Boonen encore contrôlé positif
Cyclisme samedi, 9 mai 2009. 09:45 jeudi, 12 déc. 2024. 08:44
BRUXELLES - Le coureur belge Tom Boonen, triple vainqueur de la "reine des classiques" cyclistes Paris-Roubaix, a été suspendu samedi par son équipe Quick Step après avoir été contrôlé positif à la cocaïne pour la deuxième fois.
Alessandro Tegner, porte-parole de l'équipe, a précisé que Quick Step avait été informée samedi du résultat du test, qui aurait été réalisé douze jours auparavant par les autorités régionales flamandes, après la troisième victoire de Boonen dans la course Paris-Roubaix, le 12 avril. L'équipe a un peu plus tard annoncé que le coureur belge était suspendu de toute compétition, mesure entrant en vigueur immédiatement.
Le directeur général de Quick Step, Patrick Lefevere, s'est dit "profondément déçu" à l'annonce du deuxième contrôle positif de Boonen. "Mais je ne vais pas réagir officiellement avant d'avoir consulté le principal partenaire (Quick Step)", a-t-il ajouté à la presse belge. "Je ne me laisserai pas guider par la colère."
L'avocat de Boonen, Luc Leleu, a observé qu'il restait à prouver que son client avait eu recours à de la cocaïne. En cas de procès, le tribunal peut prononcer un vaste éventail de condamnations, de la suspension jusqu'à une possible peine de prison, a ajouté Me Leleu. Les peines pour possession de stupéfiants en Belgique varient de trois mois à cinq ans d'emprisonnement, en plus d'amendes allant jusqu'à 115 650 euros, ou un peu plus de 178 000 $ CAN.
L'an dernier, l'ancien champion du monde de cyclisme avait été contrôlé positif à la cocaïne lors d'un test hors-compétition et avait été écarté du Tour de France. Le coureur a été reconnu coupable d'usage de cocaïne par un tribunal belge en février, mais aucune peine n'a été prononcée à son encontre. Boonen a présenté ses excuses à ses admirateurs, mais n'a jamais confirmé, ni démenti la prise de drogue.
Le coureur avait été sacré champion du monde en 2005. Cette même année, il avait remporté la classique Paris-Roubaix, un succès qu'il a été réédité en 2008 et en avril dernier.
Le chef de la Fédération belge de cyclisme, Tom Van Damme, s'est montré très critique envers Boonen. "Je ne veux plus parler de sa fonction d'exemple", a-t-il dit. Déja écornée par un premier contrôle positif l'an dernier, la réputation du coureur est désormais "totalement" compromise, a-t-il estimé.
Alessandro Tegner, porte-parole de l'équipe, a précisé que Quick Step avait été informée samedi du résultat du test, qui aurait été réalisé douze jours auparavant par les autorités régionales flamandes, après la troisième victoire de Boonen dans la course Paris-Roubaix, le 12 avril. L'équipe a un peu plus tard annoncé que le coureur belge était suspendu de toute compétition, mesure entrant en vigueur immédiatement.
Le directeur général de Quick Step, Patrick Lefevere, s'est dit "profondément déçu" à l'annonce du deuxième contrôle positif de Boonen. "Mais je ne vais pas réagir officiellement avant d'avoir consulté le principal partenaire (Quick Step)", a-t-il ajouté à la presse belge. "Je ne me laisserai pas guider par la colère."
L'avocat de Boonen, Luc Leleu, a observé qu'il restait à prouver que son client avait eu recours à de la cocaïne. En cas de procès, le tribunal peut prononcer un vaste éventail de condamnations, de la suspension jusqu'à une possible peine de prison, a ajouté Me Leleu. Les peines pour possession de stupéfiants en Belgique varient de trois mois à cinq ans d'emprisonnement, en plus d'amendes allant jusqu'à 115 650 euros, ou un peu plus de 178 000 $ CAN.
L'an dernier, l'ancien champion du monde de cyclisme avait été contrôlé positif à la cocaïne lors d'un test hors-compétition et avait été écarté du Tour de France. Le coureur a été reconnu coupable d'usage de cocaïne par un tribunal belge en février, mais aucune peine n'a été prononcée à son encontre. Boonen a présenté ses excuses à ses admirateurs, mais n'a jamais confirmé, ni démenti la prise de drogue.
Le coureur avait été sacré champion du monde en 2005. Cette même année, il avait remporté la classique Paris-Roubaix, un succès qu'il a été réédité en 2008 et en avril dernier.
Le chef de la Fédération belge de cyclisme, Tom Van Damme, s'est montré très critique envers Boonen. "Je ne veux plus parler de sa fonction d'exemple", a-t-il dit. Déja écornée par un premier contrôle positif l'an dernier, la réputation du coureur est désormais "totalement" compromise, a-t-il estimé.