Belgique, fidèle terre d'accueil
Cyclisme vendredi, 2 juil. 2004. 11:58 jeudi, 12 déc. 2024. 10:30
LIEGE (AFP) - Avec le grand départ organisé en Wallonie (sud-est) de samedi à mardi, la Belgique accueille le Tour de France cycliste pour la 40e fois depuis l'après-guerre, témoignant une fidélité unique à la Grande Boucle.
Depuis 1947 et la reprise après la Deuxième Guerre mondiale, c'est en effet au plat pays que le Tour a le plus souvent rendu visite lorsqu'il s'écartait des frontières françaises.
Si, mondialisation oblige, le Tour s'est fait plus discret ces derniers temps chez le voisin du nord, il s'y arrêta quasiment chaque année entre 1947 et 1982.
Et jamais personne n'eut à le regretter. Les étapes belges, qui ont souvent consacré les plus grands, étant toujours suivies par un public amoureux fou de la petite reine.
En 1947, le premier vainqueur "belge" du Tour de l'après-guerre était le Français René Vietto au terme d'une échappée en solitaire de 130 kilomètres entre Lille et Bruxelles.
Le record de Darrigade
L'année suivante, Gino Bartali s'imposait à Liège avant de conquérir son deuxième maillot jaune, dix ans après son premier sacre en 1938.
L'Italien ne fut pas le seul "grand" à s'imposer un jour en Belgique. Il y eut également le Français Louison Bobet (1955 à Namur), l'Allemand Rudi Altig (1962 à Spa), le Belge Rik Van Looy (1963 à Jambes, 1965 à Liège), le Français Roger Pingeon (1967 à Jambes), le Belge Eddy Merckx (1970 à Forest), l'Italien Francesco Mozer (1975 à Charleroi) ou encore les Français Bernard Hinault (1979 à Bruxelles, 1980 à Spa-Francorchamps) et Laurent Jalabert (1992 à Bruxelles).
L'histoire retiendra aussi la véritable histoire d'amour entre le Français René Darrigade et la Belgique.
Le rapide Dacquois s'imposa en effet à trois reprises en Belgique, réalisant un véritable coup du chapeau en 1956 (Liège), 1958 (Gand) et 1962 (Herentals).
Le dernier vainqueur d'une étape du Tour en Belgique est l'Allemand Eric Zabel en 2001 à Seraing. Sans doute le sprinteur de l'équipe T-Mobile rêve-t-il d'un nouveau succès belge lors des première ou deuxième étapes (Liège-Charleroi et Charleroi-Namur) qui devraient convenir aux hommes les plus véloces du peloton, dimanche et lundi.
Liège, l'amie
En accueillant le prologue samedi, Liège sera pourra la huitième fois ville étape sur le Tour avant de céder le relais dimanche à Charleroi, lundi à Namur et mardi à Waterloo. Un record national pour cette fille de Meuse qui entretient des rapports étroits avec l'épreuve française.
Les organisateurs du Tour (la société ASO) sont les mêmes qui mettent en place chaque printemps Liège-Bastogne-Liège, la doyenne des classiques de la Coupe du monde.
"Il est clair que notre bonne connaissance de cette région et l'amitié qui nous lie aux Liégeois et à leurs autorités ont été pour beaucoup dans le choix de la +Cité ardente+ pour le départ 2004", explique Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France et de Liège-Bastogne-Liège.
Seule ombre au tableau de cette belle histoire belge: la participation des coureurs locaux réduite à peau de chagrin cette année.
Avec sept coureurs au départ à domicile, la Belgique n'aura jamais été aussi mal représentée au départ d'un Tour.
La succession de Lucien Van Impe, dernier Belge à avoir remporté le maillot jaune, semble bien délicate. Petit Lulu s'était imposé en 1977...
Depuis 1947 et la reprise après la Deuxième Guerre mondiale, c'est en effet au plat pays que le Tour a le plus souvent rendu visite lorsqu'il s'écartait des frontières françaises.
Si, mondialisation oblige, le Tour s'est fait plus discret ces derniers temps chez le voisin du nord, il s'y arrêta quasiment chaque année entre 1947 et 1982.
Et jamais personne n'eut à le regretter. Les étapes belges, qui ont souvent consacré les plus grands, étant toujours suivies par un public amoureux fou de la petite reine.
En 1947, le premier vainqueur "belge" du Tour de l'après-guerre était le Français René Vietto au terme d'une échappée en solitaire de 130 kilomètres entre Lille et Bruxelles.
Le record de Darrigade
L'année suivante, Gino Bartali s'imposait à Liège avant de conquérir son deuxième maillot jaune, dix ans après son premier sacre en 1938.
L'Italien ne fut pas le seul "grand" à s'imposer un jour en Belgique. Il y eut également le Français Louison Bobet (1955 à Namur), l'Allemand Rudi Altig (1962 à Spa), le Belge Rik Van Looy (1963 à Jambes, 1965 à Liège), le Français Roger Pingeon (1967 à Jambes), le Belge Eddy Merckx (1970 à Forest), l'Italien Francesco Mozer (1975 à Charleroi) ou encore les Français Bernard Hinault (1979 à Bruxelles, 1980 à Spa-Francorchamps) et Laurent Jalabert (1992 à Bruxelles).
L'histoire retiendra aussi la véritable histoire d'amour entre le Français René Darrigade et la Belgique.
Le rapide Dacquois s'imposa en effet à trois reprises en Belgique, réalisant un véritable coup du chapeau en 1956 (Liège), 1958 (Gand) et 1962 (Herentals).
Le dernier vainqueur d'une étape du Tour en Belgique est l'Allemand Eric Zabel en 2001 à Seraing. Sans doute le sprinteur de l'équipe T-Mobile rêve-t-il d'un nouveau succès belge lors des première ou deuxième étapes (Liège-Charleroi et Charleroi-Namur) qui devraient convenir aux hommes les plus véloces du peloton, dimanche et lundi.
Liège, l'amie
En accueillant le prologue samedi, Liège sera pourra la huitième fois ville étape sur le Tour avant de céder le relais dimanche à Charleroi, lundi à Namur et mardi à Waterloo. Un record national pour cette fille de Meuse qui entretient des rapports étroits avec l'épreuve française.
Les organisateurs du Tour (la société ASO) sont les mêmes qui mettent en place chaque printemps Liège-Bastogne-Liège, la doyenne des classiques de la Coupe du monde.
"Il est clair que notre bonne connaissance de cette région et l'amitié qui nous lie aux Liégeois et à leurs autorités ont été pour beaucoup dans le choix de la +Cité ardente+ pour le départ 2004", explique Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France et de Liège-Bastogne-Liège.
Seule ombre au tableau de cette belle histoire belge: la participation des coureurs locaux réduite à peau de chagrin cette année.
Avec sept coureurs au départ à domicile, la Belgique n'aura jamais été aussi mal représentée au départ d'un Tour.
La succession de Lucien Van Impe, dernier Belge à avoir remporté le maillot jaune, semble bien délicate. Petit Lulu s'était imposé en 1977...