Belle journée pour les Français
Cyclisme lundi, 7 juil. 2008. 11:52 dimanche, 15 déc. 2024. 03:22
NANTES, France - Le Français Samuel Dumoulin (Cofidis) a remporté, lundi, la 3e étape du Tour de France cycliste disputée sur 208 kilomètres entre Saint-Malo et Nantes après avoir réglé au sprint ses trois compagnons d'échappés.
Son compatriote Romain Feillu (Agritubel), membre de cette échappée au long cours partie dès les premiers tours de roue le matin dans la cité corsaire, a endossé le maillot jaune de leader que portait depuis la première étape l'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse D'Epargne).
"Je suis très content, car j'ai été très handicapé par une toxoplasmose en début de saison et je n'ai repris l'entraînement que le 1er avril", a déclaré Feillu.
Dumoulin a lancé l'attaque décisive à 1,5 kilomètre de l'arrivée et résisté à un contre de Feillu. Il a devancé sur la ligne l'Américain William Frischkorn, deuxième devant Feillu, alors que la quatrième place à 14 secondes est revenue au quatrième membre de l'échappée matinale, l'Italien Paolo Longo Borghini.
"C'est phénoménal! Il y a longtemps que j'attends cette victoire. L'audace a payé", a déclaré Dumoulin, après ces 208 kilomètres d'efforts à quatre.
"Les quatre, on ne s'est pas affolé, on a bien collaboré. Je suis content pour Cofidis qui va repartir en Continental pro la deuxième division du cyclisme la saison prochaine", a déclaré Dumoulin, embrassé sur la ligne par sa future femme Magalie.
Robin McEwen a réglé le sprint d'un premier peloton arrivé à 2:03 du vainqueur du jour. Le matin au départ de Saint-Malo, Feillu comptait 18 secondes de retard sur l'Espagnol Alejandro Valverde porteur du maillot jaune.
Dumoulin a dédié sa victoire à son coéquipier chez Cofidis Hervé Duclos-Lassalle, contraint à l'abandon sur chute lors de la première étape. Il avait lui-même été écarté du Tour 2004 après avoir percuté un chien.
"Ça m'a marqué. Lors des premières étapes, j'ai toujours peur. L'an dernier, j'ai fait une mauvaise chute au Tour de Catalogne (épaule) et j'étais dernier du peloton lors de la première étape ici", a expliqué Dumoulin.
Au classement général, Feillu compte 35 secondes d'avance sur Longo Borghini (Barloworld) et 1:42 minute sur William Frischkorn. Valverde est désormais quatrième à 1:45 après avoir fini 68e de l'étape au sein du peloton.
Cette troisième étape a été marquée par l'abandon sur chute de l'Espagnol Angel Gomez (Saunier Duval) et perturbée à 58 km de l'arrivée par des manifestants qui ont ralenti les quatre échappés.
La quatrième étape aura lieu mercredi en contre la montre individuel sur une distance de 29,5 km en boucle autour de Cholet.
"Je ne sais pas comment je vais récupérer car c'était une grosse échappée, mais on dit que le maillot jaune donne des ailes", a déclaré Feillu.
Les déclarations de l'étape
Samuel Dumoulin (FRA/Cofidis), vainqueur de l'étape: "C'est phénoménal ! Depuis le temps que j'attends une grande victoire comme ça... Cette année, c'est l'audace qui paye et ça fait plaisir. Depuis le départ, nous sommes présents dans les échappées, avec Stéphane (Augé) et Sylvain (Chavanel). Je dédie cette victoire à Hervé (Duclos-Lassalle, blessé samedi). Je savais qu'il y avait un coup à jouer, à cause du vent de côté, de la pluie. Ce groupe était costaud. Dans l'échappée, on a tous collaboré, sans se poser de questions."
