Cardenas s'envole en Espagne
Cyclisme mercredi, 22 sept. 2004. 14:06 dimanche, 15 déc. 2024. 00:45
LA COVATILLA (AFP) - Le Colombien Felix Cardenas (Baqué) a remporté mercredi la 17e étape du Tour d'Espagne cycliste entre Plasencia et La Covatilla (sud-ouest), l'Espagnol Roberto Heras (Liberty) augmentant son avance au général après la défaillance d'Alejandro Valverde.
Les 169,8 km de l'étape, et surtout les 18 km de d'ascension hors catégorie vers la station de La Covatilla, ont été funestes à Valverde, 2e du général à cinq secondes le matin, victime d'une terrible défaillance à 6 km du sommet.
"J'étais dans un mauvais jour. Il est possible que j'aie perdu la Vuelta aujourd'hui", affirmait lucidement Valverde, qui rétrograde à la 3e place du classement derrière Santi Perez, brillant 2e de l'étape et du général.
Dès le départ de l'étape, six coureurs partaient en éclaireur. Parmi eux, le Colombien Felix Cardenas, en quête du maillot de la montagne et plus si affinités...
Gérant parfaitement son effort, le Colombien réussissait à rallier la ligne en solitaire, 29 secondes devant Perez, pour le plus grand bonheur de sa petite équipe.
"Je n'avais pas trop envie de courir la Vuelta, expliquait Cardenas. J'ai fait une chute deux semaines avant le départ et on a dû m'opérer d'un radius".
"Je ne me sentais pas bien mais avec l'esprit de sacrifice, l'envie et la responsabilité de l'équipe, on y arrive. Je dédie cette victoire à mon pays, à ma famille et à ceux qui travaillent avec moi", affirmait le Colombien, spécialiste des étapes de montagnes des grands Tours (3 victoires dans la Vuelta, une dans le Tour et une dans le Giro).
Bouleversements
Derrière lui, la bataille faisait rage. Lancé à toute allure par les hommes de Liberty, le peloton explosait dès les premiers kilomètres. Isidro Nozal, 2e de la Vuelta l'an passé, était l'un des premiers à céder.
Quand les coéquipiers de Heras donnèrent des signes de faiblesse à 6 km du sommet, Carlos Garcia Quesada, coéquipier de Valverde, eut la malheureuse idée de prendre le relais. Quelques mètres plus loin, son chef de file lui demandait de ralentir.
"Je l'ai entendu et j'ai compris qu'il était mal. J'ai attaqué aussitôt", a raconté Heras, que seul Santi Perez, vainqueur de deux étapes, a pu suivre. Dans les derniers hectomètres, Perez déposait ensuite Heras, qui, vaillamment, limitait la casse.
A l'arrivée, Perez, 2e de l'étape, devançait Heras, 3e, de 32 sec, Francisco Mancebo, 4e, de 26 sec, et Valverde, 14e, de 2 min 42 sec.
Le classement général s'en trouve bouleversé. Heras augmente son avance sur Valverde (3e à 2 min 15 sec) mais voit revenir Perez, 2e à 1 min 13 sec, alors que Mancebo est 4e à 2 min 16 sec.
"J'ai fait un grand pas pour gagner la Vuelta. Les différences sont importantes à l'arrivée mais la route est encore longue", résume Heras, qui sait qu'il reste notamment encore une arrivée au sommet et un contre-la-montre à disputer.
Santi Perez, l'homme en forme de ces derniers jours, croit chaque jour un petit peu plus en ses chances: "Heras est solide. Ce sera dur de gagner la Vuelta mais il faut y croire".
Jeudi, la 18e étape de 196,6 km entre Bejar et Aviula est une étape de moyenne montagne avec une arrivée sous les célèbres murailles d'Avila.
Les 169,8 km de l'étape, et surtout les 18 km de d'ascension hors catégorie vers la station de La Covatilla, ont été funestes à Valverde, 2e du général à cinq secondes le matin, victime d'une terrible défaillance à 6 km du sommet.
"J'étais dans un mauvais jour. Il est possible que j'aie perdu la Vuelta aujourd'hui", affirmait lucidement Valverde, qui rétrograde à la 3e place du classement derrière Santi Perez, brillant 2e de l'étape et du général.
Dès le départ de l'étape, six coureurs partaient en éclaireur. Parmi eux, le Colombien Felix Cardenas, en quête du maillot de la montagne et plus si affinités...
Gérant parfaitement son effort, le Colombien réussissait à rallier la ligne en solitaire, 29 secondes devant Perez, pour le plus grand bonheur de sa petite équipe.
"Je n'avais pas trop envie de courir la Vuelta, expliquait Cardenas. J'ai fait une chute deux semaines avant le départ et on a dû m'opérer d'un radius".
"Je ne me sentais pas bien mais avec l'esprit de sacrifice, l'envie et la responsabilité de l'équipe, on y arrive. Je dédie cette victoire à mon pays, à ma famille et à ceux qui travaillent avec moi", affirmait le Colombien, spécialiste des étapes de montagnes des grands Tours (3 victoires dans la Vuelta, une dans le Tour et une dans le Giro).
Bouleversements
Derrière lui, la bataille faisait rage. Lancé à toute allure par les hommes de Liberty, le peloton explosait dès les premiers kilomètres. Isidro Nozal, 2e de la Vuelta l'an passé, était l'un des premiers à céder.
Quand les coéquipiers de Heras donnèrent des signes de faiblesse à 6 km du sommet, Carlos Garcia Quesada, coéquipier de Valverde, eut la malheureuse idée de prendre le relais. Quelques mètres plus loin, son chef de file lui demandait de ralentir.
"Je l'ai entendu et j'ai compris qu'il était mal. J'ai attaqué aussitôt", a raconté Heras, que seul Santi Perez, vainqueur de deux étapes, a pu suivre. Dans les derniers hectomètres, Perez déposait ensuite Heras, qui, vaillamment, limitait la casse.
A l'arrivée, Perez, 2e de l'étape, devançait Heras, 3e, de 32 sec, Francisco Mancebo, 4e, de 26 sec, et Valverde, 14e, de 2 min 42 sec.
Le classement général s'en trouve bouleversé. Heras augmente son avance sur Valverde (3e à 2 min 15 sec) mais voit revenir Perez, 2e à 1 min 13 sec, alors que Mancebo est 4e à 2 min 16 sec.
"J'ai fait un grand pas pour gagner la Vuelta. Les différences sont importantes à l'arrivée mais la route est encore longue", résume Heras, qui sait qu'il reste notamment encore une arrivée au sommet et un contre-la-montre à disputer.
Santi Perez, l'homme en forme de ces derniers jours, croit chaque jour un petit peu plus en ses chances: "Heras est solide. Ce sera dur de gagner la Vuelta mais il faut y croire".
Jeudi, la 18e étape de 196,6 km entre Bejar et Aviula est une étape de moyenne montagne avec une arrivée sous les célèbres murailles d'Avila.