Carlos Sastre remporte la 13e étape... Jan Ullrich se rapproche
Cyclisme samedi, 19 juil. 2003. 11:45 dimanche, 15 déc. 2024. 06:25
AX-LES-THERMES (AP) - L'Allemand Jan Ullrich (Bianchi) a confirmé, samedi, qu'il se pose en principal rival de Lance Armstrong pour la victoire finale dans le Tour du Centenaire, lors de l'entrée dans les Pyrénées où l'Espagnol Carlos Sastre (CSC) s'est imposé en solitaire sur les hauteurs du plateau de Bonascre.
Vainqueur la veille du contre-la-montre de Cap Decouverte, Ullrich a fini deuxième de cette 13e étape, disputée sur 197,5 kilomètres entre Toulouse et Ax 3 domaines.
Il a empoché 12 secondes de bonifications, pour revenir au classement général à 15 secondes d'Armstrong, qui a pris la quatrième place de cette première des quatre difficiles étapes pyrénéennes.
"Jan a prouvé aujourd'hui qu'il pouvait attaquer Armstrong lui-même, ce dont il avait peur les deux années où il perdu le Tour contre lui", a déclaré Rudy Pevenage, le directeur sportif de la formation Bianchi.
Le Texan de 31 ans, quadruple vainqueur en titre dans la Grande Boucle, a su limiter la casse sous une chaleur particulièrement étouffante. Car il a été harcelé dès le col du port de Pailhères classé en première catégorie par une première attaque sérieuse de l'Espagnol Iban Mayo (Euskaltel), puis dans la montée de Bonascre, il a su revenir, après avoir été décroché par une accélération du Kazakh Alexandre Vinokourov (Telekom) suivie d'un contre meurtrier d'Ullrich, offensif malgré des ennuis gastriques.
L'Allemand, vainqueur du Tour en 1997, a fini à 1,01 de Carlos Sastre, et l'Espagnol Haimar Zubeldia (Euskaltel) a terminé troisième dans le même temps.
Armstrong a pris la quatrième place à 1,08 minute du vainqueur et Vinokourov la cinquième à 1,18 minute de l'Espagnol de 28 ans qui a franchi la ligne en vainqueur, une tétine dans la bouche.
"Dans la dernière montée, Armstrong est resté dans les roues de ses équipiers. Quand Jan l'a attaqué avec moi, il était en difficulté, mais il a réussi à rentrer, et n'a pas perdu beaucoup de temps", a déclaré Vinokourov, toujours troisième du classement général, à 1,01 minute de l'Américain.
Zubeldia, l'un des héros du jour, qui a fait éclater la tête de course à 3800 mètres de la ligne d'arrivée, est quatrième du général, mais loin des trois premiers, à 4,16 minutes d'Armstrong. L'Américain Tyler Hamilton est cinquième à 4,25, devant Iban Mayo qui n'a su rester samedi avec le groupe de tête.
Christophe Moreau (Crédit Agricole) est 10e et premier Français à 9,19 minutes, Richard Virenque, plus que jamais maillot à pois est 14e à 14,25 minutes.
"Hier, j'avais fait beaucoup d'efforts dans le contre-la-montre, c'était très difficile et aujourd'hui dans le départ du col du port de Pailhères, j'ai cru que la journée allait être très mauvaise", a déclaré Armstrong, qui a souffert de déshydratation.
"Finalement, je ne suis pas déçu, il y a encore deux jours de montagne (avant le repos à Pau), ça laisse beaucoup de chances."
"La tétine, c'est parce que j'ai pensé à ma fille Claudia, qui aura deux ans au mois d'août. Je ne pouvais penser à d'autres qu'à elle et à ma femme, car avec mes parents elles sont mon bien le plus précieux. Elles m'ont remonté le moral quand ça n'allait pas dans ma carrière", a déclaré Sastre, sorti du groupe maillot jaune dans la montée du col du port de Pailhères où il a basculé en deuxième position derrière son compatriote Juan Miguel Mercado (Ibanesto.com).
"J'ai longtemps cherché à gagner une étape sur le Tour. Aujourd'hui je réalise mon rêve, celui de tout professionnel."
Jamais depuis 1933 le progamme pyrénéen n'avait été aussi copieux. Jamais depuis 1999 et sa première victoire dans le Tour, Armstrong ne s'était retrouvé avec une aussi maigre avance au général - 34 secondes sur Ullrich - avant l'attaque du deuxième massif montagneux de l'épreuve.
Mais le leader de l'US Postal Service n'est pas prêt à rendre les armes sans combattre.
Il l'a prouvé lors de cette 13e étape, où le matin au départ de la Cité de l'Espace de Toulouse, il portait pour la 52e journée un maillot jaune dans le Tour de France. Soit une journée de mieux que le quintuple vainqueur Jacques Anquetil (51) et à peine moins que les tout meilleurs: Eddy Merckx (96 jours en jaune), Bernard Hinault (78) et Miguel Indurain (60).