Romain Feillu (FRA/Agritubel), leader: "On s'est super bien entendu dans l'échappée. Il m'a manqué de la force pour le sprint mais c'est très bien pour Samuel (Dumoulin). Dans le final, je crois que c'est moi qui appuyais le plus fort sur les pédales pour faire les écarts. En début de saison, j'ai eu une toxoplasmose qui m'a handicapé. J'ai repris l'entraînement seulement le 1er avril. Hier (dimanche), je sentais un manque de puissance. Mais aujourd'hui, ça s'est bien passé. Le contre-la-montre ? je ne sais pas du tout comment je vais récupérer. Je ne suis jamais parti avec un maillot jaune sur une course aussi importante. Une avance de 1 min 52 sec, ce n'est pas beaucoup sur un super rouleur comme Cancellara."
Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), ancien leader: "Nous avons bien contrôlé durant la première partie de l'étape. Dans le final, nous pensions que les équipes des sprinters allaient collaborer pour tenter de rejoindre les échappés mais ils ont laissé passer l'opportunité de gagner. Le maillot jaune ? Nous savions que si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait demain que nous le perdrions, ce qui ne change pas grand-chose. L'objectif, pour moi, était de partir derrière les autres grands favoris afin de pouvoir avoir des références pendant la course. J'ai eu l'occasion de reconnaître le parcours en mars. Il devrait assez bien me convenir: pas trop long, avec moins de 30 kilomètres et plutôt technique."
Paolo Longo (ITA/Barloworld), 4e de l'étape: "Avec plus de 4 minutes d'avance aux 25 kilomètres, j'ai compris que nous irions au bout. Je me sentais très bien mais j'ai payé la fatigue dans le final. L'équipe a travaillé depuis deux jours, pour aider Mauricio Soler. Je suis content d'avoir réussi à prendre la bonne échappée. Ce n'est pas facile. Je suis seulement déçu de ne pas avoir bien conclu. Mais être dans une échappée au Tour de France, c'est un rêve d'enfant pour moi."
Denis Menchov (RUS/Rabobank): "J'étais derrière quand le peloton s'est cassé. Perdre 38 secondes, ce n'est pas bien. Je n'ai pas d'excuses mais je ne suis pas trop loin. Je ne perds pas espoir."
Cadel Evans (AUS/Silence): "Trente-huit secondes d'avance sur Menchov ? Je ne sais pas, mais quand tu as déjà perdu le Tour pour 23 secondes (en 2007), tu trouves que c'est important. (A propos du chrono mardi) Il y a de l'appréhension, c'est vrai..."
Fabien Cancellara (SUI/CSC): "Mon objectif demain est de gagner l'étape, le maillot n'est pas ma priorité et il y a beaucoup de scénarios possibles. Je me sens mieux qu'hier (dimanche). Demain, on va reconnaître rapidement le parcours. Je ne sais pas qui sont mes grands rivaux mais tout ce que je sais c'est que je me sens bien, la forme est là."
Christian Vande Velde (USA/Garmin): "Demain, c'est le grand jour pour nous, nous sommes une équipe de coureurs de contre-la-montre et nous allons tout donner. C'est un peu fou, ça se regardait pour savoir qui allait mettre ses gars devant pour rouler derrière l'échappée. Cela s'est fait trop tard et il n'y avait pas assez de cohésion dans le peloton après pour revenir. Avec le vent arrière, ce n'était plus possible à un moment."
Samuel Dumoulin (FRA/ vainqueur de la 3e étape): "C'est l'accomplissement d'un rêve de gosse. J'ai commencé le vélo à cinq ans, il a fallu s'accrocher, des heures d'entraînement sous la pluie, la chaleur, dans le froid. Je ne me sentais pas bien dans les deux premières étapes mais aujourd'hui je savais qu'une échappée allait partir tout de suite. Je n'ai pas pensé à la victoire avant les 50 derniers kilomètres. Après, je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me disait qu'il fallait que j'attaque au dernier kilomètre, pas avant. J'avais dit à Romain: +Si j'attaque, ne me suis pas, t'as le maillot (jaune)+. Il m'a bien contré, j'étais surpris mais je me suis dit: +Non, c'est ton jour+. Alors je me suis assis sur le vélo et les autres n'ont pas fait mieux."
