Boivin, dans la cour des grands
Cyclisme mercredi, 18 août 2010. 17:13 jeudi, 12 déc. 2024. 15:42
MONTRÉAL - Deux victoires d'étape et le maillot de meilleur sprinter. Voilà le tableau de chasse du cycliste Guillaume Boivin à la course par étapes Mi-août en Bretagne disputée la semaine dernière en France.
Si le principal intéressé n'est pas complètement renversé par ses résultats, il en tout autre chez les cousins français, notamment chez les journalistes du site Web breton sportbreizh.com qui ne semblaient pas en panne d'inspiration en titrant « Tabarn***, il a remis ça ! » après la deuxième victoire du Québécois.
« Je suis un peu surpris, car je n'avais pas fait de courses depuis longtemps. Je ne pensais pas être en forme au point de gagner deux courses et de faire un autre podium dans des épreuves d'un certain niveau », indique celui qui avait également terminé deuxième au Sparkassen Giro, présenté en Allemagne, une semaine plus tôt.
Une ascension rapide
Les premiers succès internationaux sont arrivés rapidement pour le Longueuillois, car il y a un an presque jour pour jour, Boivin brillait plutôt sur la scène locale, à la finale des Mardis cyclistes de Lachine.
À cette course, une bourse de 5000 $ était à l'enjeu si un coureur parvenait à abaisser le record du parcours. Tout au long de l'épreuve, l'équipe Planet Energy (renommée Spidertech- Planet Energy en 2010) avait mené la charge à fond de train. Au sprint final, c'est toutefois Boivin, qui courait alors pour l'équipe Volkswagen, qui avait arraché la victoire à Martin Gilbert.
Impressionné par la prestation du jeune athlète qui avait également été le premier à franchir la ligne d'arrivée aux Championnats canadiens quelques semaines plus tôt, Steve Bauer, patron de l'équipe, l'a invité à se joindre à sa formation pour le Tour du Missouri. L'aventure de Boivin chez les professionnels était lancée.
« L'évolution a été rapide, c'est le fun et je prends ça comme ça vient. Je m'attendais à courir pour cette équipe cette année après avoir remporté les Championnats canadiens 2009, mais de là à commencer au Tour du Missouri, j'étais content », indique le principal intéressé en entrevue depuis la Belgique.
Dans la cour des grands
Questionné à savoir si les pelotons européens étaient intimidants pour un jeune homme de 21 ans, Boivin répond avec l'assurance d'un vétéran. « Mes participations au Tour de Californie et au Tour du Missouri ont éliminé les doutes que j'aurais pu avoir en arrivant ici. Maintenant, peu importe où nous sommes, nous prenons le départ en pensant que nous pouvons gagner. »
Ce que Boivin préfère avant tout dans son sport, c'est l'engagement total qu'il faut y consacrer pour atteindre ses objectifs.
« C'est comme la guerre : c'est un sport difficile où tu dois payer de ta personne pendant plusieurs heures avant de peut-être gagner la course. À chaque fois que tu montes en selle, c'est un combat pour aller gagner. Essayer de se dépasser à toutes les fois, c'est le fun ! »
L'autre facette qu'il apprécie est le travail d'équipe. « Mes victoires remportées auraient été impossibles sans l'aide de mes coéquipiers. Le vélo est un sport d'équipe. La force de notre équipe, c'est qu'on donne tout ce que nous avons pour notre coéquipier qui a des chances de gagner. »
Boivin ajoute que tout le monde a la chance de voir ses coéquipiers à son service pendant la saison.
« Le fait que nous sommes des amis aide beaucoup. Il y a une bonne chimie dans l'équipe et personne ne fait la grosse tête parce qu'il gagne une course. Martin (Gilbert), par exemple, a gagné une étape au Tour du Missouri l'an dernier et il n'a pas changé après sa victoire. Ce n'est pas une qualité que tout le monde a, mais dans un sport d'équipe, c'est important », soutient celui qui est entraîné par Pierre Hutsebault.
La suite des choses
Même si la composition des équipes canadiennes qui prendront part aux épreuves québécoises du Pro Tour et des Championnats du monde n'est pas encore connue, Boivin se dit confiant.
« Le niveau des courses du Pro Tour sera très élevé et les circuits difficiles, surtout celui de Montréal. On verra comment ça se déroulera dans les premiers tours et nous aurons ensuite l'heure juste. »
Si Boivin est fébrile à l'idée de courir devant le public québécois, les Championnats du monde qui auront lieu à Melbourne, en Australie, sont également dans sa mire.
