Basso veut une sanction juste
Cyclisme vendredi, 15 juin 2007. 10:13 dimanche, 15 déc. 2024. 03:34
ROME - Le coureur italien Ivan Basso, qui a reconnu son implication dans l'affaire de dopage sanguin Puerto et pourrait se voir infliger une suspension vendredi, a déclaré qu'il méritait de payer pour ses erreurs mais il a réclamé une "sanction juste", qui tienne compte de ses aveux.
Le vainqueur du Tour d'Italie 2006 a été entendu vendredi dans les locaux du Stade Olympique de Rome par la commission de discipline de la Fédération italienne de cyclisme (FIC), dont la décision est attendue vendredi.
Au cours de cette audition, l'avocat de Basso, Massimo Martelli, a remis un dossier à la FIC réclamant une sanction allégée, pour tenir compte des aveux du coureur et des suspensions qu'il a déjà purgées, a rapporté l'Ansa.
Le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) avait requis le 25 mai une suspension de 21 mois contre Basso, âgé de 29 ans.
"Je n'ai jamais demandé d'indulgence ni de pitié, j'ai fait une erreur et je mérite de payer, mais je veux être jugé au regard des règlements existants et pas sur mon nom: je veux seulement une sanction juste", a déclaré le coureur.
Basso, qui se voit reprocher d'avoir violé les articles 2.2 (usage ou tentative d'usage d'une substance interdite) et 2.6 (possession de substances interdites) du code mondial antidopage, avait admis son implication dans l'affaire Puerto devant le Coni le 7 mai.
"Je paierai"
Le lendemain, il avait assuré que s'il avait bien eu des relations avec le médecin espagnol Eufemiano Fuentes, au centre du scandale, il avait simplement "tenté" de prendre des substances dopantes pour le Tour de France 2006.
Devant la FIC, l'avocat de Basso a fait valoir que le coureur a déjà été suspendu plusieurs mois en 2006 par son ancienne équipe CSC, à l'époque déjà pour des soupçons dans l'affaire Puerto, qui n'avaient pas donné suite.
"Je paierai les conséquences de mes erreurs, mais je veux souligner que j'ai dit tout ce que je savais et pour un athlète de mon niveau, ce n'est pas simple", a ajouté le coureur devant des journalistes.
D'après le récit du procureur antidopage du Coni, Ettorre Torri, qui l'a interrogé plusieurs fois, Basso avait semblé vouloir collaborer initialement, mais il a ensuite renoncé à livrer tout élément sur l'affaire Puerto.
Suspendu fin avril par Discovery Channel, Basso a depuis résilié son contrat avec l'équipe américaine.
L'affaire Puerto avait éclaté il y a un an à Madrid avec l'arrestation, notamment, du docteur Fuentes. Plus de 200 poches de sang congelé et de plasma sanguin, du matériel pour la congélation et la centrifugation, des anabolisants, des stéroïdes, de l'EPO et des hormones de croissance avaient été saisis.
Les noms d'une cinquantaine de coureurs cyclistes ont depuis été cités. Mais jusqu'à présent un seul coureur, l'Allemand Jan Ullrich, a été identifié par un test ADN après une plainte déposée en Allemagne à son encontre.
Le vainqueur du Tour d'Italie 2006 a été entendu vendredi dans les locaux du Stade Olympique de Rome par la commission de discipline de la Fédération italienne de cyclisme (FIC), dont la décision est attendue vendredi.
Au cours de cette audition, l'avocat de Basso, Massimo Martelli, a remis un dossier à la FIC réclamant une sanction allégée, pour tenir compte des aveux du coureur et des suspensions qu'il a déjà purgées, a rapporté l'Ansa.
Le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) avait requis le 25 mai une suspension de 21 mois contre Basso, âgé de 29 ans.
"Je n'ai jamais demandé d'indulgence ni de pitié, j'ai fait une erreur et je mérite de payer, mais je veux être jugé au regard des règlements existants et pas sur mon nom: je veux seulement une sanction juste", a déclaré le coureur.
Basso, qui se voit reprocher d'avoir violé les articles 2.2 (usage ou tentative d'usage d'une substance interdite) et 2.6 (possession de substances interdites) du code mondial antidopage, avait admis son implication dans l'affaire Puerto devant le Coni le 7 mai.
"Je paierai"
Le lendemain, il avait assuré que s'il avait bien eu des relations avec le médecin espagnol Eufemiano Fuentes, au centre du scandale, il avait simplement "tenté" de prendre des substances dopantes pour le Tour de France 2006.
Devant la FIC, l'avocat de Basso a fait valoir que le coureur a déjà été suspendu plusieurs mois en 2006 par son ancienne équipe CSC, à l'époque déjà pour des soupçons dans l'affaire Puerto, qui n'avaient pas donné suite.
"Je paierai les conséquences de mes erreurs, mais je veux souligner que j'ai dit tout ce que je savais et pour un athlète de mon niveau, ce n'est pas simple", a ajouté le coureur devant des journalistes.
D'après le récit du procureur antidopage du Coni, Ettorre Torri, qui l'a interrogé plusieurs fois, Basso avait semblé vouloir collaborer initialement, mais il a ensuite renoncé à livrer tout élément sur l'affaire Puerto.
Suspendu fin avril par Discovery Channel, Basso a depuis résilié son contrat avec l'équipe américaine.
L'affaire Puerto avait éclaté il y a un an à Madrid avec l'arrestation, notamment, du docteur Fuentes. Plus de 200 poches de sang congelé et de plasma sanguin, du matériel pour la congélation et la centrifugation, des anabolisants, des stéroïdes, de l'EPO et des hormones de croissance avaient été saisis.
Les noms d'une cinquantaine de coureurs cyclistes ont depuis été cités. Mais jusqu'à présent un seul coureur, l'Allemand Jan Ullrich, a été identifié par un test ADN après une plainte déposée en Allemagne à son encontre.