Reste que les trois étapes pyrénéennes à venir s'annoncent monstrueuses, avec au programme: deux cols hors-catégorie (Tourmalet et Luz-Ardiden enchaînés lundi), sept en première catégorie (Core, Mente, Portillon, Peyresourde et Aspin dimanche, Soudet et Baraguy mercredi) et deux en deuxième catégorie (Latrape et le Portet d'Aspin), ces deux-là placés dans la terrible 14e étape, véritable marathon de 191,5 kilomètres, dimanche, entre Saint-Girons à Loudenvielle.
Vainqueur la veille du contre-la-montre de Cap Decouverte, Ullrich a fini deuxième de cette 13e étape, disputée sur 197,5 kilomètres entre Toulouse et Ax 3 domaines.
Il a empoché 12 secondes de bonifications, pour revenir au classement général à 15 secondes d'Armstrong, qui a pris la quatrième place de cette première des quatre difficiles étapes pyrénéennes.
"Jan a prouvé aujourd'hui qu'il pouvait attaquer Armstrong lui-même, ce dont il avait peur les deux années où il perdu le Tour contre lui", a déclaré Rudy Pevenage, le directeur sportif de la formation Bianchi.
Le Texan de 31 ans, quadruple vainqueur en titre dans la Grande Boucle, a su limiter la casse sous une chaleur particulièrement étouffante. Car il a été harcelé dès le col du port de Pailhères classé en première catégorie par une première attaque sérieuse de l'Espagnol Iban Mayo (Euskaltel), puis dans la montée de Bonascre, il a su revenir, après avoir été décroché par une accélération du Kazakh Alexandre Vinokourov (Telekom) suivie d'un contre meurtrier d'Ullrich, offensif malgré des ennuis gastriques.
L'Allemand, vainqueur du Tour en 1997, a fini à 1,01 de Carlos Sastre, et l'Espagnol Haimar Zubeldia (Euskaltel) a terminé troisième dans le même temps.
Armstrong a pris la quatrième place à 1,08 minute du vainqueur et Vinokourov la cinquième à 1,18 minute de l'Espagnol de 28 ans qui a franchi la ligne en vainqueur, une tétine dans la bouche.
"Dans la dernière montée, Armstrong est resté dans les roues de ses équipiers. Quand Jan l'a attaqué avec moi, il était en difficulté, mais il a réussi à rentrer, et n'a pas perdu beaucoup de temps", a déclaré Vinokourov, toujours troisième du classement général, à 1,01 minute de l'Américain.
Zubeldia, l'un des héros du jour, qui a fait éclater la tête de course à 3800 mètres de la ligne d'arrivée, est quatrième du général, mais loin des trois premiers, à 4,16 minutes d'Armstrong. L'Américain Tyler Hamilton est cinquième à 4,25, devant Iban Mayo qui n'a su rester samedi avec le groupe de tête.
Christophe Moreau (Crédit Agricole) est 10e et premier Français à 9,19 minutes, Richard Virenque, plus que jamais maillot à pois est 14e à 14,25 minutes.
"Hier, j'avais fait beaucoup d'efforts dans le contre-la-montre, c'était très difficile et aujourd'hui dans le départ du col du port de Pailhères, j'ai cru que la journée allait être très mauvaise", a déclaré Armstrong, qui a souffert de déshydratation.
"Finalement, je ne suis pas déçu, il y a encore deux jours de montagne (avant le repos à Pau), ça laisse beaucoup de chances."
"La tétine, c'est parce que j'ai pensé à ma fille Claudia, qui aura deux ans au mois d'août. Je ne pouvais penser à d'autres qu'à elle et à ma femme, car avec mes parents elles sont mon bien le plus précieux. Elles m'ont remonté le moral quand ça n'allait pas dans ma carrière", a déclaré Sastre, sorti du groupe maillot jaune dans la montée du col du port de Pailhères où il a basculé en deuxième position derrière son compatriote Juan Miguel Mercado (Ibanesto.com).
"J'ai longtemps cherché à gagner une étape sur le Tour. Aujourd'hui je réalise mon rêve, celui de tout professionnel."
Jamais depuis 1933 le progamme pyrénéen n'avait été aussi copieux. Jamais depuis 1999 et sa première victoire dans le Tour, Armstrong ne s'était retrouvé avec une aussi maigre avance au général - 34 secondes sur Ullrich - avant l'attaque du deuxième massif montagneux de l'épreuve.
Mais le leader de l'US Postal Service n'est pas prêt à rendre les armes sans combattre.
Il l'a prouvé lors de cette 13e étape, où le matin au départ de la Cité de l'Espace de Toulouse, il portait pour la 52e journée un maillot jaune dans le Tour de France. Soit une journée de mieux que le quintuple vainqueur Jacques Anquetil (51) et à peine moins que les tout meilleurs: Eddy Merckx (96 jours en jaune), Bernard Hinault (78) et Miguel Indurain (60).
Reste que les trois étapes pyrénéennes à venir s'annoncent monstrueuses, avec au programme: deux cols hors-catégorie (Tourmalet et Luz-Ardiden enchaînés lundi), sept en première catégorie (Core, Mente, Portillon, Peyresourde et Aspin dimanche, Soudet et Baraguy mercredi) et deux en deuxième catégorie (Latrape et le Portet d'Aspin), ces deux-là placés dans la terrible 14e étape, véritable marathon de 191,5 kilomètres, dimanche, entre Saint-Girons à Loudenvielle.