Romain Feillu (FRA, nouveau leader): "J'y ai cru toute la journée parce que quand on court, c'est toujours pour gagner. Je savais que j'étais le mieux placé au général dans l'étape, on a bien roulé ensemble. Frischkorn parlait français, Longo parlait espagnol, on se comprenait et on s'est bien débrouillé. On a eu l'intelligence de ne pas rouler trop fort au départ, on a su gérer le peloton et on savait qu'à la fin on aurait le vent favorable sur les vingt derniers kilomètres. Personne ne s'est retenu même si c'est moi qui appuyait le plus fort à la fin parce qu'il y avait le maillot jaune au bout. Avec Samuel (Dumoulin), on a été alliés, c'est bien."
Le classement de l'étape
1. Samuel Dumoulin (FRA/COF) les 208,0 km en 5h05:27.
(moyenne: 40,858 km/h)
2. Will Frischkorn (USA/GAR) à 0:00.
3. Romain Feillu (FRA/AGR) 0:00.
4. Paolo Longo (ITA/BAR) 0:14.
5. Robbie McEwen (AUS/SIL) 2:03.
6. Erik Zabel (GER/MRM) 2:03.
7. Oscar Freire (ESP/RAB) 2:03.
8. Thor Hushovd (NOR/C.A) 2:03.
9. Robert Förster (GER/GST) 2:03.
10. Mark Cavendish (GBR/COL) 2:03.
Les communiqués officiels
Combativité: Will Frischkorn (USA/GAR)
Jury des commissaires: RAS (pas de pénalité en temps)
Médical:
Evans (AUS): plaie superficielle du troisième doigt de la main gauche suite à la chute du 1er km.
Hoste (BEL): douleurs cervicales.
Dupont (FRA): douleurs persistantes du genou droit.
Ricco (ITA): troubles digestifs mineurs.
Wegmann (GER): chute au Km 69. Traumatisme et contusions du coude et du genou droit.
Arvesen (NOR): chute au Km 180 sans gravité apparente.
Gomez (ESP): chute au KM 180. Important traumatisme de la hanche et de la partie gauche du bassin. A été contraint à l'abandon. A été dirigé vers le CHU de Nantes pour examens complémentaires.
Météo:
Ciel assez nuageux en milieu de journée. Les éclaircies s'élargissent peu à peu dans l'après-midi. Températures de 18 à 21 degrés. Vent moyen de 25 km/h d'ouest/sud-ouest avec quelques rafales jusqu'à 50 km/h, s'orientant à l'ouest en faiblissant le soir.
Son compatriote Romain Feillu (Agritubel), membre de cette échappée au long cours partie dès les premiers tours de roue le matin dans la cité corsaire, a endossé le maillot jaune de leader que portait depuis la première étape l'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse D'Epargne).
"Je suis très content, car j'ai été très handicapé par une toxoplasmose en début de saison et je n'ai repris l'entraînement que le 1er avril", a déclaré Feillu.
Dumoulin a lancé l'attaque décisive à 1,5 kilomètre de l'arrivée et résisté à un contre de Feillu. Il a devancé sur la ligne l'Américain William Frischkorn, deuxième devant Feillu, alors que la quatrième place à 14 secondes est revenue au quatrième membre de l'échappée matinale, l'Italien Paolo Longo Borghini.
"C'est phénoménal! Il y a longtemps que j'attends cette victoire. L'audace a payé", a déclaré Dumoulin, après ces 208 kilomètres d'efforts à quatre.
"Les quatre, on ne s'est pas affolé, on a bien collaboré. Je suis content pour Cofidis qui va repartir en Continental pro la deuxième division du cyclisme la saison prochaine", a déclaré Dumoulin, embrassé sur la ligne par sa future femme Magalie.
Robin McEwen a réglé le sprint d'un premier peloton arrivé à 2:03 du vainqueur du jour. Le matin au départ de Saint-Malo, Feillu comptait 18 secondes de retard sur l'Espagnol Alejandro Valverde porteur du maillot jaune.
Dumoulin a dédié sa victoire à son coéquipier chez Cofidis Hervé Duclos-Lassalle, contraint à l'abandon sur chute lors de la première étape. Il avait lui-même été écarté du Tour 2004 après avoir percuté un chien.
"Ça m'a marqué. Lors des premières étapes, j'ai toujours peur. L'an dernier, j'ai fait une mauvaise chute au Tour de Catalogne (épaule) et j'étais dernier du peloton lors de la première étape ici", a expliqué Dumoulin.
