) avec Liquigas, formation italienne du Pro Tour.
Basso avait admis son implication dans l'affaire Puerto devant le Comité national olympique italien (Coni) le 7 mai 2006. Il avait alors assuré que s'il avait bien eu des relations avec le médecin espagnol Eufemiano Fuentes, le praticien au centre du scandale, il avait simplement "tenté" de prendre des substances dopantes pour le Tour de France 2006.
"Me retrousser les manches"
Alors que la majeure partie de sa suspension s'est écoulée, Basso assure qu'"un calvaire" comme le sien "change le caractère". "Désormais, mon équilibre est encore plus solide", précise-t-il.
"Pour moi, l'opération Puerto, c'est du passé, même si elle restera à jamais comme une tâche dans ma carrière, continue-t-il. J'avais deux solutions (après sa condamnation, NDLR): finir dans une clinique pour dépression, voire pire, briser ma famille, ou, plutôt, me retrousser les manches".
L'accueil du peloton en 2009, Basso assure ne pas le redouter: "Quelques uns le prendront bien, d'autres moins bien, et d'autres pas bien du tout. C'est légitime. Mais il y a tellement de coureurs qui ont été suspendus et qui sont revenus courir normalement. J'en ai le droit aussi".
"L'important, c'est d'avoir la bonne attitude, précise-t-il. Je mets un point et je repars de zéro ou presque. Ma place, après deux ans, a changé. Je ne suis plus en première file. Je dois démontrer que je peux revenir".
Quant à un éventuel retour au Tour de France, épreuve dont il était le grand favori en 2006 juste avant de se faire exclure à la veille du départ, le coureur assure qu'il n'y a encore "jamais pensé". "Surtout, ce n'est pas un problème que je me pose aujourd'hui. Nous sommes encore trop loin de ce scénario", dit-il.
Interrogé par La Gazzetta dello Sport, le coureur âgé de 30 ans assure que son grand objectif en 2009 sera de "redevenir au plus vite le Basso gagnant".
"Je ne veux pas m'étendre davantage. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas couru, et les rivaux que j'ai laissés ont beaucoup progressé", poursuit l'ancien vainqueur du Giro (2006) et dauphin de Lance Armstrong au Tour de France (2005).
"Après trois mois de course, je saurai si je peux prétendre de nouveau remporter un Giro, ajoute-t-il. Mais, au fond de mon coeur, j'en suis convaincu".
Basso, 30 ans, pourra recourir à compter du 24 octobre 2008 puisque le jour de sa condamnation, le 15 juin 2007, les juges avaient tenu compte des 243 jours de suspension qu'il avait déjà purgés. Jeudi soir, il s'est engagé pour deux ans (2009-2010) avec Liquigas, formation italienne du Pro Tour.
Basso avait admis son implication dans l'affaire Puerto devant le Comité national olympique italien (Coni) le 7 mai 2006. Il avait alors assuré que s'il avait bien eu des relations avec le médecin espagnol Eufemiano Fuentes, le praticien au centre du scandale, il avait simplement "tenté" de prendre des substances dopantes pour le Tour de France 2006.
"Me retrousser les manches"
Alors que la majeure partie de sa suspension s'est écoulée, Basso assure qu'"un calvaire" comme le sien "change le caractère". "Désormais, mon équilibre est encore plus solide", précise-t-il.
"Pour moi, l'opération Puerto, c'est du passé, même si elle restera à jamais comme une tâche dans ma carrière, continue-t-il. J'avais deux solutions (après sa condamnation, NDLR): finir dans une clinique pour dépression, voire pire, briser ma famille, ou, plutôt, me retrousser les manches".
L'accueil du peloton en 2009, Basso assure ne pas le redouter: "Quelques uns le prendront bien, d'autres moins bien, et d'autres pas bien du tout. C'est légitime. Mais il y a tellement de coureurs qui ont été suspendus et qui sont revenus courir normalement. J'en ai le droit aussi".
"L'important, c'est d'avoir la bonne attitude, précise-t-il. Je mets un point et je repars de zéro ou presque. Ma place, après deux ans, a changé. Je ne suis plus en première file. Je dois démontrer que je peux revenir".
Quant à un éventuel retour au Tour de France, épreuve dont il était le grand favori en 2006 juste avant de se faire exclure à la veille du départ, le coureur assure qu'il n'y a encore "jamais pensé". "Surtout, ce n'est pas un problème que je me pose aujourd'hui. Nous sommes encore trop loin de ce scénario", dit-il.