La cycliste québécoise Joëlle Numainville a fini de belle façon le Tour du Grand Montréal, jeudi, après avoir terminé au neuvième rang de la cinquième et dernière étape présentée à Mont-Saint-Hilaire.

Hanka Kupfernagel, de l'équipe nationale d'Allemagne, a été la plus rapide à franchir les 115 kilomètres de la course qui s'est décidée au sprint. Elle a respectivement devancé la Néerlandaise Martine Bras, de la formation Selle Italia Ghezzi, ainsi que sa compatriote et coéquipière Denise Zuckermandel.

La Néerlandaise Kirsten Wild, de l'équipe Cervélo, a réussi à garder son maillot jaune de meneuse devant l'Allemande Trixi Worrack (Nürnberger Versicherung) et l'Américaine Lauren Tamayo (TIBCO).

Véronique Labonté (Cascades-ABC Cycles) a été la Québécoise au classement général. La Montréalaise a pris le 26e échelon.

Une bonne journée

« Quand j'ai été parmi les meilleures en haut des montées, je peux dire que ç'a été une bonne journée », a commenté Numainville, qui portait les couleurs de la formation française ESGL93-GSD Gestion.

Petit bémol, la Lavalloise aimerait passer à une autre étape dans les classements. « Je suis un peu déçue de ne pas avoir obtenu une cinquième place par exemple. Je dois avoir plus de guts. J'ai chuté lundi et j'avais peut-être encore un peu peur, surtout que la course se terminait par une descente. »

Numainville traçait tout de même un bilan plus que positif de ses quatre jours de travail. « Il n'y a pas eu de point négatif dans le Tour, sauf ma chute de lundi. »

La Québécoise a été blessée au mollet droit par la roue d'une rivale à la première étape, à Châteauguay. Elle s'en est toutefois sortie avec quelques éraflures. L'incident l'a reléguée loin au général.

Plusieurs des cyclistes présentes au Tour du Grand Montréal prendront maintenant part au Tour de PEI, dès dimanche, à l'Île-du-Prince-Edouard.