Au classement général, Feillu compte 35 secondes d'avance sur Longo Borghini (Barloworld) et 1:42 minute sur William Frischkorn. Valverde est désormais quatrième à 1:45 après avoir fini 68e de l'étape au sein du peloton.
Cette troisième étape a été marquée par l'abandon sur chute de l'Espagnol Angel Gomez (Saunier Duval) et perturbée à 58 km de l'arrivée par des manifestants qui ont ralenti les quatre échappés.
La quatrième étape aura lieu mercredi en contre la montre individuel sur une distance de 29,5 km en boucle autour de Cholet.
"Je ne sais pas comment je vais récupérer car c'était une grosse échappée, mais on dit que le maillot jaune donne des ailes", a déclaré Feillu.
Les déclarations de l'étape
Samuel Dumoulin (FRA/Cofidis), vainqueur de l'étape: "C'est phénoménal ! Depuis le temps que j'attends une grande victoire comme ça... Cette année, c'est l'audace qui paye et ça fait plaisir. Depuis le départ, nous sommes présents dans les échappées, avec Stéphane (Augé) et Sylvain (Chavanel). Je dédie cette victoire à Hervé (Duclos-Lassalle, blessé samedi). Je savais qu'il y avait un coup à jouer, à cause du vent de côté, de la pluie. Ce groupe était costaud. Dans l'échappée, on a tous collaboré, sans se poser de questions."
Romain Feillu (FRA/Agritubel), leader: "On s'est super bien entendu dans l'échappée. Il m'a manqué de la force pour le sprint mais c'est très bien pour Samuel (Dumoulin). Dans le final, je crois que c'est moi qui appuyais le plus fort sur les pédales pour faire les écarts. En début de saison, j'ai eu une toxoplasmose qui m'a handicapé. J'ai repris l'entraînement seulement le 1er avril. Hier (dimanche), je sentais un manque de puissance. Mais aujourd'hui, ça s'est bien passé. Le contre-la-montre ? je ne sais pas du tout comment je vais récupérer. Je ne suis jamais parti avec un maillot jaune sur une course aussi importante. Une avance de 1 min 52 sec, ce n'est pas beaucoup sur un super rouleur comme Cancellara."
Alejandro Valverde (ESP/Caisse d'Epargne), ancien leader: "Nous avons bien contrôlé durant la première partie de l'étape. Dans le final, nous pensions que les équipes des sprinters allaient collaborer pour tenter de rejoindre les échappés mais ils ont laissé passer l'opportunité de gagner. Le maillot jaune ? Nous savions que si ce n'était pas aujourd'hui, ce serait demain que nous le perdrions, ce qui ne change pas grand-chose. L'objectif, pour moi, était de partir derrière les autres grands favoris afin de pouvoir avoir des références pendant la course. J'ai eu l'occasion de reconnaître le parcours en mars. Il devrait assez bien me convenir: pas trop long, avec moins de 30 kilomètres et plutôt technique."
Paolo Longo (ITA/Barloworld), 4e de l'étape: "Avec plus de 4 minutes d'avance aux 25 kilomètres, j'ai compris que nous irions au bout. Je me sentais très bien mais j'ai payé la fatigue dans le final. L'équipe a travaillé depuis deux jours, pour aider Mauricio Soler. Je suis content d'avoir réussi à prendre la bonne échappée. Ce n'est pas facile. Je suis seulement déçu de ne pas avoir bien conclu. Mais être dans une échappée au Tour de France, c'est un rêve d'enfant pour moi."
Denis Menchov (RUS/Rabobank): "J'étais derrière quand le peloton s'est cassé. Perdre 38 secondes, ce n'est pas bien. Je n'ai pas d'excuses mais je ne suis pas trop loin. Je ne perds pas espoir."
Cadel Evans (AUS/Silence): "Trente-huit secondes d'avance sur Menchov ? Je ne sais pas, mais quand tu as déjà perdu le Tour pour 23 secondes (en 2007), tu trouves que c'est important. (A propos du chrono mardi) Il y a de l'appréhension, c'est vrai..."