« En janvier dernier, j'avais encerclé la date du 1er octobre sur mon calendrier. C'est un des objectifs de ma saison et je me prépare comme si j'y allais pour être prêt à 100 %. L'an prochain, l'équipe pourra viser encore plus de victoires. La course de Philadelphie ou une étape au Tour de Californie peuvent être à notre portée. Petit à petit, nous allons apprendre à gagner à ce niveau. Nous sommes à un bon moment et Steve (Bauer) veut faire avancer les choses dans le cyclisme canadien. »
Si le principal intéressé n'est pas complètement renversé par ses résultats, il en tout autre chez les cousins français, notamment chez les journalistes du site Web breton sportbreizh.com qui ne semblaient pas en panne d'inspiration en titrant « Tabarn***, il a remis ça ! » après la deuxième victoire du Québécois.
« Je suis un peu surpris, car je n'avais pas fait de courses depuis longtemps. Je ne pensais pas être en forme au point de gagner deux courses et de faire un autre podium dans des épreuves d'un certain niveau », indique celui qui avait également terminé deuxième au Sparkassen Giro, présenté en Allemagne, une semaine plus tôt.
Une ascension rapide
Les premiers succès internationaux sont arrivés rapidement pour le Longueuillois, car il y a un an presque jour pour jour, Boivin brillait plutôt sur la scène locale, à la finale des Mardis cyclistes de Lachine.
À cette course, une bourse de 5000 $ était à l'enjeu si un coureur parvenait à abaisser le record du parcours. Tout au long de l'épreuve, l'équipe Planet Energy (renommée Spidertech- Planet Energy en 2010) avait mené la charge à fond de train. Au sprint final, c'est toutefois Boivin, qui courait alors pour l'équipe Volkswagen, qui avait arraché la victoire à Martin Gilbert.
Impressionné par la prestation du jeune athlète qui avait également été le premier à franchir la ligne d'arrivée aux Championnats canadiens quelques semaines plus tôt, Steve Bauer, patron de l'équipe, l'a invité à se joindre à sa formation pour le Tour du Missouri. L'aventure de Boivin chez les professionnels était lancée.
« L'évolution a été rapide, c'est le fun et je prends ça comme ça vient. Je m'attendais à courir pour cette équipe cette année après avoir remporté les Championnats canadiens 2009, mais de là à commencer au Tour du Missouri, j'étais content », indique le principal intéressé en entrevue depuis la Belgique.
Dans la cour des grands
Questionné à savoir si les pelotons européens étaient intimidants pour un jeune homme de 21 ans, Boivin répond avec l'assurance d'un vétéran. « Mes participations au Tour de Californie et au Tour du Missouri ont éliminé les doutes que j'aurais pu avoir en arrivant ici. Maintenant, peu importe où nous sommes, nous prenons le départ en pensant que nous pouvons gagner. »
Ce que Boivin préfère avant tout dans son sport, c'est l'engagement total qu'il faut y consacrer pour atteindre ses objectifs.
« C'est comme la guerre : c'est un sport difficile où tu dois payer de ta personne pendant plusieurs heures avant de peut-être gagner la course. À chaque fois que tu montes en selle, c'est un combat pour aller gagner. Essayer de se dépasser à toutes les fois, c'est le fun ! »
L'autre facette qu'il apprécie est le travail d'équipe. « Mes victoires remportées auraient été impossibles sans l'aide de mes coéquipiers. Le vélo est un sport d'équipe. La force de notre équipe, c'est qu'on donne tout ce que nous avons pour notre coéquipier qui a des chances de gagner. »
Boivin ajoute que tout le monde a la chance de voir ses coéquipiers à son service pendant la saison.
« Le fait que nous sommes des amis aide beaucoup. Il y a une bonne chimie dans l'équipe et personne ne fait la grosse tête parce qu'il gagne une course. Martin (Gilbert), par exemple, a gagné une étape au Tour du Missouri l'an dernier et il n'a pas changé après sa victoire. Ce n'est pas une qualité que tout le monde a, mais dans un sport d'équipe, c'est important », soutient celui qui est entraîné par Pierre Hutsebault.
La suite des choses
Même si la composition des équipes canadiennes qui prendront part aux épreuves québécoises du Pro Tour et des Championnats du monde n'est pas encore connue, Boivin se dit confiant.
« Le niveau des courses du Pro Tour sera très élevé et les circuits difficiles, surtout celui de Montréal. On verra comment ça se déroulera dans les premiers tours et nous aurons ensuite l'heure juste. »
Si Boivin est fébrile à l'idée de courir devant le public québécois, les Championnats du monde qui auront lieu à Melbourne, en Australie, sont également dans sa mire.
« En janvier dernier, j'avais encerclé la date du 1er octobre sur mon calendrier. C'est un des objectifs de ma saison et je me prépare comme si j'y allais pour être prêt à 100 %. L'an prochain, l'équipe pourra viser encore plus de victoires. La course de Philadelphie ou une étape au Tour de Californie peuvent être à notre portée. Petit à petit, nous allons apprendre à gagner à ce niveau. Nous sommes à un bon moment et Steve (Bauer) veut faire avancer les choses dans le cyclisme canadien. »