"C'est une lettre mal informée"
Cyclisme jeudi, 22 sept. 2005. 14:29 vendredi, 13 déc. 2024. 22:37
VANCOUVER (AP) - Le président de l'Agence mondiale antidopage, Dick Pound, a déclaré lundi que les deux chefs de file du mouvement sportif ayant demandé la suspension du laboratoire de Châtenay-Malabry, impliqué dans l'affaire Armstrong, étaient mal informés.
Dans leur lettre, les deux hommes ont également demandé l'ouverture d'une enquête censée déterminer l'origine des fuites qui ont permis au journal "L'Equipe" d'affirmer que Lance Armstrong avait pris de l'EPO pendant le Tour 1999.
Le septuple vainqueur du Tour de France a démenti avoir un jour pris des produits dopants et s'estime victime d'une "chasse aux sorcières".
Denis Oswald, président de l'Association des Fédérations internationales olympiques d'été (ASOIF), et Sergei Bubka, le chef de la commission des athlètes du CIO, ont envoyé leur lettre au comité exécutif de l'AMA à Montréal, a révélé "L'Equipe" mercredi.
"C'est une lettre mal informée et mal venue", a déclaré Pound, qui assistait à une réception en son honneur organisée par l'Associations des Nations Unies du Canada. "Ca mérite une réponse et nous espérons qu'ils modifieront leur position dès qu'ils comprendront à quel point ils sont à côté de la plaque."
Pound s'est ensuite interrogé sur les raisons ayant pu motiver le courrier des deux hommes.
"C'est une tentative de détourner l'attention de la question de savoir si les échantillons étaient positifs", a-t-il dit. "On parle du laboratoire probablement le plus en pointe dans ce domaine, qui a développé le test (EPO)."
Oswald et Bubka accusent le laboratoire de Châtenay-Malabry d'avoir violé "les règles de confidentialité" et ont exigé qu'une enquête ait lieu afin d'identifier les individus qui ont rendu les documents publics.
"Selon le code mondial, ce laboratoire aurait dû assurer l'anonymat des échantillons utilisés dans leurs recherches, ou demander aux athlètes concernés la permission d'effectuer des analyses (à posteriori). Ce n'est pas une question de protéger qui que ce soit, mais d'appliquer les règles", a expliqué Oswald.
Pound estime au contraire que le laboratoire n'a rien à se reprocher.
"La source de l'information qui a permis de faire le lien entre les athlètes et les échantillons a été l'UCI, pas le laboratoire", a-t-il dit.
Le président de l'Union cycliste internationale, Hein Verbruggen, a démenti avoir fourni de telles informations au journal.
Dans leur lettre, les deux hommes ont également demandé l'ouverture d'une enquête censée déterminer l'origine des fuites qui ont permis au journal "L'Equipe" d'affirmer que Lance Armstrong avait pris de l'EPO pendant le Tour 1999.
Le septuple vainqueur du Tour de France a démenti avoir un jour pris des produits dopants et s'estime victime d'une "chasse aux sorcières".
Denis Oswald, président de l'Association des Fédérations internationales olympiques d'été (ASOIF), et Sergei Bubka, le chef de la commission des athlètes du CIO, ont envoyé leur lettre au comité exécutif de l'AMA à Montréal, a révélé "L'Equipe" mercredi.
"C'est une lettre mal informée et mal venue", a déclaré Pound, qui assistait à une réception en son honneur organisée par l'Associations des Nations Unies du Canada. "Ca mérite une réponse et nous espérons qu'ils modifieront leur position dès qu'ils comprendront à quel point ils sont à côté de la plaque."
Pound s'est ensuite interrogé sur les raisons ayant pu motiver le courrier des deux hommes.
"C'est une tentative de détourner l'attention de la question de savoir si les échantillons étaient positifs", a-t-il dit. "On parle du laboratoire probablement le plus en pointe dans ce domaine, qui a développé le test (EPO)."
Oswald et Bubka accusent le laboratoire de Châtenay-Malabry d'avoir violé "les règles de confidentialité" et ont exigé qu'une enquête ait lieu afin d'identifier les individus qui ont rendu les documents publics.
"Selon le code mondial, ce laboratoire aurait dû assurer l'anonymat des échantillons utilisés dans leurs recherches, ou demander aux athlètes concernés la permission d'effectuer des analyses (à posteriori). Ce n'est pas une question de protéger qui que ce soit, mais d'appliquer les règles", a expliqué Oswald.
Pound estime au contraire que le laboratoire n'a rien à se reprocher.
"La source de l'information qui a permis de faire le lien entre les athlètes et les échantillons a été l'UCI, pas le laboratoire", a-t-il dit.
Le président de l'Union cycliste internationale, Hein Verbruggen, a démenti avoir fourni de telles informations au journal.