Fabien Cancellara (SUI/CSC): "Mon objectif demain est de gagner l'étape, le maillot n'est pas ma priorité et il y a beaucoup de scénarios possibles. Je me sens mieux qu'hier (dimanche). Demain, on va reconnaître rapidement le parcours. Je ne sais pas qui sont mes grands rivaux mais tout ce que je sais c'est que je me sens bien, la forme est là."
Christian Vande Velde (USA/Garmin): "Demain, c'est le grand jour pour nous, nous sommes une équipe de coureurs de contre-la-montre et nous allons tout donner. C'est un peu fou, ça se regardait pour savoir qui allait mettre ses gars devant pour rouler derrière l'échappée. Cela s'est fait trop tard et il n'y avait pas assez de cohésion dans le peloton après pour revenir. Avec le vent arrière, ce n'était plus possible à un moment."
Samuel Dumoulin (FRA/ vainqueur de la 3e étape): "C'est l'accomplissement d'un rêve de gosse. J'ai commencé le vélo à cinq ans, il a fallu s'accrocher, des heures d'entraînement sous la pluie, la chaleur, dans le froid. Je ne me sentais pas bien dans les deux premières étapes mais aujourd'hui je savais qu'une échappée allait partir tout de suite. Je n'ai pas pensé à la victoire avant les 50 derniers kilomètres. Après, je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me disait qu'il fallait que j'attaque au dernier kilomètre, pas avant. J'avais dit à Romain: +Si j'attaque, ne me suis pas, t'as le maillot (jaune)+. Il m'a bien contré, j'étais surpris mais je me suis dit: +Non, c'est ton jour+. Alors je me suis assis sur le vélo et les autres n'ont pas fait mieux."
Romain Feillu (FRA, nouveau leader): "J'y ai cru toute la journée parce que quand on court, c'est toujours pour gagner. Je savais que j'étais le mieux placé au général dans l'étape, on a bien roulé ensemble. Frischkorn parlait français, Longo parlait espagnol, on se comprenait et on s'est bien débrouillé. On a eu l'intelligence de ne pas rouler trop fort au départ, on a su gérer le peloton et on savait qu'à la fin on aurait le vent favorable sur les vingt derniers kilomètres. Personne ne s'est retenu même si c'est moi qui appuyait le plus fort à la fin parce qu'il y avait le maillot jaune au bout. Avec Samuel (Dumoulin), on a été alliés, c'est bien."
Le classement de l'étape
1. Samuel Dumoulin (FRA/COF) les 208,0 km en 5h05:27.
(moyenne: 40,858 km/h)
2. Will Frischkorn (USA/GAR) à 0:00.
3. Romain Feillu (FRA/AGR) 0:00.
4. Paolo Longo (ITA/BAR) 0:14.
5. Robbie McEwen (AUS/SIL) 2:03.
6. Erik Zabel (GER/MRM) 2:03.
7. Oscar Freire (ESP/RAB) 2:03.
8. Thor Hushovd (NOR/C.A) 2:03.
9. Robert Förster (GER/GST) 2:03.
10. Mark Cavendish (GBR/COL) 2:03.
Les communiqués officiels
Combativité: Will Frischkorn (USA/GAR)
Jury des commissaires: RAS (pas de pénalité en temps)
Médical:
Evans (AUS): plaie superficielle du troisième doigt de la main gauche suite à la chute du 1er km.
Hoste (BEL): douleurs cervicales.
Dupont (FRA): douleurs persistantes du genou droit.
Ricco (ITA): troubles digestifs mineurs.
Wegmann (GER): chute au Km 69. Traumatisme et contusions du coude et du genou droit.
Arvesen (NOR): chute au Km 180 sans gravité apparente.
Gomez (ESP): chute au KM 180. Important traumatisme de la hanche et de la partie gauche du bassin. A été contraint à l'abandon. A été dirigé vers le CHU de Nantes pour examens complémentaires.
Météo:
Ciel assez nuageux en milieu de journée. Les éclaircies s'élargissent peu à peu dans l'après-midi. Températures de 18 à 21 degrés. Vent moyen de 25 km/h d'ouest/sud-ouest avec quelques rafales jusqu'à 50 km/h, s'orientant à l'ouest en faiblissant le soir.